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1584. (1909) De la poésie scientifique

D’aucuns aussi, suivant la sorte de spiritualisme vague du Symbolisme, ramèneraient à un sentimentalisme chrétien, et — toute incohérence se présente— on en a vu, de ceux-ci, mais désireux cependant de penser, vouloir arranger à leurs thèmes mon concept évolutionniste du poète-philosophe !

1585. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1868 » pp. 185-249

4 mai M. de Marcellus, le grand seigneur chrétien, ne communiait à son château qu’avec des hosties timbrées à ses armes.

1586. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

Pointel, directeur chrétien d’un journal illustré de Dalloz, il est mandé pour lui faire des bois.

1587. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre II. Les génies »

Ils sont dans l’art les incarnations de la Grèce, de l’Arabie, de la Judée, de Rome païenne, de l’Italie chrétienne, de l’Espagne, de la France, de l’Angleterre.

1588. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — III. Le Poëme épique, ou l’Épopée. » pp. 275-353

Par la même raison que cet écrivain voyoit le Sauveur des hommes dans Énée, il croyoit voir aussi la religion chrétienne dans Lalagé, la maîtresse d’Horace, & donnoit, pour auteurs de ses Odes & de l’Énéide, des moines du treizième siècle.

1589. (1894) Textes critiques

. — Sculpture : la Fontaine en pâte de verre de Cros, avec le sucre des poissons des premiers chrétiens.

1590. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85

Et dans le temple immense, où le Dieu du chrétien Règne sur les débris du Jupiter païen, Tout mortel en entrant prie, et sent mieux encore Que ton temple appartient à tout ce qui l’adore !

1591. (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507

Le péché est entré dans le monde, selon la tradition chrétienne ; avec le péché, la douleur et la mort.

1592. (1884) Articles. Revue des deux mondes

Flint le développement chez les écrivains chrétiens jusqu’au seuil des temps modernes.

1593. (1926) L’esprit contre la raison

Ainsi le dualisme chrétien et philosophique prétend sauver l’âme de la mort totale, quand, aux yeux de l’auteur, dévalorisant le corps, mais incapable de renoncer aux bénéfices terrestres, il étouffe l’esprit.

1594. (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121

Est-ce là cette enchanteresse qui traversant le camp des chrétiens, y sème l’amour et la jalousie, et divise toute une armée.

1595. (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Il n’a pas un très haut idéal ; il n’est pas chevaleresque, il n’est pas stoïque, il n’est pas très chrétien et ce n’est pas un temps de croisades ; il est raisonnable, de bon sens, d’esprit moyen assez juste, avec un sentiment assez haut de la dignité et de la grandeur nationales. […] Voici Monsieur le Conseiller Tibaudier, plaisant de campagne, dont Cathos dirait : « C’est un Amilcar » ; béotien qui recherche curieusement le sel attique, qui cultive la pointe à la manière d’un Le Fays ou d’un d’Assoucy et qui est admirable à tourner un billet où les poires de Bon Chrétien s’opposent ingénieusement aux poires d’angoisse et à lier par de rimes peu inattendues des vers qui vont librement de cinq syllabes à quinze. […] De telles gens ne sont ni parents, ni amis, ni citoyens, ni chrétiens, ni peut être des hommes : ils ont de l’argent. » — Il est ainsi. […] Ouvrez-les : c’est le Combat spirituel, le Chrétien intérieur et l’Année sainte ; d’autres livres sont sous la clef. […] Elle n’a rien dit, selon son habitude, depuis deux actes ; au dénouement heureux et quand on est débarrassé de Tartuffe, tout le monde a son exclamation ; Dorine en bonne chrétienne : « Que le ciel soit loué ! 

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