C’est pendant sa maladie et sa convalescence en 1686, que le roi entre de plus en plus dans l’idée de Saint-Cyr, qu’il la prend à cœur, l’adopte tout entière et se l’approprie magnifiquement : Dieu sait, écrivait Mme de Maintenon en octobre 1686 à l’une des dames de Saint-Louis, Dieu sait que je n’ai jamais pensé à faire un aussi grand établissement que le vôtre, et que je n’avais point d’autres vues que de m’occuper de quelques bonnes œuvres pendant ma vie, ne me croyant point obligée à rien de plus, et ne trouvant que trop de maisons religieuses ; moins j’ai eu de part à ce dessein et plus j’y reconnais la volonté de Dieu, ce qui me le fait beaucoup plus aimer que si c’était mon ouvrage : il a conduit le roi à cette fondation, comme vous l’avez su, lui qui, de son côté, ne veut plus souffrir de nouveaux, établissements.
Derrière ce verbiage (le reproche politique) se cache plus de mauvaise volonté contre moi que vous ne le savez.
Au moment d’enter dans les scènes de la Passion, on voit la Vierge Marie, soumise jusqu’alors aux volontés de son fils, essayer de détourner d’elle et de lui le calice, et, dans la dernière visite qu’il lui fait à Béthanie, le supplier de ne pas retourner dans la cité maudite de Jérusalem, où il a tant d’ennemis.
Respectons la volonté de l’artiste, son caprice, et après avoir exhalé notre léger murmure, laissons-nous docilement conduire où il lui plaît de nous mener.
La fin du récit n’est plus que pour dire que le mariage de Pamphile étant manqué par l’éclat de cette scène, et le beau-père Chrémès ayant retiré sa parole, le bon père Simon dissimule encore vis-à-vis de son fils, afin de l’éprouver jusqu’au bout, et bien déterminé à toute extrémité à le gronder d’importance, s’il le trouve rebelle à sa volonté.
Même dans l’absence des prophètes et à leur défaut, « tout l’état de la nation est prophétique. » Ô le sublime et incomparable interprète, non-seulement de n’être jamais en peine, mais de trouver à volonté, d’avoir à son service de telles explications et appellations pour ce qui caractérise et distingue un peuple qui ne serait pour d’autres que le plus crédule et le plus superstitieux des peuples !
Il voudrait bien qu’on le crut propre à rendre service, mais il n’a ni la volonté ni le pouvoir de le faire ; c’est encore beaucoup pour lui que de se soutenir.
Je vous prie de lui communiquer ma lettre, comme contenant la volonté du Roi.
Aussi je ne crains pas de dire qu’il faut une très-grande force de volonté aujourd’hui pour rester simple poëte, même quand on est poëte évidemment.
Un certain besoin de composition et d’art, une certaine volonté et préoccupation de lyrisme, font quelquefois qu’on prête à l’observation naturelle plus qu’elle ne donne et ne renferme.
pendant longtemps encore la passion que l’on ressent rend impossible de croire qu’on ait cessé d’intéresser l’objet de sa tendresse : il semble que l’on éprouve un sentiment qui doit se communiquer ; il semble qu’on n’est séparé que par une barrière qui ne vient point de sa volonté ; qu’en lui parlant, en le voyant, il ressentira le passé, il retrouvera ce qu’il a éprouvé ; que des cœurs qui se sont tout confiés, ne peuvent cesser de s’entendre, et rien ne peut faire renaître l’entraînement dont une autre a le secret, et vous savez qu’il est heureux loin de vous, qu’il est heureux souvent par l’objet qui vous rappelle le moins ; les traits de sympathie sont restés en vous seule, leur rapport est anéanti.