À mesure qu’il avance vers le jour, l’empyrée, avec ses tours d’opale et ses portes de vivants saphirs, se découvre à sa vue.
On reconnaît ceux du bel âge de la France à la fermeté de leur style, au peu de recherche de leurs expressions, à la simplicité de leurs tours, et pourtant à une certaine construction de phrase grecque et latine qui, sans nuire au génie de la langue française, annonce les modèles dont ces hommes s’étaient nourris.
Aussi ses camarades avaient-ils arrangé un bon tour pour l’obliger à rentrer à Saint-Louis.
Et, en effet, si vous la séparez un instant des passions terribles qui s’en sont servies et qui sont prêtes à s’en servir encore, si, la regardant aux entrailles, vous lui demandez, comme aux autres spéculations de la pensée, ses titres réels à l’estime ou à l’admiration des hommes, vous serez bientôt convaincu de l’impuissance et de l’inanité de cette espèce de littérature, qui depuis le commencement du monde de la métaphysique pivote sur trois ou quatre idées dont l’esprit humain a cent fois fait le tour, qui tient toute, en ce qu’elle a de vrai, dans sept chapitres d’Aristote, sans que jamais personne en ait ajouté un de plus, et à laquelle Dieu a plusieurs fois envoyé des hommes de génie inutiles, comme s’il avait voulu par là en démontrer mieux le néant !
Nous ne disons pas du monde chrétien, car le chef-d’œuvre de Gœthe est peut-être son Divan, dont l’inspiration, comme on le sait, est orientale, et qui est un tour de force de cette impersonnalité des grands génies qui les fait s’incarner, par la pensée, dans l’âme la moins semblable à la leur.
C’est ainsi, enfin, que le rationalisme politique, qui met l’arbitraire de la volonté d’une génération au-dessus de la tradition, des lois constitutives et essentielles des sociétés, révélées par leur histoire, aboutit au socialisme, qui, à son tour, creuse un gouffre où disparaîtraient les sociétés si on ne l’y jetait lui-même pour le combler. […] Il ne mourut point, et cet esprit délicat, qui joignait à la politesse d’un homme de bonne compagnie un savoir solide, un sens juste, un tour d’intelligence vif et prompt, et cette facilité de pensée et de style qui fait le journaliste, devint, en 1801, un des écrivains les plus utiles et les plus ingénieux du Journal des Débats. […] Il puise à deux sources : c’est l’élève d’Homère, de Virgile et d’Horace, avec un tour d’esprit et de phrase qui ne sent pas l’imitation ; c’est aussi le disciple de la Bible et de l’Évangile. […] Royer-Collard, né en 1761, et qui a comme eux, mais avec des opinions différentes, un tour dogmatique dans l’esprit et le style, appartient presque à la même époque. […] Cuvier, ce savant illustre, trouvera pour louer le poëte, à son entrée à l’Académie, une âme et une imagination de jeune homme ; M. de Lamartine à son tour s’inspire des leçons de M.
Rigal nous parle des « préoccupations artistiques » de Hardy, je crains qu’à son tour il n’exagère. […] et ce chapitre à son tour d’un chapitre sur les Mémoires de Grammont, lesquels n’ont paru qu’en 1713 ? […] Mais, à son tour, la Diane de Montemayor, c’est l’Astrée d’Honoré d’Urfé, dont même le sous-titre explicatif est littéralement traduit de celui de l’auteur espagnol. […] C’est le développement de la science prédit et préparé par Descartes qui entretient et qui développe à son tour cette illusion. […] En proposant, d’ailleurs, pour les problèmes que nous agitons encore entre nous, des solutions trop simples, et par cela même, si l’on peut ainsi dire, éminemment contestables, il n’en a pas moins fait le tour des idées.
Sa conversation était éblouissante d’images et d’un tour unique. […] Par le tour général de l’intelligence, par la méthode, il se rattache à l’école de M. […] Il faut que chaque être soit à son tour le centre du monde. […] Ils lui jouaient beaucoup de méchants tours et ne parvenaient pas à le mettre en colère. […] C’était une haute maison à créneaux, flanquée de tours.
Il avait l’intuition de ce qu’il n’avait pas vu, et il aurait juré avoir déjà parcouru ces villes flanquées de tours et de murailles à moucharabys, défendues de donjons, surmontées d’églises aux flèches ajourées où il mettait le pied pour la première fois. […] Comme les hirondelles, quand on laisse une fenêtre ouverte, il entrait, faisait deux ou trois tours, trouvait tout bien et tout charmant, et s’envolait pour continuer son rêve dans la rue. Ce n’était nullement insouciance ou froideur ; mais, pareil au martinet des tours, qui est apode et dont la vie est un vol perpétuel, il ne pouvait s’arrêter. […] L’ancien coupable, le condamné d’autrefois s’était assis à son tour sur le fauteuil du juge. […] Lamartine fut copié d’abord avec plus ou moins de bonheur ; Victor Hugo eut ensuite une habile, fervente et nombreuse école ; Alfred de Vigny, retiré dans sa tour d’ivoire, réunit quelques fidèles ; plus tard ce fut Alfred de Musset qui prédomina.
Après Cervantès, ce fut le tour des éditions des classiques, et là, il choisit, comme son coin préféré, le théâtre espagnol du siècle d’or. […] s’exclama à son tour la receveuse des postes en maniant au-dessus de la flamme son bâton de cire à cacheter. […] Dans la jeunesse, on aime les obstacles à franchir, les dangereuses forêts du Chaperon-Rouge, la tour branlante où monte l’oiseau bleu. […] Et maintenant voici Daudet qui braque le canon à son tour sur les protestants français, Daudet, plus redoutable encore que Zola et Rod, par sa douceur et son miel onctueux. […] Sa lanterne à la main, il fait le tour des étables et monte se coucher. — Toute tendre, dans son lit je le suis, pauvrette !
Bien des auteurs s’en sont passé et on n’a pas songé à leur en faire un crime ; Balzac, entre autres, dans Marcas, le Curé de Tours, la Dernière Incarnation de Vautrin. […] » À mon tour, je vous dirai : Grâce ! […] À côté de cela, Hugo est grêle et aride ; car il ne se sauve justement aux yeux des inattentifs que par des tours de jonglerie qui jouent le lecteur dans la surprise et l’inquiétude, et qui font appeler originalité ce qui est pauvreté et épuisement. […] Hugo l’a récité à son tour, et si j’ai si longuement déduit cette conclusion, c’est que M. […] Il me tourmentait jour et nuit, et je me voyais déjà disséqué à mon tour par tous les critiques.