(Suite et fin.) […] Quand Marmont eut raconté tout d’une suite et d’une teneur au jeune prince l’histoire de son père jusqu’à la fin de la première campagne d’Italie, il passa sans transition à 1814, prenant le récit dans ses deux points les plus saillants et embrassant la destinée dans ses deux extrémités les plus décisives et les plus glorieuses. Le jeune prince comprit à l’instant les grandeurs et les faiblesses de cette dernière campagne de 1814, et par où elle avait manqué ; il dit à ce sujet ce mot remarquable, et qui a déjà été cité : « Mon père et ma mère n’auraient dû jamais s’éloigner de Paris, l’un pour la guerre, l’autre pour la paix. » La curiosité une fois apaisée sur ces parties à la fois les plus classiques et les plus vives, Marmont reprit chronologiquement la suite des campagnes, l’expédition d’Égypte, la campagne de Marengo, celles d’Austerlitz, d’Iéna, de Wagram, de Russie : il recommanda vivement au jeune prince, pour cette dernière, l’Histoire de M. de Ségur, non pas comme l’ouvrage le plus didactique ni peut-être le plus complet militairement, mais comme celui où l’on trouve le plus la vérité de l’impression.
N’y comptez pas trop cependant ; les premiers jours de Chanteloup sont enivrants ; mais je ne répondrais pas des autres, et on ne nous a pas tenus au courant de la suite. […] des gens qui croiraient de ces choses dix ans de suite, n’en sortiraient pas sans un tic fâcheux dans l’esprit. […] Vous qui craignez tant la dépendance et les suites où la reconnaissance peut exposer un homme vertueux, pensez-vous que celui qui sacrifie si généreusement les bienfaits à son bienfaiteur les ait acquis par le crime et par la bassesse ?
Grâce à ce pouvoir d’enfermer les résultats de l’effort individuel dans cette forme transmissible, les générations peuvent ajouter bout à bout la suite de leurs efforts et en former une somme qui va toujours grossissant. […] On voit de suite que son intervention va, dans certains cas, faire obstacle à ce que le principe posé par la première remarque développe ses conséquences. […] L’évolution de la série des espèces animales peut, en effet, se figurer par un éventail, dont toutes les branches issues d’un même angle, où il semble qu’elles se confondent, vont par la suite s’écartant les unes des autres, excluant de plus en plus toute possibilité de communiquer entre elles.
Ce fut le temps du vers parfait pour lui-même, sans suite d’idée, mais où par quelques très purs et subtils poètes passe de plus en plus en l’intellect l’immédiate sensation avant eux immédiatement écrite. […] Et cette mathématique de l’alexandrin est si nécessaire et d’absolue logique, que tout vers plus court que lui n’en est qu’une fraction et n’est pas par lui-même un vers, et qu’un plus long n’est que le recommencement d’un autre alexandrin, mis à la suite sur même ligne par simple et naïf artifice typographique. […] L’idée en son évolution règle seule la venue et la durée des intervalles entre telles suites de vers — de même qu’elle amène selon la nécessité de pensée et de son les rimes dont n’est plus asservie aucunement l’occurrence.
Toute leur activité vitale aboutit à emmagasiner des visions et à en dégorger d’anciennes, à noter des aspects, à percevoir des colorations et des scintillements, et à évoquer, dans les périodes languissantes, d’anciennes vibrations lumineuses, entassées, endormies dans l’arrière-fonds de la mémoire, mais vivaces et aptes à reparaître à la suite d’une association d’idées, comme les altérations d’un papier sensibilisé, sous l’action d’un réactif. […] Huysmans n’aperçoivent la vie que comme une suite d’infortunes. […] Enfin, par un juste retour, de cette vision du défectueux, à la suite d’une élimination extrêmement rigoureuse de tout déchet et de toute tare, M.
Donc, puisque la première en engendre une autre semblable à elle-même, la deuxième en engendrera une autre semblable à elle-même, et ainsi de suite. Puisque le quotient de la première est 3, le quotient de la seconde est 3, et ainsi de suite. […] Vous analysez cette loi, et vous trouvez que la seconde étendue a la même définition que la première, qu’ainsi elle est soumise à la même loi, que, par conséquent, elle engendre elle-même une nouvelle étendue, et ainsi de suite.
Tel était Louis XV dans toute sa force et dans toute sa virilité, à la veille de ce qu’on a appelé son héroïsme : ce qu’il devint après trente années encore d’une mollesse croissante et d’un abaissement continu, on le va voir lorsque, dans sa peur de la mort, il tirera la langue quatorze fois de suite pour la montrer à ses quatorze médecins, chirurgiens et apothicaires281. […] » Nous avons en ce moment sous les yeux une suite d’anecdotes et de particularités intéressantes sur ce fils de Louis XV, qu’a rassemblées M.
» et ainsi de suite. […] M. de Maupassant, plusieurs fois de suite, a accompli avec sérénité ce tour de force de marquer, dans chacun des innombrables incidents de la journée la plus unie, les progrès lents de la passion et de la douleur dévoratrices au cœur d’Olivier et d’Anne.
La Fontaine, malgré la contrainte de la versification, développe la suite du raisonnement qu’a dû faire le hibou, avec autant d’exactitude et de précision que le ferait un philosophe écrivant en prose. […] Quel autre art de penser Aristote et sa suite… M.
Il faut présenter à l’académie l’occasion de réparer son injustice, aller à Rome, ou mourir. " et voilà, mon ami, comme on décourage, comme on désole le mérite, comme on se déshonore soi-même et son corps ; comme on fait le malheur d’un élève et le malheur d’un autre à qui ses camarades jetteront au nez, sept ans de suite, la honte de sa réception ; et comme il y a quelquefois du sang répandu. […] Van Loo, chef de l’école, représenta qu’ils étaient tous innocens ou coupables ; que leur code n’était pas militaire ; et qu’il ne répondait pas des suites.
Lorsque par la suite des temps, l’intelligence des plébéiens se développa, ils revinrent de l’opinion qu’ils s’étaient formée de l’héroïsme et de la noblesse, et comprirent qu’ils étaient hommes aussi bien que les nobles. […] Au défaut des sentiments religieux qui faisaient pratiquer la vertu aux hommes, les réflexions de la philosophie leur apprirent à considérer la vertu en elle-même, de sorte que, s’ils n’étaient pas vertueux, ils surent du moins rougir du vice.À la suite de la philosophie naquit l’éloquence, mais telle qu’il convient dans des états où se font des lois généralement bonnes, une éloquence passionnée pour la justice, et capable d’enflammer le peuple par des idées de vertu qui le portent à faire de telles lois.