Enfin le plus précieux des joïaux antiques, l’agathe de la sainte chapelle de Paris, dont l’explication a exercé le sçavoir de cinq antiquaires des plus illustres, fut faite sous Auguste ou sous ses deux premiers successeurs.
Quoi qu’il en soit, j’avoue qu’avec tout le cas que je fais de leur personne, j’en fais encore plus de leur nation, et que je suis aussi peu curieux d’un Anglais à Paris que je le serais d’un Français à Londres.
Voir l’intéressant ouvrage de Gina Lombroso, La Rançon du machinisme, Paris, 1930.
Il va à Paris, s’amuse, joue, fait des dettes que sa mère a bien de la peine à payer. […] Vers la même époque, il est très répandu à Paris, dans le monde aristocratique ; des femmes s’intéressent à lui ; des copies de ses vers circulent ; on commence à s’apercevoir qu’il est quelqu’un.
La Mentalité primitive, Paris, 1922, pp. 17-18. […] Van Gennep insiste dans son intéressant ouvrage sur L’État actuel du problème totémique (Paris, 1920) — a très bien pu se greffer sur la représentation que nous indiquons.
Il vient à Paris, de bonne heure, non point, comme les talents vigoureux, avec le dessein d’être ceci ou cela, mais avec la volonté d’être quelque chose. […] La grande illusion des philosophes de ce temps a été de croire que Paris pensait pour le monde. L’idée de légiférer à Paris pour l’humanité toute entière en devait sortir. […] Mais Dalembert s’avise de lui écrire : « Rousseau, quoique exilé, se promène dans Paris la tête haute.
En vain, ses amis essayèrent-ils de lui réserver un meilleur accueil auprès de la science française : l’Académie des Sciences de Paris refusa de préparer un rapport sur son travail, qu’on ne jugea pas digne, selon l’expression de Cuvier, d’occuper une académie4.
Il y a, entre autres, une description du vent de la nuit bizarre et puissante, qui rappelle certaines pages de Notre-Dame de Paris.
Bien des choses ont vieilli dans ce poème : le ciel d’abord, qui a été dépeuplé de ses dieux ; les nations ensuite, telles que les Troyens et les Hellènes, petits groupes d’hommes qui n’ont laissé que des cendres sur le cap Sigée et un nom sur les pages impérissables de leur poète ; les mœurs enfin, qui ne ressemblent pas plus aux nôtres aujourd’hui que la barbarie à la civilisation et que Troie ou Argos, bourgades classiques, ne ressemblent à Paris, à Rome, à Constantinople ou à Londres.
Pendant que les triomphes de Moreau amènent à Paris les négociateurs de l’Autriche pour traiter de la paix à la faveur d’une suspension d’armes, l’historien traverse en esprit la Méditerranée et nous transporte en Égypte, abandonnée à son sort par Bonaparte.
Si ces lignes étaient trouvées par vous anonymes dans un volume de vos bibliothèques de Paris ou de Londres, ne les attribueriez-vous pas en conscience à Bacon, à Fénelon, à vos plus pures philosophies, à vos plus éloquentes plumes ?
Notre-Dame de Paris, p. 275.