Il a un maître faible, mais assez judicieux, à persuader, à convaincre ; avant d’agir, il démontre. […] En voyant l’extravagante fortune et le peu de conduite de l’adversaire, il sentait dans son bon sens qu’il ne s’agissait que d’attendre et de durer : « Il n’est pas de la France comme des autres pays, pensait-il.
* * * La postérité, qu’il faut toujours invoquer lorsqu’il s’agit de juger un grand mort, ne sera pas impressionnée comme nous le sommes par l’étroitesse du champ où volontairement, sans doute, Émile Augier a contenu son fier et honnête génie. […] Il s’agit du procès Saladin : empoisonnement d’un prêtre par le moyen des saintes espèces.
Les antiquaires prétendent que c’est la destinée de toutes les peintures anciennes, qui durant un grand nombre d’années ont été enterrées en des lieux si bien étouffez, que l’air exterieur ait été long-temps sans pouvoir agir sur elles. […] Nous donnons l’idée du peintre inconnu en le comparant aux peintres connus, et cette voïe est la meilleure voïe de description quand il s’agit des choses qui tombent sous le sentiment.
mais je les maintiendrai sur leurs tabourets jusqu’au dénouement, — et, je vous le jure, ils agiront encore moins que les vôtres. […] C’est là un sentiment fort élevé, et même entaché quelque peu de poésie. — Il s’agit de l’accommoder à la façon réaliste.
Dès qu’il s’agissait de coordonner les théories de ses différents écrivains, on sentait qu’une dislocation était inévitable. […] « Pour nous, l’Art, c’est la Toute-Science, c’est un rapport numérique que l’intuition fait quelquefois découvrir, mais qui est déterminé par des lois mathématiques qu’il s’agit de formuler.
Tout, de même que Mme George Sand représente l’imagination dans les Lettres françaises, tout de même Mme Daniel Stern, qui a l’esprit très sec, représente la raison, l’abstraction, la métaphysique, qu’on ne peut pas dire tombées en quenouille, quand il s’agit d’elle, car Mme Stern n’en a jamais filé une. […] Méditez, pensez, agissez… », Ailleurs, elle diminue les mères.
C’est un génie clair comme le jour et, s’il est profond, c’est comme l’espace : on voit jusqu’au fond de sa profondeur, Seulement, il faut y regarder, et c’est — il faut le répéter sans cesse quand il s’agit de Saint-Bonnet, — ce qu’on n’a pas fait jusqu’ici. […] Sans ce mal de la vie ici-bas, qui est toute la vie, l’homme n’agirait pas : « La liberté, ce pouvoir d’être cause, — dit, avec sa profondeur perpétuelle, Saint-Bonnet, — cette faculté du mérite, exige que l’homme se refasse lui-même.
Comment agissent-elles les unes sur les autres ? […] Comment un fait les détermine-t-il à agir ?
Quand, à force de folies et de crimes, les Stuarts et leurs conseillers eurent réuni contre eux, dans une haine commune, anglicans, presbytériens et puritains, les grands seigneurs anglais comprirent qu’il était temps d’agir, et entrèrent en pourparlers avec Guillaume.
Ces sortes de génies, qui ont le don de s’oublier eux-mêmes et de se transformer en une infinité de personnages qu’ils font vivre, parler et agir en mille manières pathétiques ou divertissantes, sont souvent capables de passions fort ardentes pour leur propre compte, quoiqu’ils ne les expriment jamais directement.
Il ne s’agit pas de faire double emploi avec la Bibliothèque de la ville et avec les Archives départementales, mais de faire lien.
Il est des passions qui n’ont pas précisément de but, et cependant remplissent une grande partie de la vie ; elles agissent sur l’existence sans la diriger, et l’on sacrifie le bonheur à leur puissance négative ; car, par leur nature, elles n’offrent pas même l’illusion d’un espoir et d’un avenir, mais seulement elles donnent le besoin de satisfaire l’âpre sentiment qu’elles inspirent ; il semble que de telles passions ne sont composées que du mauvais succès de toutes ; de ce nombre, mais avec des nuances différentes, sont l’envie et la vengeance.