30 août Pourquoi cette sensation continuelle que nous avons tous les deux de manquer d’une chaleur intérieure, d’un montant physique, non pour le travail de la pensée et la fabrication d’un livre, mais pour le contact social, le choc avec les hommes, les femmes, les événements ?
C’est lui qui éveille en eux les sentiments engendreurs des idées, dont ils vivent, et qu’ils s’efforcent de fixer en réalités sociales.
L’instinct social succède à l’instinct nomade.
Ne pourriez-vous vous demander à ce propos si vos inquiétudes avaient raison et s’il n’y aurait pas une beauté et une noblesse de vie compatibles avec l’état social qui vous a, plus d’une fois, inspiré tant de méfiance ? […] Je l’aurais fait dîner au café Anglais, au bouillon Duval, et chez trois ou quatre de mes amis, de conditions sociales différentes… Mais il s’en ira, comme les autres fois, n’ayant vu de Paris qu’un vain décor.
Si l’indulgence du chevalier des Grieux pour l’infidèle Manon n’est pas justifiée par la raison, elle n’est donc pas contraire à la réalité sociale, car elle n’est pas complètement désintéressée. […] Il se prête avec un égal bonheur à la peinture des mœurs, à l’analyse des passions ; il peut même, sans désavantage, s’il sait se contenir dans de justes limites, aborder les plus hautes questions sociales.
» Il mourut le 9 août 1888, à l’âge de quarante-cinq ans, dans la plus honorable mais la plus déplorable pauvreté : cette honte sociale et « nationale » n’est pas et ne sera certes pas la seule. […] — l’étiquette d’une École littéraire quelconque. » Contrainte et liberté « Quelle est la meilleure condition du bien social, une organisation spontanée et libre ou bien une organisation disciplinée et méthodique.
Sans instruction solide, peu susceptible d’application, dépourvu de grands talents, Topino était au fond un honnête garçon, qui, séduit par l’espérance des améliorations sociales et politiques que la révolution avait fait concevoir, s’était peu à peu guindé jusqu’à un état permanent de fureur concentrée contre tout ce qui semblait faire obstacle à ses vues.
La philosophie de la sensation et de l’égoïsme a dû être contemporaine d’un ordre social sans dignité, d’un gouvernement arbitraire et absolu, et d’un gouvernement absolu qui lui-même succombait de faiblesse et de corruption. […] N’attendez pas qu’alors l’État, soit immobile, que les lois et les gouvernements pèsent sur l’individu du poids de l’unité absolue, et soumettent la vie sociale au joug d’une uniformité despotique. […] Vous pouvez cultiver le sentiment du beau et les arts pour vous-mêmes, mais le moindre ouvrage d’art et de littérature, en arrivant à la publicité, se lie d’une manière ou d’une autre à la vie sociale, et tombe sous quelque loi. […] Il semble au premier abord que la Charte restaure et consacre l’ordre social antérieur au dix-huitième siècle et que le dix-huitième siècle avait renversé.
La Révolution close, Napoléon, qui restaurait nombre de vieilleries sociales qu’avait ébréchées autrefois Molière, lui rendit un singulier et tacite hommage ; en rétablissant les Princes, Ducs, Comtes et Barons, il désespéra des Marquis, et sa volonté impériale s’arrêta devant Mascarille.
Je conviens avec Votre Altesse que cette coiffure n’est pas primitive, mais elle est éminemment aristocratique, et par conséquent sociale.
” » Mercredi 23 décembre Le malheur de n’avoir pas les nerfs assez bien portants, pour traiter la vie avec le mépris qu’on a pour une charge, pour une blague, pour une mauvaise plaisanterie, et de considérer les embêtements qui ne sont pas des pertes de gens aimés, ou même des révolutions absolues de votre position sociale, — de les considérer comme de bénins coups de pied au cul, qu’on recevrait dans une pantomime sur un théâtre des Funambules de société.