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1875. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236

Et, en général, considérez tour à tour les innombrables sensations internes, agréables, pénibles ou indifférentes de la vie organique, celles qui constituent la faim, la soif et la plénitude, celles qui accompagnent la digestion, la respiration, la circulation, l’accouplement ou l’émission de la voix, celles que développent le vin, les médicaments, les diverses substances introduites dans la circulation, outre cela toutes les sensations spontanées, picotements, démangeaisons, frissons, toutes les douleurs variées et difficiles à définir qui servent de symptômes dans les maladies, toutes les sensations de tact spécial et plus délicat, comme celles qu’on rencontre à la conjonctive, sur la langue et dans l’intérieur des narines, toutes les sensations de tact général et émoussé, comme on en trouve à la surface d’une plaie d’amputation récente.

1876. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416

Prête à entrer dans l’église par cette porte, madame de Warens se retourna à ma voix.

1877. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »

La cœnesthésie est un concert continu où chacun de nos organes fait sa partie et où se fondent un grand nombre de voix, ayant chacune un timbre particulier.

1878. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »

Dombey et fils a les grands éclats de voix du capitaine Cuttle.

1879. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre premier. Le Moyen Âge (842-1498) » pp. 1-39

. — Il est lui-même, ce qui le distingue des chroniqueurs ses contemporains ; — lesquels ne sont guère, en français ou en latin, que l’expression de leur temps ; — et la voix de l’opinion plutôt que celle de leur pensée. — Son expérience des affaires. — Qualités de ses Mémoires ; — ils sont d’un politique ; — et aussi d’un psychologue [Cf. 

1880. (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes

Lorsque de toutes parts il n’était question en France, en Angleterre, en Italie, que de plaisir, d’intérêt et de bonheur, une voix s’éleva de Kœnigsberg pour rappeler l’âme humaine au sentiment de sa dignité, et enseigner aux individus et aux nations qu’au-dessus des attraits du plaisir et des calculs de l’intérêt, il y a quelque chose encore, une règle, une loi, une loi immuable, obligatoire en tout temps et en tout lieu et dans toutes les conditions sociales ou privées : la loi du devoir.

1881. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488

Il traitera de l’invention, de l’élocution ou du style, du style historique, du style oratoire, du style didactique, du style épistolaire ; des différentes parties de l’oraison, l’exorde, l’exposition, la démonstration, la réfutation, la péroraison ; du récit, du pathétique, de l’action, ou des différentes parties de la déclamation, le geste et la voix ; de la poésie dramatique, du dialogue, de la tragédie, de la comédie, du poème lyrique et du poëme pastoral, de l’élégie, de l’ode, de l’idylle, de l’épître, de la satire, de la fable, du madrigal, de la chanson ou vaudeville et de l’épigramme.

1882. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Edgar Poe »

Une voix l’appelle au-delà de l’être.

1883. (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76

Duval Lecamus père « … Sait d’une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère. » Duval Lecamus (Jules) a été imprudent d’aborder un sujet traité déjà par M. 

1884. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II

La nature ne lui avait donné qu’un filet de voix ; le son en était faible et voilé ; vocis exiguæ et fuscæ . […] Ses émissaires, mêlés parmi le peuple, exprimaient à grands cris leur désir d’entendre cette voix céleste. (On ne donnait pas d’autre nom à la voix de Néron.) […] les sanglots étouffent ma voix ; mes yeux sont offusqués de larmes. […] La voix de l’honneur suffit-elle pour voguer sans le secours du vent ?

1885. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Alfred de Vigny. »

Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant, Ma main laisse l’effroi sur la main qu’elle touche, L’orage est dans ma voix, l’éclair est sur ma bouche ; Aussi, loin de m’aimer, voilà qu’ils tremblent tous, Et quand j’ouvre les bras on tombe à mes genoux.

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