Aussi se demande-t-il, en vrai psychologue et en observateur profond, ce que dut gagner l’esprit de Bossuet dans ces longues heures passées au chœur, dans les loisirs vigilants de la Contemplation et de la Prière ; et il se répond comme se répondrait Sainte-Beuve, le grand critique des influences : qu’il y apprenait la mélancolie.
Il y en a quelques-uns, il est vrai, de très nouveaux et de très étonnants, mais il y en a plusieurs — et c’est le plus grand nombre — qui ne sont pas étonnants du tout, ou qui le sont comme il faudrait qu’ils ne le fussent pas… Ernest Hello étonne trop, quand, de la plume qui a écrit Ludovic, les Deux étrangers, Caïn, qu’as-tu fait de ton frère ?
Cela est-il vrai ?
Il est vrai que ce vieux Bernai Diaz del Castillo n’est pas tout seul dans le livre.
Il y a eu de son talent et de sa personne beaucoup d’appréciations intéressantes, parce que la supériorité de La Fontaine est si incontestable et si grande que quoi qu’on dise à son éloge on trouve toujours juste, et dans le vrai quelque chose ; de plus.
Le poète qui a métamorphosé ses nobles Cariatides en clowns femelles dansant le cancan sur la corde lâche ou roide ou le fil d’archal de son vers, doit, il est vrai, avoir une redoutable force de versifaiseur pour lancer ses strophes à la hauteur où elles bondissent, mais préférer ces pirouettes de mots et de Rythme et ces enlèvements de ballon au vol cadencé et plein d’une Poésie qui doit toujours emporter du sentiment ou de la pensée sur ses ailes, c’est tuer en soi le poète par le jongleur.
Il n’en est pas de même, quand, chez un peuple, l’esprit d’imitation et un goût puisé chez les modèles, succèdent tout à coup et presque sans degrés à la barbarie : alors les écrivains n’ont ni la vigueur originale et brute dont ce goût d’imitation les éloigne, ni les beautés solides et vraies auxquelles ils n’ont pas eu le temps d’atteindre, et qui sont presque toujours le résultat de la philosophie et des passions mêlées ensemble.
Cela est vrai des individus, comme des nations et des siècles.
À peine en ai-je goûté les charmes, non pas de cette amitié vaine qui naît dans les vains plaisirs, qui s’envole avec eux, et dont on a toujours à se plaindre, mais de cette amitié solide et courageuse, la plus rare des vertus. » L’orateur nous apprend ensuite que c’est le dessein d’élever un monument à la cendre de son ami, qui lui a fait entreprendre cet ouvrage ; il finit par une réflexion triste mais vraie.
J’y ai acheté différentes choses ; outre diverses reliques, je t’apporte une particule de la vraie croix. […] Nous avons tout tenté pour te rendre heureux et faire notre bonheur par le tien, ou du moins pour te fixer dans ta vraie carrière ; mais le sort a voulu que nous n’ayons pas pu réussir. […] Vis donc comme un vrai chrétien, comme un bon catholique ; aime et crains Dieu ; prie-le avec confiance et avec ardeur, et mène une vie tellement chrétienne qu’au cas où je ne devrais plus te voir l’heure de ma mort ne soit pas pour moi une heure de trouble et d’angoisse.
Quand elles eurent revêtu leurs voiles merveilleux, elles exposèrent au vrai ce que devait être le voyage dans le pays d’Etzel. […] C’est du Nord aujourd’hui que nous vient la lumière, était vrai alors, non pas que le Nord ait rien produit que l’ignorance et la misère, mais parce que le Nord était devenu, on ne sait comment, le grand chemin de l’Orient dont toute civilisation était découlée en Europe. […] Est-ce faux, est-ce vrai ?