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322. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Veyrat, Jean-Pierre (1810-1844) »

Sa personnalité politique s’y dessine mieux que dans les termes généraux de la satire… La meilleure pièce des Italiennes est celle que l’auteur adresse à Chateaubriand… Veyrat n’est pas seulement une des figures poétiques, c’est une des âmes, un des témoins de ce temps-ci : un Donoso Cortès de la Savoie… Sa lyre et son âme, sa vie et son œuvre sont une même chose.

323. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Des livres classiques. » p. 533

C’est que ce ne peut être l’ouvrage que d’hommes méthodiques et profonds ; il n’est pas donné à un demi-savant, pas même à un savant, d’ordonner les vérités, de définir les termes, de discerner ce qui est élémentaire et essentiel de ce qui ne l’est pas ; d’être clair et précis.

324. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 95-96

C’est ainsi qu’il a écrit son Histoire de Venise, où il compare en ces termes, cette République à celle de Gênes : « C’étoient comme deux tourbillons qui, gênés l’un par l’autre dans leur rencontre, menaçoient incessamment de s’absorber l’un & l’autre par des forces incompatibles de leur expansion ; dominant l’un & l’autre sur deux mers opposées, l’endroit où elles se réunissent étoit pour eux un centre de concurrence, où ils ne portoient qu’une détermination décidée à se croiser. » Ce galimatias n’est-il pas du Diderot tout pur ?

325. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 107-108

Rochefort, [N.ABCD] de l'Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, né en 17.. connu avantageusement dans la Littérature par une Traduction en Vers de l'Iliade & de l'Odyssée d'Homere, où l'on trouve une versification aisée, noble, animée, & quelquefois nerveuse, mais dépourvue en général de ce coloris qui donne la vie aux pensées & aux sentimens, de cette variété de tours qui fait disparoître la monotonie, & de ce choix de termes qui rend le Vers toujours poétique.

326. (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Avant-propos »

Mais on pourrait se demander si les difficultés insurmontables que certains problèmes philosophiques soulèvent ne viendraient pas de ce qu’on s’obstine à juxtaposer dans l’espace les phénomènes qui n’occupent point d’espace, et si, en faisant abstraction des grossières images autour desquelles le combat se livre, on n’y mettrait pas parfois un terme.

327. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

C’est abuser étrangement des termes que de placer aux débuts d’une langue une prétendue perfection. […] Et c’est bien en ces termes tout crus que la question se pose. […] Renversons les termes d’un jugement qu’on accepte avec trop de docilité. […] Il a plusieurs fois, en termes presque semblables, insisté sur cette simplicité. […] Et cependant il n’était pas au terme de ses épreuves.

328. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Instruction générale sur l’exécution du plan d’études des lycées, adressée à MM. les recteurs, par M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique » pp. 271-288

Avec une intelligence forte et un travail vigoureux, on pouvait sans doute tenir le grand chemin, parcourir la route entière des études classiques, et au plus vite, en toute hâte, se diriger encore à temps, si l’on en avait la volonté, vers les études spéciales, mathématiques et autres, qui ouvraient l’entrée des grandes écoles savantes ; mais la question alors était tout ou rien, et un faux pas au terme faisait échouer. […] Je voudrais bien établir la difficulté telle qu’elle était réellement, en la dégageant des accessoires, et en la posant dans ses termes les plus nets, et, s’il le faut, un peu grossis. […] Grâce à Dieu, l’alternative ne s’est jamais posée dans des termes si impérieux, si pressants ; et ce sera l’honneur du gouvernement actuel et de son impartiale sagesse49, c’est en particulier le service éminent qu’aura rendu M. le ministre de l’Instruction publique, d’avoir arrêté à temps le choc, d’avoir amené la conciliation avant que le duel s’envenimât.

329. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier (Suite et fin.) »

A-t-il à parler d’Ingres, de Delacroix, voyez comme il sait, dans le choix même des termes employés à décrire et à caractériser leurs œuvres, impliquer l’éloge et le limiter à ce qui est dû. […] Il l’a dit, une fois entre autres, en termes excellents, à propos de Meissonier : « … Tout prend une valeur sous son pinceau et s’anime de cette mystérieuse vie de l’art, qui ressort d’une contre-basse, d’une bouteille, d’une chaise, aussi bien que d’un visage humain. […] La langue ne gardera ou n’adoptera pas tous les termes d’art qu’il y a versés journellement ; mais il suffit pour son honneur qu’il en ait introduit un bon nombre et qu’il ait rendu impossibles après lui les descriptions vagues et ternes dont on se contentait auparavant.

330. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Mémoires de madame Roland »

Guadet, écrivant la Vie de ce girondin, et se trouvant en face de la difficulté, c’est-à-dire de la tendre liaison présumée entre Mme Roland et Buzot, s’en tirait d’une manière évasive et sauvait la situation dans les termes suivants : « On a dit que des relations d’un autre genre avaient existé entre Buzot et Mme Roland. […] Il n’y a rien de plus terne que leurs Mémoires, de plus déclamatoire dans les termes, de plus farci de Rome et de Sparte. […] Danton parle comme un traître de tragédie (passe encore si c’était Rarère) ; il harangue en ces termes ses complices Robespierre, Rarère, Hérault-Séchelles, etc. : c’est à Rarère effrayé et qui vient de tracer de la situation un tableau très sombre, qu’il répond : Avant de m’expliquer sur ces grands intérêts, Je dois de ce récit adoucir quelques traits.

331. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »

Cependant le comte de Senfft, qui lui-même et à la suite de sa femme, était resté un peu sous le charme, nous édifie très-bien, et en termes polis, sur la manière dont se menaient avec lui les transactions diplomatiques et sur les moyens par lesquels on parvenait à l’intéresser. […] Je relèverai pourtant une lettre sévère datée de Saint-Cloud (29 août 1810) ; un chef d’État, si rude qu’il soit, n’écrit point dans ces termes à qui ne l’a point mérité : « Monsieur le prince de Bénévent, j’ai reçu votre lettre. […] « À ce moment, l’abbé de Pradt, archevêque de Malines, qui aimait passionnément jouer au moins le rôle de marmiton dans toutes les cuisines politiques, eut vent de l’affaire, et il me conta (c’est Berryer qui parle) l’anecdote en ces termes : « Je voulais savoir (disait donc l’abbé de Pradt) de quoi il était question, et il était impossible de faire parler le prince de Talleyrand entouré de monde et sur ses gardes.

332. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XI. L’antinomie sociologique » pp. 223-252

Illusion ou mensonge, quel est celui de ces deux termes qui est le plus exact ? […] C’est tantôt l’un, tantôt l’autre de ces termes qui convient. […] La question ne se pose pas pour lui en ces termes tranchants : croire ou ne pas croire.

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