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1758. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »

Voilà l’idée de la logique, et il est clair qu’elle a, au même titre que les autres sciences, sa matière réelle, son domaine distinct, son importance visible, sa méthode propre et son avenir certain.

1759. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »

Ainsi, tout allait au gré de ses désirs, et sans doute, lorsqu’il jetait ses regards sur le passé, il était bien excusable de se livrer à quelques illusions pour l’avenir.

1760. (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine

Quels sont ceux, en effet, qui prétendent qu’on doit prêter aux lettres qu’on écrit une attention continuelle en vue de l’avenir, et prévoir que le billet qu’on adresse à sa maîtresse est susceptible, un demi-siècle plus tard, de voir le jour ?

1761. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332

Pour Carpeaux comme pour tous les gens de talent et d’avenir de ce temps-ci, il n’y a pas d’idéalisation du beau, il n’y a que sa rencontre et sa perception.

1762. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) » pp. 40-106

De ces trois intentions, la première se marque surtout dans les Discours du brave La Noue, si l’on ne saurait être en effet plus soucieux que cet homme de guerre de l’intégrité des mœurs, de l’éducation de la jeunesse, et de l’avenir de son pays.

1763. (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill

Voilà l’idée de la logique, et il est clair qu’elle a, au même titre que les autres sciences, sa matière réelle, son domaine distinct, son importance visible, sa méthode propre et son avenir certain.

1764. (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302

Si sur notre avenir vos dieux ont quelque empire Quelle indigne pitié divise leur courroux ? […] Car, il évoquait à propos de ce poète, ces âmes violentes et malheureuses que le destin sacrifie à l’avenir.

1765. (1884) Propos d’un entrepreneur de démolitions pp. -294

Il admirait de Maistre et s’admirait lui-même, comme reflets du même soleil égal à plusieurs ; (nec pluribus impar) mais, à ses yeux, c’eût été le comble du délire de simplement supposer qu’une créature de Dieu, dans toute la durée des siècles, pût s’élever jusqu’à ces divins modèles qui raturèrent d’avance, il y a deux cents ans, tout l’avenir de l’esprit humain. […] Tel est l’avenir amèrement prophétisé par moi, entrepreneur de démolitions, actuellement sans ouvrage.

1766. (1890) Impressions de théâtre. Quatrième série

Joad ayant été nommé grand prêtre, Mathan a reconnu qu’il n’y avait plus d’avenir pour lui dans l’opposition et a passé au gouvernement, armes et bagages. […] Je ne vous rends responsable de rien, ni dans le passé, — ni dans l’avenir. » Ce n’est pas, assurément, que ce soit une grande hardiesse, ni une idée bien originale que ce silence de la vieille « voix du sang ». […] … » Montmorin l’interroge sur ses rêves d’avenir.

1767. (1914) L’évolution des genres dans l’histoire de la littérature. Leçons professées à l’École normale supérieure

Laharpe lui-même — et le premier peut-être, — Mme de Staël, Chateaubriand y ont aidé, comme vous l’avez vu ; et après eux .Cousin, Guizot, Villemain, d’autres encore ; mais l’homme dont on doit dire qu’après l’avoir été de son vivant, il demeurera dans l’avenir l’expression la plus originale, sinon la plus complète, de ce renouvellement de la critique, c’est l’historien de Port-Royal et l’auteur des Causeries du Lundi. […] L’avenir nous dira s’il exagérait.

1768. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Senecé écrivit au bas de son portrait : Ce bel esprit eut trois talents divers, Qui trouveront l’avenir peu crédule : De plaisanter les grands, il ne fit point scrupule, Sans qu’ils le prissent de travers. […] Je songe à l’avenir, dont tu n’es pas garant : Du moins si l’un me quitte, un autre me reprend. […] Cette comtesse de Crissée avait tellement fatigué la Cour de ses procès, que le Parlement de Paris lui fit défendre d’en intenter à l’avenir, sans l’avis par écrit de deux avocats désignés ad hoc.

1769. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre II. Dryden. »

Les vérités générales atteignent la forme définitive qui les transmet à l’avenir et les propage dans le genre humain.

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