Car les musiciens, arrivés à tenir les éléments d’une technique, s’affolèrent en la joie de leurs technicités ; ils cessèrent être artistes et se firent virtuoses : les vains contre-points se développèrent ; le précieux agencement des motifs prévalut sur leur suite émotionnelle : et ce trésor longuement amassé de rythmes, de mélodies, de timbres expressifs périssait dans la négligence universelle, lorsque naquît le vénérable Jean-Sébastien Bach. […] Mais la fin admirable des développements logiques et séculaires, l’idéal des vocations puissantes et des fortes institutions spirituelles, le chef-d’œuvre d’un art très affiné en sa spécialité, voici : une peinture, où sous la pure évocation des sensations linéaires de la nature pointent les flux d’idées et d’émotions d’elles issues ; une littérature puissante de visions et de sentimentalités, et en mots, toute de mots, et rien que des mots ; et une musique où soit la profondeur des choses senties en leur forme comme en leur essence, mais tout entraînées au seul tourbillon des innommables, des irreprésentables sensations qui sont l’objet de la musique ; arts spéciaux, et spéciaux strictement en leurs langages, mais capables chacun des émotions universelles. […] Dans, le désir d’amour est le mobile de toutes sensations ; ce n’est plus l’essai d’une synthèse universelle ; mais, synthèse partielle, c’est maintenant avec une parfaite rigueur déductive. […] Il sentait en l’âme de l’univers, sous les milliers des cris humains, la féroce aspiration à l’idéal ; et avec des hurlements intellectuels il vivait l’universelle aspiration. […] L’aspiration universelle étant le sujet primitif du Parsifal, voyons, parmi l’infinité des extensions possibles, quelques figures de l’existence, sujets secondaires que vous pouvez supposer.
Le mot littérature, dans sa signification la plus universelle, comprend donc la religion, la morale, la philosophie, la législation, la politique, l’histoire, la science, l’éloquence, la poésie, c’est-à-dire tout ce qui sanctifie, tout ce qui civilise, tout ce qui enseigne, tout ce qui gouverne, tout ce qui perpétue, tout ce qui charme le genre humain. […] L’égoïste est né pour lui seul, l’homme collectif est né pour ses semblables : se dévouer au perfectionnement relatif ou absolu, limité ou illimité, fini ou indéfini, local ou universel, viager ou éternel de ses semblables, c’est donc le devoir, c’est donc la vertu ! […] la page s’ouvrit sur une de ces merveilleuses allégories poétiques dans lesquelles la poésie sacrée des Hindous incarne ses dogmes d’universelle charité. […] J’ai noté ce fragment de charité universelle, et je le citerai bientôt dans ces archives des beautés de l’esprit humain. […] J’admirai, j’adorai cette parenté universelle des êtres, cette fraternité de la vie entre tout ce qui respire, entre tout ce qui sent, entre tout ce qui aime ici-bas dans la mesure de son intelligence et de sa destinée.
C’est l’enthousiasme presque universel qui a accueilli les ouvrages de Lamartine, de Victor Hugo et d’Alfred de Musset, dont les noms précisément ne figurent dans ces études qu’à un rang secondaire. […] Notre scène déjà, en dépit de sa vogue populaire en France et à l’étranger, indique par sa profonde déchéance quel argument on est en droit de tirer du consentement universel. […] Au milieu de l’universelle relativité des choses, qui oserait émettre la prétention de ne point faillir ? […] La vie universelle, la vie en soi ne serait pas mauvaise, ainsi qu’il l’a affirmé ailleurs ; elle l’est devenue aujourd’hui sans doute, mais par un concours de circonstances qui ne sortent pas fatalement de ses principes essentiels. […] Comme tous les axiomes, sur rien, sur le consentement universel, sur l’évidence, beaucoup moins éclatante dans le cas actuel qu’en matière de géométrie.
