Il en est résulté un je ne sais quoi d’étrangement incohérent.
Son pinceau sait ennoblir, par intervalles, les choses les plus communes, & peindre d’une maniere intéressante les objets les plus arides.
Duclos à la Bruyere, soit par la maniere, soit par le fond, il est cependant peu d’Ecrivains parmi nos Littérateurs, & sur-tout nos Littérateurs Philosophes, qui aient su racheter leurs défauts par autant de mérite.
Nous ignorons les motifs qui l’en empêchent ; mais nous savons que son zele pour le maintien des regles, l’a porté à solliciter la Rédaction d’un Journal Littéraire, & que les Philosophes, si intéressés à arrêter la plume des Ecrivains en état d’éclairer le Public sur leurs défauts & leurs travers, ont eu le crédit de faire supprimer ce Journal.
Cet Ouvrage, entre les mains de M. de Voltaire, est devenu, malgré sa médiocrité, une mine féconde, dont il a su tirer un grand parti.
Ces mouvements d’agrégation des masses autour de l’homme qui sait se révéler leur maître ont lieu sans acception de frontière, brisent le moral des nations et suscitent souvent au héros d’une race des sectateurs d’une autre.
Quand nous disons un idéal de vérité, ce n’est point une exagération ; on sait que ces vers : Des dieux que nous servons connais la différence, etc., sont les paroles mêmes de François de Guise25.
Aucun homme n’a su donner plus de variété à son style, plus de formes diverses à sa langue, plus de mouvement à sa pensée.
Les Lettres de Balzac & de Voiture eurent dans leur tems un succès, qu’on ne sauroit imaginer aujourdhui.
Ils ne savent pas que les paupières ont une espèce de transparence.
Où peut-il avoir appris ce qu’il sait ?