— La Revue des Deux Mondes publie un très-intéressant travail du comte Alexis de Saint-Priest sur la destruction des jésuites en Portugal, en Espagne, en France et à Rome, vers le milieu du dernier siècle ; c’est pour l’auteur une occasion de soulever un coin du voile qui recouvre encore l’histoire diplomatique de ce temps-là. […] M. le comte Alexis de Saint-Priest est l’auteur d’une Histoire de la royauté depuis Auguste jusqu’à Hugues Capet, où il entrait beaucoup d’érudition et de talent. […] Crétineau-Joly : cet auteur est déjà connu par une Histoire des guerres de la Vendée, dont la première partie est des plus intéressantes ; il appartient au parti légitimiste et religieux ; on le loue comme écrivain plus qu’à d’autres égards ; il a eu un procès scandaleux avec M. de Genoude pour injures et calomnies réciproques, et on a été tout étonné de les voir sortir de l’audience bras dessus bras dessous. […] Lebrun, l’auteur de Marie Stuart, vient de recueillir ses œuvres complètes : deux volumes ont paru, dont le premier contient les tragédies d’Ulysse, de Marie Stuart et le Cid d’Andalousie, imprimé pour la première fois ; le second volume contient le Poëme de la Grèce et des odes qui s’y rapportent, ainsi qu’un poëme sur Napoléon.
Il s’en faut bien que cet Auteur soit aussi inégal dans sa prose. […] L. de F. traite cet Auteur d’Hypocrite de mœurs. S’il est vrai que la Mothe soit l’Auteur des Couplets qui ont occasionné la disgrace de Rousseau, comme il est vrai que Rousseau ne les a pas faits, il est incontestable que cette imputation lui convient ; mais en attendant que ce mystere soit débrouillé, il n’est pas moins vrai que M. de la Mothe étoit un homme qui avoit eu le talent de se faire beaucoup de partisans dans la Société. […] C’est dommage que le style du Panégyriste ne réponde pas à la sagesse de sa critique : il est communément froid & maniéré, par l’affectation puérile de l’Auteur à vouloir toujours donner à ses pensées une physionomie fine & spirituelle.
Plus fleuri, plus gai, plus amusant que l’Auteur des Géorgiques, il en a la précision, & quelquefois même l’élévation & la force ». […] N’est-ce pas encore plus dans la lecture des bons Auteurs, que dans la conversation & le commerce de la Société ? […] Ménage prononçoit l’Italien d’une maniere ridicule, parce qu’il l’avoit appris sans maître & qu’il n’avoit jamais été en Italie ; il a pourtant fait des Vers Italiens qui, de l’aveu de tout le monde, n’auroient pas été désavoués par les meilleurs Poëtes d’Italie, & que M. de Voltaire * lui-même trouve fort supérieurs aux Vers François que nous avons de cet Auteur. […] L’Abbé Mallet, qui a fondu la plus grande partie de ces Réflexions dans les Principes pour la lecture des Orateurs, & dans les Principes pour la lecture des Poëtes, auroit dû, par reconnoissance, en faire hommage à l’Auteur.
Dans l’état où sont aujourd’hui toutes ces questions profondes qui touchent aux racines mêmes de la société, il semblait depuis longtemps à l’auteur de ce drame qu’il pourrait y avoir utilité et grandeur à développer sur le théâtre quelque chose de pareil à l’idée que voici. […] Voilà ce que l’auteur de ce drame a tenté de faire. […] Le drame, comme l’auteur de cet ouvrage le voudrait faire, et comme le pourrait faire un homme de génie, doit donner à la foule une philosophie, aux idées une explication désintéressée, aux âmes altérées un breuvage, aux plaies secrètes un baume, à chacun un conseil, à tous une loi. […] L’auteur ne se dissimule, comme on voit, aucun des devoirs austères du poète dramatique.
Ce serait une sottise de le croire puisque nous voyons la célébrité sourire à tant d’auteurs médiocres et d’écrivains détestables. […] Paul Alexis, qui confond si naïvement Duranty avec l’auteur de Germinal ? […] Personne ne se doute, dans le public, de la science et de la patience que certains auteurs dépensent de nos jours. […] Aussi la lecture de cet auteur est-elle plus bouleversante que pacifiante, et son génie plus dramatique qu’harmonieux. […] L’auteur croit au perpétuel printemps des âges.
Le XVIIIe siècle a eu des douzaines d’auteurs dramatiques, qui ont écrit des centaines de pièces. […] Supposez qu’un critique, ayant à parler des auteurs dramatiques du mois, se trouve avoir, avec tous, commerce d’amitié ou de camaraderie. […] Mais il faut poursuivre, et il semble que l’auteur ait éprouvé, ici, quelque embarras. […] Et puis, l’auteur de Catherine s’est si bien mis en règle avec la vertu qu’on lui peut passer quelques licences. […] Et Catherine suffisait si bien à nous garantir la moralité de l’auteur !
