/ 1574
1512. (1912) Chateaubriand pp. 1-344

Ainsi, un assentiment en bloc (chose infiniment commode), un mouvement du cœur, un acte de la volonté… Donc, Biré a raison, l’abbé Pailhès a raison, l’abbé Bertrin a raison, M.  […] Je le sens, à présent que j’aime par la volonté de mon Dieu. » Alors Cymodocée : Guerrier, pardonne aux demandes importunes d’une Messénienne ignorante… Dis-moi, puisqu’on peut aimer dans ton culte, il y a donc une Vénus chrétienne ?

1513. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »

C’était encore ma volonté deux jours avant mon départ, quand j’eus l’honneur de rencontrer chez M. 

1514. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »

La santé de Louis XVIII, qui s’affaissait à vue d’œil et entraînait sa volonté, la fixité étroite et opiniâtre du comte d’Artois, qui convoitait cette fin de règne, c’étaient là des données matérielles et presque fatales dans la politique du moment, et tout l’art humain n’y pouvait rien.

1515. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160

Pour nous, n’obéissons qu’à la volonté souveraine du grand Jupiter.

1516. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527

En proie à d’indicibles pressentiments, je redoutais ces poignées de main qui déshonorent, j’entrevoyais les difficultés élastiques où se heurtent les plus rudes volontés et où elles s’émoussent ; je craignais cette force d’inertie qui dépouille aujourd’hui la vie sociale des dénouements que recherchent les âmes passionnées. » La première entrevue avec Mme de Warens et la première journée des Charmettes n’ont pas ce fini de description.

1517. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »

» L’écuyer répondit : « Seigneur, je suis prêt à frapper l’un et l’autre, ou l’un des deux seulement, à votre volonté, et enfin à faire tout ce que je crois le plus convenable à vos intérêts.

1518. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »

Un esprit vraiment libéral est plus tendre pour la liberté humaine ; il touche avec plus de délicatesse à tout ce qui regarde l’âme ; s’il est chargé du gouvernement, au lieu de confisquer les volontés, il les invite et les incline doucement à la modération, et s’autorise contre leurs excès de la tendresse même qu’il a pour elles.

1519. (1879) À propos de « l’Assommoir »

Quand l’auteur de Valentine, dans ses plaidoyers contre le mariage, veut perdre une héroïne, elle la fait descendre jusqu’à la faute en la poussant, par toutes sortes de circonstances indépendantes de sa volonté, sur une pente si douce, si insensible, qu’on ne s’en aperçoit pas ; de sorte que lorsque la femme honnête est devenue adultère, elle garde tout son charme et toute sa vertu aux yeux du lecteur ; chacun la plaint, la trouve malheureuse, et se dit : « A sa place, j’aurais fait comme elle ! 

1520. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »

Je ne résiste plus à tout ce qui m’arrive              Par votre volonté.

1521. (1902) Les poètes et leur poète. L’Ermitage pp. 81-146

En vérité la tâche était trop lourde pour une seule volonté, fût-ce celle d’Hugo.

1522. (1925) Portraits et souvenirs

De cette patience et de cette volonté, les Réflexions sur quelques Poètes nous apportent un témoignage indirect, mais précieux. […]   Certes, le Maurice Barrès d’aujourd’hui, en sa vigilance lorraine, en ses préoccupations nationales, en son classicisme traditionnel, nous est aussi cher qu’à qui que ce soit, pour le bel effort qu’il nous donne à admirer en lui de bon ordre spirituel et de volonté sentimentale.

/ 1574