Cette perte inattendue l’affligea si profondément, que ses amis craignirent un instant pour sa raison. […] Les amis de M. […] Dundas, depuis lord Melville, l’un des plus fidèles amis de Mackenzie. […] Ses amis s’en plaignent, et je ne suis pas sûr qu’ils aient raison. […] Quand il s’est bien moqué de ses amis, qu’il aime d’ailleurs et qu’il oblige autant qu’il est en lui, il se moque de lui-même.
Faut-il dire avec je ne sais plus qui que le critique ne doit pas avoir d’amis : cruelle condition, supplice véritablement inhumain ! […] Je vous le souhaite pour ami plutôt que pour ennemi. […] Mais ceux qui ont eu la sottise de vouloir relever la condition du peuple, ô mes amis, comme il les accommode ! […] Reconnaissez-vous à tous ces traits l’ami de la beauté sobre, telle que la Grèce ancienne l’a conçue et réalisée ? […] qu’il n’a jamais été coupable de faiblesse à l’égard d’un ami ou d’un écrivain coudoyé dans un salon ?
Il les échangeait pour des manuscrits : « Nous ne t’envoyons pas de sphère, écrivait-il à un de ses amis. […] Malgré les regrets de ses nombreux amis, et les efforts qu’on fit à Béziers et dans d’autres villes pour le retenir, il partit. […] « Ô mes amis ! […] J’ai beaucoup d’amis ; mais pauvres sont leurs dons : c’est une honte à eux si, pour ma rançon, je suis deux hivers prisonnier. […] au milieu du treizième siècle, la faveur de cette famille, amie des lettres, était toute pour la Provence.
« Ils ne convient presque jamais leurs amis pour se régaler ensemble, de sorte qu’ils ne font aucun excès ». […] L’un est une anecdote qu’un de ses amis lui a contée et qu’il à aussitôt écrite. […] Mais quand une vie a été noble, un fidèle ami peut se croire autorisé à la raconter, même en dépit de celui qui n’est plus. […] Clément a rendu service à la mémoire de Gleyre, à ses amis, à tous ceux qui aiment la beauté des sentiments intimes ou des formes visibles. […] Il fallut qu’un de ses amis se proposât à lui, devint son homme d’affaires, se fit adresser les acheteurs ; cet ami, ayant dirigé de vastes travaux d’art, était expert et autorisé dans la matière ; d’ailleurs très franc, très décidé et grand admirateur de Gleyre, il put parler haut, relever les prix.
J’arrive au théâtre, je cause avec les amis, et particulièrement, je me rappelle très bien, avec les amis de la maison. […] Vous avez lu L’Ami des femmes, et vous l’avez vu jouer. […] Tu vas voir ça, mon ami ! […] La Chaussée a l’idée de L’Ami des femmes. […] Nous n’aurions pas brillé à cette époque, mes amis.
Il contient les lettres écrites à sa famille et à ses amis par le futur auteur des Origines de la France contemporaine entre 1847 et 1853, c’est-à-dire, puisque M. […] J’y vois bien plutôt, avec un autre de mes jeunes amis inconnus, M. […] Elles sont déjà comblées puisqu’elles m’ont valu de votre part cette belle lettre trop flatteuse, et dont vous remercie votre dévoué confrère et ami. […] J’arrive, mon cher ami, à l’objet propre de notre discussion. […] J’ajoute que vous seriez le premier, mon cher ami, à le leur déconseiller.
Benoît a été trop partial en jugeant Decamp et les amis. […] Tout de suite il prend un grand ascendant sur ses amis Ogareff, Biélinski, Katkoff et même Herzen. […] Il est chargé d’y propager la révolution, il va d’abord à Leipzig où il rencontre son ami Arnold Ruge. […] Malgré ce malentendu, tous deux restent amis. […] Je sais gré aussi à son ami M.
Vous ajoutez un tyran sanguinaire, un ami sensible, courageux et vertueux, un confident sournois et perfide, des comparses d’un acabit plutôt équivoque. […] — Voyons, voyons, mon ami, pas de mauvaise plaisanterie. […] C’était son ami, le sculpteur Aimé Millet, qui n’était encore qu’un stagiaire de la gloire artistique. […] Maurice Bouchor et ses amis ont entrepris de lire les œuvres les plus connues de la littérature française. […] Nous en remercions d’autant plus nos correspondants et amis que les matériaux qu’ils nous ont fournis serviront à alimenter la campagne qui n’est qu’à ses débuts.
