Etant le plus riche d’harmonies, il est le plus puissant. […] Quel éditeur d’esprit fera illustrer ce livre par un artiste riche de philosophie et de pensée, un Henry Chaprontu, digne fils païen du satanique Ropsv ? […] Le roman est riche d’idées adventices, mais le style n’a pas la sonorité voluptueuse et imagée des livres derniers.
Ils conquièrent par des emprunts ce qu’ils ne peuvent conquérir par les armes ; ne les avez-vous pas vus, il y a quelques jours, proposer aux Mexicains d’hypothéquer leurs provinces les plus riches pour abuser, comme des usuriers du globe, de leur droit fiscal au jour d’un remboursement impossible, et s’emparer, au nom de la politique, d’un pays trois fois grand comme la France, conquis par le crédit ? Une fois cette main mise sur cette clef de l’Amérique du Sud, qui ne les voit s’avancer sans obstacle sur les Californies, ces sources de l’or ; sur l’Amérique centrale, sur les États de race latine, sur tous les territoires espagnols, devenus des républiques en fusion, Venezuela, la Nouvelle-Grenade, l’Équateur, le Pérou, plus riche encore en or que le Mexique, le Brésil illimité en étendue et en avenir ; sur ses annexes, le Paraguay, l’Uruguay, la Bolivie, la Confédération de la Plata, Guayaquil, jusqu’au cap Horn plus tempétueux que le cap des Tempêtes, et jusqu’à l’océan Austral, cette route d’un cinquième continent, la mystérieuse Australie ?
La nature se fait un plaisir d’avoir beaucoup d’amis et de parents, elle se glorifie d’un rang et d’une naissance illustres, elle est complaisante envers les grands, elle flatte les riches, elle applaudit à ses semblables : mais la grâce aime jusqu’à ses ennemis, et ne s’enfle point du grand nombre de ses amis ; elle ne fait cas ni du rang, ni de la naissance, si une plus grande vertu ne les accompagne ; elle favorise le pauvre plutôt que le riche ; elle s’intéresse plus à l’homme innocent qu’à l’homme puissant ; elle partage la joie de l’homme sincère, et non celle du trompeur, et elle exhorte toujours les bons à rechercher avec ardeur les qualités les plus parfaites, et à se rendre semblables au Fils de Dieu par leurs vertus.
Aujourd’hui, le « gallophobisme » de Wagner n’étant plus un thème proprement développable, on a trouvé ce grief : Wagner fut un monstre de vanité, d’outrecuidance, de prétentieuse sottise… — Le thème est riche, et, surtout, facile ; chaque jour c’en est de nouvelles variations. […] Cet exemple de Beethoven nous fait bien voir encore l’originalité de la nature Allemande, qui a été douée de vertus si intimement profondes et si riches, qu’elle sait imprégner toute forme de son essence, en même temps qu’elle bâtit à nouveau cette forme par le dedans, sauvant ainsi de la destruction son enveloppe extérieure.
À la mélodie, il regagne la plus haute simplicité naturelle ; il lui rend la source où, en toute époque et toute tentative, elle se pourra renouveler et approcher au type de l’expression humaine le plus pur et le plus riche. […] Il superpose à la partition des images riches et évocatrices et décrit même un véritable tableau, traduisant en un langage pictural la musique de son futur beau-fils : « éclat éblouissant de coloris », « regards éblouis », jusqu’à l’assimilation de la mélodie à une fleur « monopétale ».
Le son des trompettes guidait les guerriers aux combats : le son des trompettes, rythme, mélodie, timbre, devint expressif des émotions guerrières ; quand fut institué le rite chrétien, les mélodies religieuses intimement liées au sens des paroles qu’elles accompagnaient, devinrent expressives des émotions suggérées par ces paroles ; les chansons populaires au moyen-âge devinrent également des motifs d’expression musicale ; et le langage de la musique s’accroissait de formes expressives de sentimentalités ; ce fut l’époque du moyen-âge finissant où s’épanouissait cet art nouveau si riche de promesses, de promesses hélas chûtées ! […] Ainsi employa-t-il l’instrument qu’il s’était pendant vingt-cinq ans préparé (vingt-cinq ans de cette vie, exemple des vingt-cinq siècles de l’histoire de l’art), la musique, mais une musique riche de toutes les puissances détournées de toutes les sensations, et pour nos faiblesses d’intelligences commentée d’un somptueux appareil de légende, de poésie et de décorations architecturales et chorégraphiques, — cet instrument, l’art de la musique, étayé de divers artifices de littérature et de plastique.
Je n’en puis douter ; mais, dans l’indigence qui me flétrit, je n’irai pas mendier sa pitié, moi qui ai paru autrefois riche et magnifique dans ce royaume. […] Cette poésie indienne est vivante ; dans ses veines circule une sève ardente et riche, le feu créateur : ainsi se répand dans les feuilles et dans les fleurs du palmier de ces climats ce suc vigoureux qui fait végéter l’arbre, renouvelle sa tige, et se transforme en liqueur enivrante.
Au moment où j’allais sortir de ma chambre pour aller dîner chez le restaurateur Doyen, où je prenais mes repas, dans la même rue, près de la rue de la Paix, un domestique en riche livrée de fantaisie frappa à ma porte et me remit un billet de Talma. […] Parlez-moi comme à un père ; je me sens un véritable intérêt pour vous. » « — Je suis de province », lui répondis-je ; « ma famille est considérée dans notre pays ; elle habite ses terres dans les environs de Mâcon et dans les montagnes du Jura, patrie de ma grand’mère paternelle ; ma famille est riche, mais mon père ne l’est pas.
Les philologues nous enseignent que la langue de Joinville et de Guillaume de Lorris, — la langue de la Vie de saint Louis et de la première partie du Roman de la Rose, — moins riche assurément, moins colorée, moins souple, moins subtile et moins raffinée que la nôtre, était cependant, en un certain sens, plus voisine de sa perfection, comme étant plus logique ; et ils entendent par là plus conforme aux lois de l’évolution organique des langues. […] Jamais peut-être, depuis les temps lointains d’Homère et de l’épopée grecque, matière épique n’avait été plus abondante, et plus riche, et plus neuve que celle des Chansons de geste ou des Romans de la Table-Ronde.
Ici on est trop riche et trop pauvre ; trop riche en traités, trop pauvre en bons abrégés ; les traités sont trop étendus, les abrégés sont mal faits.
Elles font peut-être si peu de bonheur au riche stupide qui les possède, et elles me rendraient si heureux ! […] Que votre architecture soit riche et que les ornemens en soient purs.