Son édit de 1679, daté de Saint-Germain-en-Laye, est un acte législatif d’une magnificence incomparable. […] Il faut lire dans le livre de Saint-Thomas tout cet édit de 1679, qui donne plus que n’importe quel acte de sa vie la mesure de la grandeur de Louis XIV… Jamais loi ne fut plus complète, plus largement assise, plus bâtie à chaux et à sable, à ce qu’il semblait, puisque c’était Louis XIV qui tenait la truelle !
En vain nous parle-t-il, mais en passant, d’une monarchie tempérée du xiiie siècle, qui s’était conservée intacte jusqu’au xviie , et assure-t-il que tous les principes qui triomphèrent dans la révolution de 1688 étaient sinon relatés formellement et catégoriquement dans un acte spécial, au moins épars dans d’anciens et vénérables statuts. […] En se montrant juste, il aurait peut-être entraîné son pays à la justice, et il aurait accompli le plus bel acte de l’historien, qui est de venger la vérité outragée, cette vérité qu’il ne faut pas grand courage pour outrager, puisqu’elle est impassible !
L’un et l’autre ont parfaitement absous Lamennais des accusations d’orgueil, d’ambition, de haine et d’envie accumulées sur sa mémoire par ses contemporains, à qui ses actes et ses écrits avaient donné sur lui cette terrible barre. […] C’est elle qui lui fit écrire ce mot d’avenir à la tête de son journal, le plus grand acte de sa vie, et ce fut elle encore qui le fit croire à l’avenir de l’humanité, avec l’obstination d’un utopiste de Bretagne.
Il semble ignorer que Dieu soit un acte pur et ce que c’est même qu’un acte pur !
On a lu l’autre soir la pièce chez l’acteur Bocage : il avait invité force notabilités, et l’on a paru content, surtout du cinquième acte.
. — L’Âme endormie, un acte en vers (1895). — Le Cœur vendéen (1896)
. — Yedda, ballet en trois actes (1879). — L’Herbier, poésies (1887). — La Bataille littéraire, cinq séries (1889-1893). — Une promenade à Versailles (1892). — Causeries sur l’art (1894). — Les Mercredis d’un critique (1895). — Causeries du mercredi (1896). — Ceux qu’on lit (1897) ; un assez grand nombre de pièces de théâtre.
. — La Double Méprise, 4 actes en vers, trad. de Calderon (1898). — Au fil de l’heure (1898). — Femmes nouvelles (1899). — Les Tronçons du glaive, avec Paul Margueritte (1900). — Les Braves Gens, avec Paul Margueritte (1901).
Un heureux concours de circonstances, au premier rang desquelles il est juste de mettre l’acte d’initiative qui a créé en notre faveur un cours régulier de sociologie à la Faculté des lettres de Bordeaux, nous ayant permis de nous consacrer de bonne heure à l’étude de la science sociale et d’en faire même la matière de nos occupations professionnelles, nous avons pu sortir de ces questions trop générales et aborder un certain nombre de problèmes particuliers.
La représentation est bien là, mais toujours virtuelle, neutralisée, au moment où elle passerait à l’acte, par l’obligation de se continuer et de se perdre en autre chose. […] L’indétermination des actes à accomplir exige donc, pour ne pas se confondre avec le pur caprice, la conservation des images perçues. […] Ces deux actes, perception et souvenir, se pénètrent donc toujours, échangent toujours quelque chose de leurs substances par un phénomène d’endosmose. […] On méconnaîtra l’acte originel et fondamental de la perception, cet acte, constitutif de la perception pure, par lequel nous nous plaçons d’emblée dans les choses. […] Par là il est conduit à considérer déjà les qualités perçues de la matière elles-mêmes, les qualités sensibles et par conséquent senties, comme autant de phosphorescences qui suivraient la trace des phénomènes cérébraux dans l’acte de perception.
Entendre ainsi le jugement, c’est retomber dans les notions métaphysiques et obscures de puissance et d’acte, de forme et de matière. […] Dieu est éliminé du monde, en tant, du moins, qu’on le considère comme un artiste produisant par des actes distincts tous les détails de son œuvre. […] Le psychologue cherche dès lors à connaître les actes psychiques par leurs antécédents et leurs conséquents physiques et physiologiques observables. […] Et, suivant la méthode de Descartes, la psychologie expérimentale va du simple au composé : elle se propose tout d’abord de mesurer la durée des actes psychiques, depuis l’acte le plus élémentaire, qui est la réaction simple, jusqu’aux actes plus complexes, tels que la perception d’une différence, l’action de compter, de nommer, le raisonnement de plus en plus compliqué. […] Prédiction possible n’implique pas nécessité, puisque les actes libres peuvent la comporter.
Brizeux, Auguste (1803-1858) [Bibliographie] Racine, comédie en un acte, en vers, avec Raoul Busoni (1827)