Georges Nardin a publié diverses études ou critiques d’art et des articles à la Revue contemporaine.
Grâce à ce système d’études intelligentes, les tableaux sont perdus ; mais on sait comment ils étaient faits. […] Quant à la longue étude blanc et noir sur le Demi-Monde, c’est une méchanceté. […] Ce livre se compose d’études faites sur nature ; beaucoup sont intéressantes, quelques-unes sont déplacées, écrites à des époques différentes ; l’assemblage de ces études forme un livre sans ensemble, sans unité. […] Champfleury n’a pas continué et c’est fâcheux pour l’histoire des arts ; peu d’études sont aussi complètes, faites avec autant de sincérité. […] On accuse le réalisme d’être exclusif, de ne vouloir que des études de paysan et de bourgeois.
Mais ceci n’est pas une étude critique.
Il a rapporté, de ces voyages, des études idéales et cependant prises sur nature, de Jérusalem vue de divers côtés et du Temple dont le mur doré brille d’une lueur symbolique dès le lever du jour.
Le monde qu’il parcourt n’a plus assez d’originaux, qui soient dignes de son application et de son étude. […] Cette étude est pour le critique un de ses premiers devoirs, un devoir de grand profit. […] Toujours est-il que l’esprit, l’intelligence, l’étude des modèles, ne suffisent pas à faire un comédien. […] Il a été élevé dans cette étude et dans ce respect ! […] Un peu plus loin, à deux chapitres d’ici, vous retrouverez Marivaux ; il a été pour le feuilleton un texte inépuisable et le sujet d’une profonde étude.
Puis Wolf accuse d’Aubignac d’avouer, dans sa préface, « n’avoir jamais tiré le moindre profit de l’étude des lettres grecques ». […] Or, les deux propositions que Wolf a citées comme étant de l’abbé d’Aubignac, l’une relative aux chansons du Pont-Neuf et la seconde relative à l’étude des lettres grecques, M. […] D’habitude, les commentateurs s’éprennent des écrivains et des penseurs qu’ils ont choisis pour leur étude. […] Mais il ajoute : « J’ai fait comme vous cette étude. […] Qu’il ne s’attende point à la photographie décolletée du plaisir : l’étude qui suit est la clinique de l’amour. » Eh bien !
« Mais si, comme on l’a dit et comme de notre temps on ne se lasse pas de le prouver, l’histoire est toujours à faire, cela est vrai surtout de l’histoire des lettres, où les tentatives nouvelles du talent, les disputes des écoles, les prétentions du paradoxe et les démentis de l’expérience font incessamment découvrir des points de vue négligés dans l’art, des enseignements utiles pour le présent, des encouragements à la vraie nouveauté, des préservatifs contre la fausse et stérile hardiesse, et toute une étude d’imagination et le goût à faire pour l’avenir, sur les monuments du passé. » M.
Lerambert, homme distingué, des plus instruits, formé dès l’enfance aux meilleures études, initié à la littérature anglaise, a exprimé, dans un volume de Poésies, des sentiments personnels vrais et délicats, entremêlés d’imitations bien choisies de poètes étrangers.
L’érudition, qui a été presque l’unique objet de ses études, ne l’a pas détourné du soin de cultiver son style & d’écrire avec élégance.
Hommes et dieux, études d’histoire et de littérature, par M. […] L’éducation de M. de Saint-Victor serait à rechercher si l’on faisait sur lui (et il en est digne) une véritable étude.
Jules Lemaître avouait qu’il avait forcé la note en parlant dans son étude sur Verlaine, des « ahuris » du symbolisme et Brunetière se mettait à les discuter dans la Revue des Deux Mondes avec une doctorale gravité. […] L’opinion était si surexcitée qu’Anatole France, qui présidait alors aux destinées critiques du Temps, se voyait forcé de s’interrompre, soudain, des études archéologiques où il se confinait, au grand désespoir de Lucien Descaves, pour mettre ses lecteurs au courant.
Ils avoient passé toute leur vie dans l’étude des auteurs Grecs & Latins, dans ce talent si rare d’instruire la jeunesse, dans la composition de plusieurs ouvrages analogues à leur état. […] Cet ouvrage, le fruit de tant d’années de leçons données à la jeunesse, & que l’auteur, selon ses enthousiastes, a composé comme César nous a laissé ses mémoires ; cet ouvrage, qui est un livre du métier, & dans lequel la marche qu’il faut tenir durant le cours des études paroît sûre, a été singulièrement vanté, de même que tous les autres ouvrages de Rollin.