Il passe quatre ou cinq mois à Paris, n’allant nulle part, voyant seulement quelques amis, menant la vie d’ours que nous menons tous, Saint-Victor comme lui, et nous comme Saint-Victor. […] Il nous dit, et nous le croyons, que l’Empereur a corrigé les épreuves, que Fould y a travaillé et que Morny a fourni la fin, « la Métropole à Paris », une idée du Mémorial, une idée de l’autre, dont tout cet empire est une contrefaçon. […] Mgr l’archevêque de Paris en a parlé, de ce règne de Jésus-Christ, dans son mandement. […] En revenant, je rencontre, à la gare, Flaubert faisant la conduite à sa mère et à sa nièce qui vont passer l’hiver à Paris. […] Et comme nous lui en offrons 300 francs, le prix auquel nous savions que le mari était à peu près descendu, après l’avoir fait offrir à tous les riches amateurs de Paris, un sec : « Reconduisez ces Messieurs », dit par la femme à une petite fille qui se trouvait dans une autre pièce, nous ôte tout espoir, et nous fait redescendre le misérable escalier, avec la sécheresse de bouche d’une grande émotion.
A l’imitation d’Homére dans l’Iliade, Boiardo a choisi pour son sujet le siége de Paris qu’il substitua à celui de Troye. […] La traduction du premier parut en 1667. à Paris in-12., & celle du second vit le jour dans la même Ville en 1733. deux volumes in-12. […] Cette imitation vit le jour à Paris en 1667. […] in-12., & cette version a eu moins de succès à Paris, que l’ouvrage original n’en avoit eu en Angleterre. […] Amiot, Missionnaire à Pekin, & publié par M. de Guignes, à Paris in-8°. 1770.
. — Le Cerveau de Paris, esquisses de la vie littéraire et artistique (1886). — Entrée de clowns (1886). — Les Bohémiens, ballet lyrique (1887). — Le Défilé (1887). — Parisienne, vers (1887). — L’Amant des danseuses (1888). — Lulu, pantomime avec préface d’Arsène Houssaye (1888) […] Félicien Champsaur connaît à merveille les êtres et les choses du Paris actuel.
Aubert de] Abbé, de l'Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, né en Normandie en 1655, mort à Paris en 1735. […] Ce Ministre, qui croyoit trouver l'Abbé de Vertot à Paris répandu dans le plus grand monde, surpris de ne le voir nulle part, s'informa où il étoit.
Théâtre, tome III, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1905, p. 265. Si par hasard quelqu’un se souvenait d’un roman en écoutant un opéra, l’auteur croit devoir prévenir le public que, pour faire entrer dans la perspective particulière d’une scène lyrique quelque chose du drame qui sert de base au livre intitulé Notre-Dame de Paris, il a fallu en modifier diversement tantôt l’action, tantôt les caractères.
De cette école du presbytère, le jeune Delille fut envoyé à Paris, et vint faire ses études au collège de Lisieux, où on le reçut comme boursier. […] Peut-être sa gouvernante, qui avait pris sur lui un empire absolu, espérait-elle, en le retenant à Paris, se faire dès lors épouser. […] Quoi qu’il en soit, lorsqu’on essayait de sonder ses vrais motifs et qu’on lui parlait de revenir à Paris, il demandait toujours si l’abbé de Cournand y était encore. […] Tous ceux qui habitaient Paris à cette époque ont mémoire de son convoi, qui balança celui de Bessières. […] On est déjà si loin de l’ancienne Université, qu’il n’est pas inutile de rappeler que les colléges de Lisieux et de Beauvais étaient À Paris, tandis que le collège d’Amiens était bien dans cette ville même.
Ce qu’on pense et ce qu’on écrit de beau à Rome, à Ispahan, à Jérusalem, à Pétersbourg, à Vienne, à Londres, à Madrid, à Calcutta, à Pékin, grandit l’humanité pensante à Paris. […] C’est ainsi que, dans une de ces satires immortelles, Barbier flagelle le Paris de 1830 du geste et du ton dont le Dante flagellait la Florence de 1300. […] On ne pouvait donc écrire sous Louis XIV que des satires tout à fait insipides et insignifiantes contre les embarras des rues de Paris, contre un mauvais cuisinier comme Mignot, contre un mauvais rimeur comme Chapelain, contre un mauvais traducteur comme l’abbé Cottin, tristes thèmes pour un vrai génie satirique. […] On crut que l’Horace latin de l’Art poétique, des Épîtres et des Satires, s’était incarné de nouveau à Paris pour châtier les lettres et pour amuser un autre Auguste : on se trompait. […] La satire sur les embarras des rues de Paris n’est qu’une boutade sans originalité, sans grâce et sans sel.
La jeunesse de Londres et de Paris ne rêvait que Dulcinées d’Andalousie. […] C’était dans une rue obscure et tortueuse De cet immense égout qu’on appelle Paris. […] Dans l’une de ces circonstances, je me rappelais trois longs mois d’hiver passés à Paris dans la première fleur de mes années. […] Cette belle personne, poursuivais-je, mourut au printemps ; je n’étais pas à Paris ; j’y revins deux ans après, je parvins avec bien de la peine à me faire indiquer sa tombe sans nom dans un cimetière de village loin de Paris. […] Il a poursuivi des feux follets dans la nuit putride des lagunes de Paris, au lieu de suivre dans le ciel l’étoile immortelle d’une Laure ou d’une Béatrice digne de toi.
Ce sont de vrais mystères de Paris. […] Théodore Burette avait écrit à Eugène Sue une lettre, reproduire en tête de la seconde édition des Mystères de Paris, dans laquelle il disait : « Toutes ces atrocités, toutes ces misères, dont vous vous êtes fait l’historien-poëte, ont frappé nos législateurs ; et si Jean-Jacques Rousseau a mis en baisse le lait des nourrices, vous mettrez en hausse les lois les plus simples de la justice et de l’humanité… Si l’on crée des charges d’avocat du pauvre, à bon droit vous devez être bâtonnier. » — La Démocratie pacifique ajoutait à cette lettre en la reproduisant : « Nous voyons avec plaisir un professeur de l’Université prendre honorablement la défense du livre de M.
[La Revue de Paris (janvier 1834).] […] Et, en réalité, elle fut reine du royaume le plus difficile à conquérir, le plus périlleux à gouverner, le plus impossible à conserver : reine de ce Paris épique, magnanime, railleur, excellent, qui fabrique la poésie de notre siècle et tout ce qui se nomme Esprit dans le monde entier.
J’étais heureux comme dans mon grenier à Londres et plus heureux que dans mon fauteuil de ministre à Paris. […] On ne douta plus à Paris du mérite de l’artisan-poète, après que l’auteur des Impressions de voyage eut, en quatre pages spirituelles et attendries, montré le boulanger dans sa boutique et le chantre dans son sanctuaire.
& béni soit M. le premier Président, & béni soit N. le Procureur Général, qui ont purgé Paris de cette peste ! C’est toi qui es cause que la peste est dans Paris !