» Les plus sévères, les purs, n’admettent même pas Thespis, et rappellent que, pour le seul fait d’avoir détaché et isolé dans une pièce un épisode de la vie de Bacchus, l’histoire de Penthée, Solon avait levé son bâton sur Thespis en l’appelant « menteur ». […] Il y a, soit dit en passant, dans cette vitrine plusieurs spécimens d’une bestialité qui serait d’un autre monde, dans tous les cas étranges et inexpliqués, car nous admettons peu, pour notre part, l’hypothèse bizarre des Japonais couseurs de monstres.
Or nous verrons bientôt que, tout bien considéré, il n’est pas possible d’en distinguer moins de six ; la plupart des savants en admettraient même vraisemblablement un plus grand nombre. […] (1) Il faut d’abord remarquer, comme une vérification très décisive de l’exactitude de cette classification, sa conformité essentielle avec la coordination, en quelque sorte spontanée, qui se trouve en effet implicitement admise par les savants livrés à l’étude des diverses branches de la philosophie naturelle.
On a la bonté d’admettre qu’il peut émouvoir et qu’il peut être ému, dans la mesure, il est vrai, de son organisation de Petit Chose. […] Mais nous sommes assez matérialistes aussi pour admettre le déclin des races, leur usé ou leur détraqué par le temps, les excès et les maladies, et c’est ainsi que la Race va rejoindre l’Institution dans la même négation et le même mépris.
C’est ce sentiment qui vit dans leurs cœurs, et que moi-même (si je puis me nommer) j’ai embrassé à mon heure et nourri dans le mien, que je voudrais maintenir, expliquer et confesser encore une fois devant ceux qui ne paraissent point l’admettre et le comprendre.
Entre l’Iliade et l’Odyssée, si l’on y découvre à toute force deux époques bien différentes et que n’ait pu embrasser une seule et même vie de poëte, on pourrait toujours admettre le partage ; l’Iliade serait d’Homère, l’Odyssée serait du premier et du plus grand des homérides.
Nous n’avons jamais jusqu’ici admis une annonce intéressée dans les pages de ce Cours, qui n’est pas un journal commercial, mais une œuvre périodique, destinée à former des volumes de bibliothèque ; nous contrevenons aujourd’hui, pour la première fois, à cette habitude, et nous déclarons sincèrement à nos lecteurs que, bien loin de céder en cela à la complaisance envers l’auteur et le possesseur de ce magnifique atlas, fondement et illustration de toute grande bibliothèque, c’est nous-même qui avons prié M.
Tandis que les savants, les historiens même essaient d’éliminer de la connaissance leurs modifications individuelles, nous sommes forcés, nous, d’admettre les nôtres.
Ces pièces de vers, d’une saveur si exquisément étrange, renfermés dans des flacons si bien ciselés, ne lui coûtaient pas plus qu’à d’autres un lieu commun mal rimé… Avec ces idées, on pense bien que Baudelaire était pour l’autonomie absolue de l’art et qu’il n’admettait pas que la poésie eût d’autre but qu’elle-même et d’autre mission à remplir que d’exciter dans l’âme du lecteur la sensation du beau, dans le sens absolu du terme.
. — C’est comme correctif à cette inégalité des forces du libre arbitre chez les différents individus, que la théologie catholique admet la doctrine de la réversibilité des mérites, de la solidarité universelle des âmes.
Quelques partisans des idées messianiques avaient déjà admis que le Messie apporterait une loi nouvelle, qui serait commune à toute la terre 629.
On peut admettre que des causes permanentes ou presque insensiblement changeantes ont dû produire en tout temps sur les corps et les humeurs des effets à peu près identiques.
Or cela admis, quel matérialisme y a-t-il à suivre les explications physiologiques aussi loin qu’elles peuvent nous conduire.