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1180. (1860) Cours familier de littérature. IX « Le entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier (2e partie) » pp. 81-159

Il avait de plus ce qu’une race aristocratique fait couler en général avec le sang dans le cœur d’un homme vraiment national comme son nom, un fort patriotisme uni à une élégante chevalerie. […] Ce secret échappe au roi Murat dans une scène de tragédie vraiment antique, rapportée par madame Lenormant d’après le récit de sa tante.

1181. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »

. — Plût au ciel vraiment que tu le pusses ! […] Dans les anciens temps, avant que des lois humaines eussent purgé de crimes les sociétés adoucies, oui vraiment, et même depuis, il s’est commis des meurtres trop terribles pour que l’oreille en supporte le récit ; et l’on a vu des temps où, lorsqu’un homme avait la cervelle enlevée, il mourait, et tout finissait là.

1182. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »

Les cinq ou six chapitres que Bossuet consacre à la philosophie de l’histoire ancienne sont vraiment beaux. […] Il est vraiment le grand poêle lyrique du xviie  siècle : et s’il a pu l’être, dans ce siècle intellectuel et rationaliste, c’est que son caractère ecclésiastique lui a permis de suivre son tempérament.

1183. (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88

L’homme, pour être vraiment religieux, doit avoir à la fois le sentiment de sa faiblesse et de sa force, le sentiment de l’infini et du fini, de Dieu et de l’Humanité. […] Vraiment l’admiration est naïve ; est-ce dans des maisons closes, dans des villes, que le ciel se fait voir, qu’on entend les oiseaux, qu’on voit les montagnes ?

1184. (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238

Est-ce la peine vraiment, dans un si pauvre système, de se passionner pour le beau et le vrai, d’y sacrifier son repos et son bonheur ? […] L’étude scientifique des peuples sauvages amènerait des résultats bien plus décisifs encore, si elle était faite par des esprits vraiment philosophiques.

1185. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 14 mars 1885. »

Beaumarchais, avec une prescience vraiment extraordinaire, va jusqu’à dire : « Il m’a semblé qu’à l’Opéra, les sujets historiques doivent moins réussir que les sujets imaginaires. » Il ajoute : « Je penserais donc qu’on doit prendre un milieu entre le merveilleux et le genre historique », désignant ainsi la légende comme la source par excellence de l’opéra futur ; et enfin, dans un élan qui dépasse peut-être les limites accoutumées de sa vision intellectuelle : « Ah ! […] Wilder ne développe pas vraiment l’influence des formes musicales elles-mêmes.

1186. (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474

Beau métier, vraiment, et bien honorable ! […] Oui, j’en ai bien peur, vraiment !

1187. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

Il trouve que les gens de Port-Royal ont été vraiment bien durs pour l’auteur des Essais. […] Sainte-Beuve trouva que ce jour-là Vinet était vraiment trop déférent à l’égard de son « critiqué ». […] Vraiment, vous avez été bien bon de me transcrire ces quatre pages de M.  […] Vraiment, lorsqu’on sort d’Ahasvérus pour entrer dans l’Évangile, on croit voir autour de soi succéder à la noire humidité du sépulcre la douce et chaude clarté d’un soleil du printemps. […] Toutes leurs conceptions, et les plus gigantesques, sont si mesquines auprès, qu’on en rirait vraiment si l’on n’en pleurait pas.

1188. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — II. (Suite.) » pp. 463-478

Une femme intrigante et criminelle, Mme de La Motte, se mit, vers le même temps, à exercer sur le cardinal son ascendant funeste et vraiment fabuleux, qui conduisit ce malheureux prince à acheter des joailliers de la reine le fameux Collier, en croyant n’obéir qu’à un ordre de sa souveraine.

1189. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — II » pp. 263-279

M. de Bausset, si agréable biographe, et dont je vois que l’on parle aujourd’hui beaucoup trop légèrement (car n’est-ce pas lui qui a créé chez nous la biographie vraiment littéraire ?)

1190. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Appendice » pp. 453-463

Après avoir entendu la lecture (comme on aurait désiré que vous pussiez l’entendre, messieurs) de cette composition vraiment classique et pleine d’urbanité, le jury n’a pas été surpris de rencontrer le nom de l’auteur, M. 

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