Ce sont des animaux disparus, des types reconstitués.
Vitellius, comme on sait, fut le plus gourmand des empereurs : quelquefois on rassemblait pour sa table, de tous les points de l’empire, force gibier de toute espèce, et de chaque animal on prenait seulement la cervelle, ou quelque autre partie délicate, pour offrir dans un seul plat à cet empereur gastronome un extrait de tout ce que la voracité humaine peut désirer.
Les animaux y sont petits, mais d’une douceur extrême.
L’homme est un animal plus sensible que raisonnable.
Il se plaît en réalité avec les animaux ; lui aussi, il vit avec eux à sa manière : Vous connaissez ce quai nommé de la Ferraille, Où l’on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs : À mes fables souvent c’est là que je travaille… On nous le montre aussi logé à l’hôtel de Toulouse, ayant sa bibliothèque tout près d’une volière peuplée d’une multitude d’oiseaux, sujets vivants de ses Fables.
Rulhière, toujours occupé de son sujet de comédie, comme l’autre de sa lettre, continue de définir Jean-Jacques et de montrer à Dusaulx quelle chimère et quelle vanité d’amour-propre (sous forme d’enthousiasme) il y a de sa part à prétendre consoler un pareil homme : Mais, de bonne foi, qu’espérer d’un homme qui en est venu au point (la chose est certaine) de se méfier de son propre chien, et cela parce que les caresses de ce pauvre animal étaient comme les vôtres trop fréquentes, et qu’il y avait là-dessous quelque mystère caché ?
Mais ceux-ci le repoussent comme un civilisé et un intrus, et il s’en revient au château mourir de douleur et de désespoir, maudissant à la fois l’animal et l’homme, farouche et inconsolé : À sa franche nature, oh !
Il nous a entretenus des Harmonies de la nature, qu’il nous a montrées jusque dans la poésie française qui, en admettant la rime masculine et la rime féminine, avait l’avantage, comme toutes les espèces du règne animal et végétal, de réunir les deux sexes.
Une de ses pensées encore, et qui est comme la conclusion qu’un lecteur du monde pouvait tirer de son livre, c’est que « l’homme, sans la dévotion, est un animal sévère, âpre et rude » ; et, sans la dévotion, « la femme est grandement fragile et sujette à déchoir ou ternir en la vertu ».
Ces vignettes representent des hommes, des animaux, des bâtimens, des chasses, des ceremonies et plusieurs points de l’histoire morale et naturelle de l’égypte ancienne.
Ces découvertes qui nous ont fait connoître l’Amerique et tant d’autres païs inconnus, enrichissent la botanique, l’astronomie, la médecine, l’histoire des animaux, en un mot, toutes les sciences naturelles.
Mais tel qu’il était, — les chats observent, ce sont des animaux d’affût, — il pouvait observer et minuter ses observations.