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38. (1863) Le réalisme épique dans le roman pp. 840-860

On sait le succès de scandale obtenu, il y a cinq ans, par Madame Bovary. […] La promiscuité des idées ne saurait aller plus loin. […] Je ne sais si les dévots de Carthage pouvaient dire à Tanit, comme la Salammbô de M.  […] Ainsi, sachez-le bien, l’érudit, chez M.  […] Saura-t-il changer non pas de théâtre seulement, mais de système ?

39. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

J’ai cru d’abord que je ne saurais pas dire où et quand était né M. de Latouche. […] Il fut envoyé à Rome, je ne sais en quelle qualité, et il voyagea durant trois années à cheval par toute l’Italie : ce furent là ses véritables études, et auxquelles il dut les couleurs si vraies et si senties avec lesquelles il a su peindre depuis, en toute occasion, ces belles contrées. […] Les papiers lui furent remis, et, au premier coup d’œil, il porta un jugement dont on ne saurait assez lui savoir gré, et qui est aujourd’hui son premier titre d’honneur. […] La source s’annonçait déjà, ce semble, sous le gazon ; elle allait sourdre et jaillir, mais je ne sais quel obstacle tout à coup s’interpose et l’empêche d’arriver. […] Son tort est de n’avoir pas su s’y tenir longtemps.

40. (1892) Essais sur la littérature contemporaine

Qui l’a jamais su ? qui le saura jamais ? […] s’ils avaient su ! […] Je n’en sais rien ; et, s’il faut être franc, je crains qu’ils ne le sachent pas eux-mêmes. […] Comme ils savaient le latin !

41. (1895) Impressions de théâtre. Huitième série

qui sait ?  […] Reste à savoir ce qu’il souffrira […] Je sais seulement que M.  […] On ne saura jamais. […] Ce « savez-vous ? 

42. (1882) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Deuxième série pp. 1-334

Ce qu’il ne sait ni ne peut savoir, il l’invente ; ce qu’il sait ou devrait savoir, il le travestit. […] Nous n’écrivons plus ainsi, mais, au moins sachons-le bien, c’est parce que nous ne savons plus écrire ainsi. […] que sais-je, moi ? […] J’en sais de bonnes, j’en sais de belles, et, quelque étrange que soit le mot quand on l’écrit d’un tel auteur, j’en sais quelques-unes d’exquises. […] Vous le savez, — comme vous saviez tout à l’heure ce que Hoogstraten et Benvenuto Cellini voulaient dire.

43. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803 » pp. 2-15

On sait ce qu’était M.  […] Il n’y a songé de sa vie, et ne veut point le savoir. […] Qu’avez-vous vu, qu’avez-vous lu, qu’avez-vous su, qui vous porte à approuver en quelque sorte son malheur ? […] J’ai écrit à Fontanes pour lui demander des détails, mais il ne me les donnera pas, et jusqu’ici je n’ai rien su que par vous seul. […] Je sais que nul n’a droit de dire : « Je connais les hommes », ni même : « Je connais un homme » ; aussi, tant que cet homme est là vivant, on ne saurait trop multiplier et renouveler les occasions de l’observer, car on est seulement en voie de le connaître.

44. (1848) Études critiques (1844-1848) pp. 8-146

Les gros livres les effaroucheraient s’ils savaient comme on les nomme ; s’ils savaient où les trouver. […] Qui sait ? […] On sait de quelle façon il procède. […] Je ne sais si, dans ses hypothèses, M.  […] On ne saurait trop le répéter, M. 

45. (1927) Les écrivains. Deuxième série (1895-1910)

»… et Dieu sait ! […] je ne sais pas ! […] … tu ne sais pas ? […] … Je le savais ! […] on ne sait pas !

46. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires touchant la vie et les écrits de Mme de Sévigné, par M. le baron Walckenaer. (4 vol.) » pp. 49-62

Vous savez que je suis comme on veut, mais je n’invente rien. » Cela veut dire que ce charmant esprit avait tous les tons et savait s’accommoder aux personnes. […] Je ne savais pas encore que haïr son mari et pouvoir en aimer un autre, n’est presque que la même chose. […] Elle s’était brouillée, en repoussant Maulévrier, avec la famille des Colbert ; elle sut plaire au grand rival de Colbert, à Louvois. […] Mais lui non plus, elle ne sut pas le conserver, et elle poursuivit le cours de ses inconstances. […] Celle-ci, en effet, au milieu de tout ce qui pouvait la faire déchoir, sut toujours tenir son rang et se concilier ce qu’il faut bien appeler (je ne sais pas un autre mot) de la considération.

47. (1949) La vie littéraire. Cinquième série

Un bachelier d’aujourd’hui ne sait ni apprendre ni réfléchir ; un normalien le sait un peu. […] Il sait soixante langues mortes ou vivantes, et il ne sait pas le français. […] J’en sais peu d’aussi belles. […] D’ailleurs, que sais-je et que savent les autres ? […] Et savent-ils mieux aimer ?

48. (1920) Impressions de théâtre. Onzième série

Nous le savions !  […] Ma foi, je n’en sais rien. […] Vous n’en savez rien. […] Si elle savait ! […] Elle ne sait pas.

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