Dans cette rue, les rez-de-chaussée commerçants ne sont ni des boutiques ni des magasins ; les amis du moyen âge y retrouveraient l’ouvrouère de nos pères en toute sa naïve simplicité. […] Par la petite grille, destinée à reconnaître les amis au temps des guerres civiles, les curieux pouvaient apercevoir, au fond d’une voûte obscure et verdâtre, quelques marches dégradées par lesquelles on montait dans un jardin que bornaient pittoresquement des murs épais, humides, pleins de suintements et de touffes d’arbustes malingres. […] Pendant que ses amis sont là, il reçoit une lettre de son frère de Paris, qui lui apprend qu’il a fait faillite et qu’il va se tuer ; il lui recommande sa femme et son fils. […] Son notaire et ami Cruchot força la porte et lui révéla que ses sévices pouvaient contraindre sa fille, désormais majeure, à demander la licitation de ses biens. […] c’est ça, dit-il en empochant les louis ; vivons comme de bons amis.
Où courez-vous si vite, mon jeune ami ? […] Feustel et Gross, et quelques amis, il décida que le Théâtre de Fête serait à Bayreuth. […] L’activité de Richard Wagner et le dévouement du roi de Bavière sauvèrent l’œuvre : le Maître donna, dans les principales villes d’Allemagne, au profit du Théâtre de Bayreuth, des concerts, qui lui gagnèrent deux cent mille marks, et le « Royal Ami » intervint, chaque fois que ce fut nécessaire. […] Amateur de musique et violoniste, ami d’Ernest Chausson, il est un fidèle des concerts wagnériens de Colonne au Châtelet. […] Grand ami de Huysmans, leur correspondance nous éclaire sur sa perception du compositeur allemand.
Godefroy Nickleby et sa femme étaient pauvres et sans amis, — Dickens ne peut s’empêcher, dès qu’il a sommairement énoncé ces incidents, de s’agiter, de s’exalter, de prendre parti pour ou contre, de les considérer sous les plus étranges et imaginaires aspects, de les compliquer, de les grossir et de les dénaturer, de façon à révéler le plus verbeusement possible, ouvertement ou avec des façons détournées et artificieuses, la sorte d’impression que lui font ces événements et d’autres. […] Plus tard, dans les romans que nous préférons, quand Dickens, plus las et plus calme, se fut fatigué de se trop mêler à ses livres, dans Les Grandes Espérances, dans L’Ami commun, il a réussi à peindre, dans le gris et le glauque, quelques beaux sites de marais, de grandioses tombées de nuit sur le lent cours de la Tamise. […] Les deux bateliers qui, dans L’Ami commun, s’emploient à la sinistre tâche de repêcher dans la Tamise les cadavres des noyés, sont ainsi dessinés par phrases fragmentaires, par allusions discrètes et présentent d’étranges airs de vie. […] Même les livres plus sombres de la dernière période, Les Temps difficiles, Les Grandes Espérances, L’Ami commun, ne sont pas entièrement dénués de ce comique sans fiel, de cette veine de drôlerie innocente et fine, de ce fun, comme disent les Anglais, qui a fait assurément beaucoup pour le grand succès populaire des livres de Dickens La raillerie n’est pas toujours aussi bénigne chez ce romancier, et souvent il emploie la caricature à son but propre, à tourner en dérision les choses qui l’indignent. […] Usant de cet art sobre et puissant des indications disconnexes que nous avons appris à connaître, employant quelque solennité de ton, s’abandonnant à tout le morose d’une imagination qui s’était lassée de trop d’humour, Dickens composa dans Les Grandes Espérances, dans L’Ami commun, Le Mystère d’Edwin Drood, dans certaines parties de Dombey et fils, de La Petite Dorrit, quelques épisodes d’une sinistre beauté, puissamment, écrits, et dans lesquels, par aventure, il atteignit du même coup la force d’un réalisme presque profond, et l’intérêt intense du fantastique.
à toi qui es partout la voie droite, qui as guidé l’armée fidèle ou par la nuée obscure ou par le feu, qui as frayé la route à tes amis entre les flots ouverts, et enseveli Pharaon sous les ondes ! […] Accorde-moi voyage prospère, et bon ange pour guide et pour défenseur, afin qu’à l’abri des périls de la nuit et du jour, donnant à mes fatigues un terme favorable, parti sain et sauf de la maison, il m’y ramène de même, près de mes proches, de mes amis semblables à moi, et que, nuit et jour, libre et tranquille, je te prie en paix, dans une vie sans mélange de mal, tendant vers toi sans cesse les ailes de mon âme, ô lumière de la vie ! […] Comme les poëtes lyriques de l’antiquité profane, l’évêque persécuté ou même le solitaire aura donc des vers accusateurs contre ses envieux, de touchants appels à ses anciens amis, et parfois même des cris de colère et d’anathème, des ïambes de pieuse indignation. […] Ainsi j’ai encouru la haine des hommes légers, qui ont livré sans scrupule la chaire pontificale aux amis de la fortune a et du temps. […] Né vingt ans après et arrivé tard dans l’Église, l’évêque de Ptolémaïs, le disciple et le fidèle ami de la savante Hypatie, le seul grand lettré de l’Église, depuis Origène, qui, dans ces temps de fondation fervente, n’ait pas reçu le nom de saint, le platonicien Synésius mérite aussi d’être étudié comme poëte philosophe et religieux.