Grâce à Montesquieu, les femmes, à leur toilette, ont cru pour la première fois comprendre le langage du droit ; et, dans les salons comme à la cour, où il avait plus d’un ami, la « jurisprudence universelle » est devenue, grâce à lui, un sujet de conversation. […] — « ce n’est pas, ajoute-t-il, comme on le dit, le scandale qui fut général ; c’est l’admiration et une sorte de terreur qui furent presque universelles ». […] Il eût donc bien fait en ce cas de nous expliquer comment aucun de ses ouvrages, à lui, Diderot, n’a produit la même impression « d’admiration et de terreur universelles » que les deux premiers Discours de Rousseau. […] ] ; — et commenta ce dernier trait se rapportent : — l’incohérence de sa conduite ; — sa facilité à prendre ombrage même des bienfaits ; — sa défiance universelle ; — la soudaineté de ses brouilles [Cf. […] Maurice Tourneux ; — Esménard, article Beaumarchais dans la Biographie universelle ; — Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t.
Il n’y a pas de théorie plus féconde en conséquences universelles et capitales ; elle est la racine par laquelle tout l’arbre de la science humaine végète et se soutient. […] Leur liaison est donc absolue et universelle, et nous possédons des vérités qui ne souffrent ni doute, ni limites, ni conditions, ni restrictions. […] Si la fourmi était capable de raisonner, elle pourrait construire l’arithmétique, l’algèbre, la géométrie, la mécanique ; car un mouvement d’un demi-pouce contient dans son raccourci le temps, l’espace, le nombre et la force, tous les matériaux des mathématiques : donc, si limité que soit le champ d’un esprit, il renferme des données universelles, c’est-à-dire répandues sur tout le territoire du temps et de l’espace. […] Et il faut bien qu’il en soit ainsi ; car à mesure qu’une donnée est plus générale, il faut parcourir moins de faits pour la rencontrer : si elle est universelle, on la rencontre partout ; si elle est absolue, on ne peut pas ne pas la rencontrer. […] Notre affaire est de tempérer, de corriger, de compléter les deux esprits l’un par l’autre, de les fondre en un seul, de les exprimer dans un style que tout le monde entende, et d’en faire ainsi l’esprit universel.
Il n’y a pas de théorie plus féconde en conséquences universelles et capitales ; elle est la racine par laquelle tout l’arbre de la science humaine végète et se soutient. […] Leur liaison est donc absolue et universelle, et nous possédons des vérités qui ne souffrent ni doute, ni limites, ni conditions, ni restrictions. […] Si la fourmi était capable de raisonner, elle pourrait construire l’arithmétique, l’algèbre, la géométrie, la mécanique ; car un mouvement d’un demi-pouce contient dans son raccourci le temps, l’espace, le nombre et la force, tous les matériaux des mathématiques : donc, si limité que soit le champ d’un esprit, il renferme des données universelles, c’est-à-dire répandues sur tout le territoire du temps et de l’espace. […] Et il faut bien qu’il en soit ainsi ; car à mesure qu’une donnée est plus générale, il faut parcourir moins de faits pour la rencontrer : si elle est universelle, on la rencontre partout ; si elle est absolue, on ne peut pas ne pas la rencontrer. […] Notre affaire est de tempérer, de corriger, de compléter les deux esprits l’un par l’autre, de les fondre en un seul, de les exprimer dans un style que tout le monde entende, et d’en faire ainsi l’esprit universel.
Il n’y a pas de « consentement universel ». […] Que faire cependant si, philosophiquement, la théorie individualiste et celle du « consentement universel » sont également intenables ? […] Renan à celui de Bossuet dans son Discours sur l’histoire universelle, je crois qu’après les rapports on en voit maintenant les différences. […] Renan, s’il eût vécu du temps de Louis XIV, eût composé pour le Dauphin de France l’Histoire universelle. […] Mais si l’on appliquait ensuite la même méthode à l’histoire universelle, comme le voudrait M.
Un goût universel pour les Beaux-Arts, des talens pour les cultiver avec succès, doivent le faire regarder comme un de ces génies heureux, propres à faire admirer les richesses de la Nature.
De l’Histoire universelle, 87 §.
Déluge universel.
J’éprouvai alors une sensation vive et universelle dans tout mon être que j’ai regardée depuis comme l’introduction à toutes les initiations qui m’attendaient. […] Dans l’intervalle, il fit imprimer plusieurs ouvrages dont le premier, composé à Lyon, fut publié en 1775, sous le titre Des erreurs et de la vérité, ou les Hommes rappelés au principe universel de la science. […] Il est hostile et volontiers méprisant à l’Église, et il croit à sa propre petite Église qu’il voit déjà en idée dominante et universelle.