L’auteur était alors jeune, trop jeune peut-être pour un pareil sujet. […] Telle était la question que l’auteur se faisait à lui-même en terminant son ouvrage. […] La situation où a vécu cet auteur a nui à ses ouvrages. […] La vanité des autres auteurs était tout extérieure. […] L’auteur semble n’avoir jamais rien à faire avec aucun préjugé de parti.
L’auteur de l’Histoire des oracles a mis, dans cette seconde partie, le même agrément que dans la première. […] Cette plaisanterie & l’Histoire des oracles pensèrent être fatales à leur auteur. […] Le jésuite se flatta d’avoir abbaissé l’audace des auteurs de La Bibliothèque choisie & de la République des lettres ; mais les plus grands ennemis du P. […] L’auteur eut une défense expresse de la faire imprimer, soit en France, soit ailleurs. […] L’auteur s’y propose trois objets, 1°.
— mais d’un royaliste absolu et incompatible, qui croit à une vérité et qui ne veut pas que jamais — et quelles que soient les circonstances — cette vérité puisse mettre sa main pure dans la main souillée de l’erreur ; ce livre taillé à pic contre la révolution, les révolutionnaires, absolus comme l’auteur du livre est royaliste, le retourneront comme un argument formidable contre cette royauté détestée par eux, et que des secondes vues, aussi incertaines en France qu’en Écosse, croient voir poindre, comme un fantôme qui revient, à travers l’effrayante et vivante réalité que l’on appelle la République. […] Et, comme il s’agissait de roi et de monarchie, l’auteur de la Reine Blanche, saint Louis et le comte de Chambord 44 a pris celui-là qui est roi par le droit héréditaire de sa naissance, et il s’est demandé s’il serait le roi de cette monarchie chrétienne qu’il faudrait ressusciter contre la révolution qui l’a tuée, et ressusciter assez forte pour ne pas permettre à cette révolution de la tuer une seconde fois. En d’autres termes, il a voulu savoir si le comte de Chambord avait en lui l’esprit séculaire et chrétien de l’ancienne monarchie française, et si son éducation, ses idées et ses actes, qui ne sont encore que des paroles et des déclarations brillantes de loyauté, ne brillent pas trop aussi de cet esprit moderne inquiétant pour sa politique dans l’avenir, au cas où la France le reconnaîtrait un jour pour son roi moins pour une loyauté à laquelle elle ne se fierait peut-être pas, si elle était seule, que pour cet esprit moderne qui s’appelle, par duperie ou par trahison, « le libéralisme », mais qui n’est au fond que l’esprit même de la révolution… Recherche douloureuse, dans laquelle l’auteur du livre que voici a tenu le flambeau d’une main ferme ! […] Ce livre n’a été écrit dans l’intérêt d’aucun parti, pas même celui de l’auteur. […] Voilà ce que l’auteur de la Reine Blanche, saint Louis et le comte de Chambord, a voulu dire, dans un livre clair et calme qui a parfois la majesté sacerdotale.
Mais l’auteur de La Ciguë et de Gabrielle ne se contente pas d’être un faiseur de comédies faciles, un Aristophane inoffensif et lâché d’une époque qui n’aime l’énergie que sous les murs de Sébastopol : il est aussi poète lyrique et élégiaque à ses heures. Il a publié un volume qu’il intitule, avec assez de fatuité : Poésies complètes 18, et dans lequel l’esprit de l’auteur et ses forces vives se sentent mieux. […] Il est d’une nature plus virile, plus à tous crins, que celle de l’auteur des Poésies complètes. […] Pas plus que l’auteur des Contes d’Italie, de Namouna et de Mardoche, il ne se soucie de la moralité poétique ou humaine ; mais, au sein de la débauche que sa muse (une sous-lorette !) […] Les Traditionnelles, publiées à la date de 1857, sont un recueil de vers souvent pleins de largeur, d’élévation, de sentiment chrétien qui est une poésie, — mais auquel l’auteur n’en ajoute pas une autre, — de mouvement lyrique accentué, mais dans une sphère d’idées déjà parcourue.
Il la condamna sur le seul nom des auteurs. […] Le nom même de l’auteur du scandale ne s’y trouve pas. […] Comment ses auteurs ne l’ont-ils pas prévu ? […] Elle condamna la thèse & son auteur dès le 27 janvier 1752. […] Elle partage avec eux la bile de l’auteur.
On a de cet Auteur un Poëme, intitulé les Devinailles. Il a cru donner un grand exemple de modestie, en se bornant à un titre si court, du moins a-t-il cru s’en faire un mérite, comme il le paroît par cette Epigraphe propre à servir de leçon pour les Auteurs entichés de la manie des longs titres & des frontispices fastueux. Va, mon petit Livret, je ne charge ton front D’un titre ambitieux, comme maints Auteurs font ; Je hais l’Architecteur qui, privé de raison, Fait plus grand portail que toute la maison.