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2135. (1803) Littérature et critique pp. 133-288

Il a soutenu les principes d’une vraie liberté. […] Madame de Staël n’a jamais plus de talent que lorsqu’elle abandonne son système ; et ce qu’elle sent est toujours plus vrai que ce qu’elle pense. […] Il est vrai qu’il ne se dissimule point les objections qui se présentent contre ce système. […] « Il est vrai que ce peu de traits est excellent comme le reste de leurs ouvrages. […] Il est vrai qu’en général cette imagination a plus de force que de souplesse, et plus de grandeur que de grâce.

2136. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

Et quand on a fait la part de ce que ses inventions contiennent de « romanesque » et de « mélodramatique » oserons-nous dire qu’après cent cinquante ans écoulés, son Alzire, et surtout sa Zaïre, nous arrachent encore de vraies larmes ? […] Et il est vrai que, de franche et d’un peu rude, mais de pleine, et de libre, et de familière qu’elle était jadis, en même temps qu’éloquente, la langue s’est transformée pour subvenir aux besoins de leur propagande. […] Ils ont dégagé le vrai Voltaire de lui-même. […] Et il est vrai que de la façon qu’il s’y est pris, il a bien montré qu’il n’était pas ce que l’on appelait alors une « tête pensante ». On ne connaît que trop l’usage et l’abus qu’il a fait des causes finales, et, pour nommer les choses de leur vrai nom, c’est jusqu’à la niaiserie qu’il a porté l’excès du sentimentalisme.

2137. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

En fait d’Ouvrages élémentaires, les premiers sont rarement bons ; le temps seul peut développer les vrais principes, en les soumettant au creuset de l’expérience.

2138. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 533

Tant il est vrai que les éloges de l’amitié, ou de la flatterie, ne sauroient défendre la médiocrité de la destinée qui l’attend !

2139. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Berthou, Erwan (1861-1933) »

Charles Le Goffic Cœur breton, vers tout pénétrés de douceur, habités par le rêve, et que les gaucheries de la forme rapprochent encore de la pure et vraie poésie populaire.

2140. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lerambert, Charles François (1819-1889) »

Lerambert, homme distingué, des plus instruits, formé dès l’enfance aux meilleures études, initié à la littérature anglaise, a exprimé, dans un volume de Poésies, des sentiments personnels vrais et délicats, entremêlés d’imitations bien choisies de poètes étrangers.

2141. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pittié, Francis (1829-1886) »

André Lemoyne Le Roman de la vingtième année donne bien au lecteur une vraie sensation de printemps, et, comme une bouffée d’avril, vous parle d’églantiers et d’aubépines en fleurs.

2142. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 202

Il seroit à souhaiter que la politique fût appuyée sur des principes invariables ; ce seroit le vrai moyen d’obliger les Princes à suivre les loix de la justice & de l’équité.

2143. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 395

Il paroît que M. de Voltaire en a tiré parti dans ses Questions sur l’Encyclopédie, où il raisonne sur toutes les matieres à sa façon, c’est-à-dire, plus pour satisfaire sa démangeaison d’écrire, que pour dire des choses vraies, bonnes & neuves.

2144. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 4

Ce qui prouve qu’elle étoit née avec de vrais talens, c’est que, malgré la barbarie de son Siecle, on remarque dans ses Poésies, des traits d’esprit & de délicatesse qui font le plus grand plaisir.

2145. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Madame Vien » p. 232

Elle est juste dans les formes, et vraie dans l’exécution ; elle sait même réchauffer des sujets assez froids.

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