Ajoutons-le : dans cette inégale mais forte civilisation du seizième siècle, où la vie était partout et s’accroissait par la division même, une ville de province, justement citée aujourd’hui pour son École de cavalerie, avait alors son éditeur de Pindare, Jean Benoist, docteur en médecine, professeur de langue grecque à l’Académie royale de Saumur.
« Pauvre petit, ajoutait Veuillot, qui contait l’aventure, tu n’avais lu que M. […] J’ajouterai même que M. […] Il a dit, dans un accès de généreuse éloquence : — Assez de toutes les saletés du roman d’analyse ; assez de la boue dont les naturalistes, sous prétexte de vérité, nous éclaboussent chaque jour… Silence à Stendhal, à Balzac, à Goncourt, à Daudet, à Zola… Allez-vous-en, vous qui voyez, qui sentez, qui pensez… Et s’adressant aux Français, il ajoute : — Voulez-vous reconquérir votre foi, votre jeunesse, l’amour de la patrie, tous les sentiments sympathiques et chevaleresques qui fleurissaient jadis au cœur des hommes ? […] Il ajouta, d’une voix devenue tout à coup triste : — Il est mort il y a déjà quelque temps, le pauvre cher monsieur… Et c’est grand dommage, allez… Parce que c’était un bien brave homme… et simple… et doux avec tout le monde… En voilà un, par exemple, qui n’était pas fier. […] Jules Huret, en disant : « La littérature est une préoccupation médiocre » ; on pourrait ajouter : « et une grande mystificatrice ».
Paganisme, Chrétienté, Génie national, auxquels nous devrons ajouter le mouvement scientifique (qui, remontant aux époques immémoriales de Prométhée et de l’inventeur de la charrue, pour aboutir à Képler et Ampère, modifie tous les jours la nature par ses nobles découvertes), voilà les quatre grandes traditions que doivent rénover pour une définitive synthèse, les jeunes et candides esprits, soucieux d’une œuvre humaine, conforme à la nature. […] Ajoutons qu’il ne nous donne à cette affirmation aucun prétexte.
En effet, dans son principal ouvrage contre les quiétistes20, Bossuet cite un certain nombre de passages des mystiques orthodoxes où il est question, en termes assez énigmatiques, de la suppression des « discours » pendant la « pure contemplation » ou dans l’« oraison de transport », qu’il appelle lui-même « une espèce d’extase » ; cet état d’âme, Bossuet ne le connaît pas par lui-même ; il en cherche dans les textes autorisés une définition précise, qui puisse être opposée aux fausses descriptions des quiétistes ; or voici quelques-unes de ses citations : un confesseur de sainte Thérèse rapporte que l’oraison de cette sainte « était de faire cesser les discours par intervalles pour la présence de Dieu » ; le même Père ajoute que « ce silence de l’âme et cet arrêt attentif en silence ne fait pas cesser de tout point les actes des puissances (de l’âme), parce que cela est impossible » ; la Mère de Chantal « réduisait la suppression des actes de discours… au temps de l’oraison ». […] Il ajoute à tort : l’écriture « parle aux yeux » ; parler aux yeux, c’est éveiller des images visuelles.
A cela s’ajoute une absolue maîtrise de la forme verbale. […] À cette communauté s’ajoutent Alexandre Mercereau (alias Eshmer Valdor), en Russie jusqu’en mars 1907, et Lucien Linard, directeur technique de l’imprimerie qui doit assurer leur subsistance.
Et moi, son maître et son vieil ami, je crois aussi qu’il a ajouté de nouveaux matériaux, et d’une vraie valeur, à cette tâche filiale qui est l’histoire de la pensée française. […] Prétend-on sincèrement classer comme Germains des écrivains qui, toujours, ont pensé et écrit en français, dont le rythme est réfractaire à la langue allemande (les meilleures traductions de Verhaeren — et il y en a d’excellentes — ne savent rendre fidèlement ni ses élans, ni ses exaltations), mais surtout des écrivains marqués nettement de notre culture à nous, Latins17 et, j’ajoute, qui ne pouvaient point l’éluder. […] J’aime peu Les Aubes et Philippe II qui n’ajoutent rien à la gloire de Verhaeren, mais Le Cloître et Hélène de Sparte méritent une belle destinée. […] À l’enthousiasme des littérateurs s’est ajouté, depuis peu, un élément tout nouveau de succès.
Un ami de l’ancien Balzac, le prieur Ogier, justifiant un jour son ami du reproche de plagiat qu’on lui faisait, citait l’exemple des prédicateurs, lesquels, disait-il, prennent partout chez les Pères sans qu’on leur reproche de piller, et il ajoutait agréablement : « Nous autres, prédicateurs, qui volons comme sur les grands chemins… » On pourrait dire la même chose des professeurs, lesquels, n’ayant en vue que l’utilité des écoutants, prennent partout sans scrupule tout ce qui est bon à dire, et ils font bien.
Les barrières du champ clos n’existant plus, ces talents ont pu, sans infidélité, aller à leur tour dans tous les champs de l’avenir, qui déjà, de bien des côtés, s’ensemençaient sans eux ; ils ont pu arriver à temps, et là, en perspectives sociales, en espérances, en images sublimes, prélever, par droit de génie, toutes les dîmes glorieuses, qu’ils ajoutent chaque jour à leurs vieilles moissons.
Retraçant avec complaisance les artifices divers par lesquels les femmes savent, dans leur toilette, rehausser ou suppléer la beauté et tirer parti de la mode, il ajoute en une image heureuse : « et avec tout cela, l’habit propre comme la feuille autour du fruit. » Amour, au dire d’Apollon, est le mobile et l’auteur de tout ce qu’il y a d’aimable, de galant et d’industrieux dans la société ; il est l’âme des beaux entretiens : « Brief, le plus grand plaisir qui soit après Amour, c’est d’en parler.
Les vers y auraient peu ajouté, je pense, pour l’éclat et le mouvement ; ils auraient retranché peut-être à la fermeté et à la concision.
XX Non, cela ne serait pas durable, parce que la France ne supporterait pas longtemps ce poids d’une puissance de trente millions d’hommes ajouté au poids qu’elle supporte déjà du côté de l’Allemagne ; et ne vous y trompez pas, Italiens des autres États de la péninsule !
prenez de l’aïeul notre âme héréditaire, Enfants, gardez-la bien sans que rien ne l’altère ; Au sang qu’il me donna je n’ai rien ajouté, Mais je vous ai transmis sa ferme loyauté.