Les instructions, les idées, les sentimens naissent en foule avec la variété des tours & le choix des termes propres à les embellir.
La crainte d’une inimitié redoutable put bien imposer silence à son indignation, pendant que le Philosophe Géometre m’accabloit d’injures en style de Crocheteur : elle ne put ni étouffer le mépris que méritoit un tel procédé, ni l’empêcher de me dire le lendemain en propres termes : Ces vilains Philosophes dégradent perpétuellement les Lettres.
Elle serait chargée de baptiser les idées nouvelles ; elle trouverait les mots nécessaires dans le vieux français, dans les termes inusités, quoique purs, dans le système de la composition et dans celui de la dérivation.
C’est donc avec bienveillance qu’on écoute des personnes de la profession qui font méthodiquement le procès à une tragédie ou bien à un tableau, et l’on retient même ce qu’on peut des termes de l’art.
Albatat doit l’avouer lui-même, puisqu’il reconnaît que Télémaque est mal écrit… « (Non seulement nous l’avouons mais l’avons déclaré en propres termes, et nous en avons nettement prévenu nos lecteurs.
Le Temps de la Relativité restreinte et l’Espace de la Relativité généralisée Nous voici au terme de notre étude.
Lorsque l’on parle de la vie, on se comprend à ce sujet sans difficulté, et c’est assez pour justifier l’emploi du terme d’une manière exempte d’équivoques. […] Toutefois, la proposition, énoncée en ces termes, serait trop absolue. […] C’est encore ici un de ces termes mal précisés sur lesquels règne le plus complet désaccord. […] Mais la vie devait encore se décentraliser au-delà du terme qu’il avait assigné, au-delà des tissus. […] Le protoplasma nu ne serait point le dernier terme que puisse atteindre l’analyse microscopique.
Cela nous engagea dans une conversation qu’on me dispensera de rapporter, & qui fut le terme de notre entretien. […] Je vous proteste, je vous jure, & qu’est-ce qui ne seroit pas pris à des termes si énergiques ! […] Il sera toujours singulier de voir une langue qui se suffit à elle-même, aller à la quête pour mendier des termes inintelligibles. […] N’avons nous pas nous-mêmes je ne sais combien de termes italiens ? […] Déclamateurs éternels de la médecine, disoit Fontenelle à ses amis, vous cesserez vos déclamations, quand vous approcherez du terme.
Du moins par les procédés actuels qu’un seul terme résume : l’abstraction. […] On a parlé du mensonge hystérique : il est probable qu’il y a là un abus, non dans les termes, mais dans l’intention qui les a unis. […] Affirmer la vérité métaphysique, morale ou pratique, c’est faire acte d’imposteur ou de prophète, mais les termes sont équivalents. […] Cette pensée de M. de Laharpe simule un lieu commun, mais seulement peut-être par sa forme démodée et l’étroitesse des termes où elle se base. […] Je ne vois ni période tourmentée, ni phrase travaillée, ni absence de naturel ; le style est joli, fin, brillant, nouveau sans doute ; les termes sont clairs, la phrase nette.
J’approche au terme ; et déjà voici cette Gœtterdæmmerung, le plus véhément sinon le plus parfait effort humain vers la toute expression musicale. […] Extension des termes. — Ce schéma m’apparaît du Parsifal… Qui, né et institué littérateur, fera le roman correspondant et dira par des mots, littérairement, la minutieuse suite de cette explication d’âme ? […] Le terme de Verwandlungsmusik désigne un passage important du premier acte de Parsifal appelé « la scène de transformation ». […] Le terme de « Klingsorzaubergarten » désigne le jardin enchanté du magicien Klingsor.
L’objet, à l’origine, n’apparaît nettement au sujet appétitif que comme obstacle, conséquemment comme terme d’effort, conséquemment encore comme occasion d’une intensité d’action interne d’abord diminuée, puis, par réaction, augmentée en vue de surmonter la résistance. […] Une fois accordé que nous avons un sentiment spécifique de transition causé par le mouvement, soit par celui de nos membres, soit par celui de nos yeux, soit surtout par celui des objets que voient nos yeux, il ne reste plus qu’à considérer dans son ensemble une série de sentiments de transition répondant au mouvement, série dont les termes ne peuvent coexister et dont l’ordre est invariable, pour acquérir, en y ajoutant tous les autres éléments précités, la notion de distance : la distance, en effet, est la nécessité d’une succession de transitions en ordre invariable pour aller d’un terme à un autre. Comme ces termes, nous l’avons vu, ont chacun leur signe local, comme ils répondent ainsi à des sensations que nous avons en coexistence, nous obtenons ici une combinaison de coexistences et de séquences tout ensemble : c’est cette combinaison qui nous permet de concevoir le mouvement même comme tel, c’est-à-dire une série de transitions sur le fond uniforme et coexistant de cette sensibilité extensive, inhérente à la cœnesthésie, dont les signes locaux sont les composants.