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2878. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — I. » pp. 235-256

Il me reste à bien montrer le rôle philosophique de Saint-Martin au milieu de la Révolution française, l’explication providentielle qu’il en donne, et qui, avec moins d’inclémence et moins d’éloquence aussi, ne fait toutefois qu’annoncer et présager la solution de De Maistre.

2879. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102

Dès le premier jour, il fit remarquer, dans une lettre au roi, qu’au milieu de tous les compliments de l’électeur il n’y avait aucune différence à table pour le cérémonial entre lui maréchal de Villars, commandant les armées de Sa Majesté, et les autres convives : « ni chaise distinguée, ni pour laver, ni gens pour me servir ; c’étaient de simples valets de pied, comme pour tout le reste ».

2880. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — II » pp. 150-171

Je résumerai rapidement ses idées, qu’il développera encore dans ses Réflexions sur l’éloquence ; car dans la tête de l’abbé de Pons tout s’enchaîne, et s’il est exclusif, il reste du moins parfaitement conséquent.

2881. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire du règne de Henri IV, par M. Poirson » pp. 210-230

C’est une jolie estampe à sujet bucolique à mettre entre deux pages de Sully : L’idée qui me reste encore de ces choses-là, nous dit le naïf abbé au commencement de ses Mémoires, me donne de la joie : je revois en esprit, avec un plaisir non pareil, la beauté des campagnes d’alors ; il me semble qu’elles étaient plus fertiles qu’elles n’ont été depuis ; que les prairies étaient plus verdoyantes qu’elles ne sont à présent, et que nos arbres avaient plus de fruits.

2882. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine »

Tes feux intérieurs sont calmés, tu reposes ; Mais ton cœur reste ouvert au vif esprit des choses. 

2883. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »

Il avait quarante-sept ans ; il venait de traduire en vers les premiers chapitres de l’Imitation de Jésus-Christ, et voulait consacrer désormais son reste de verve à des sujets pieux.

2884. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Madame de Krüdner et ce qu’en aurait dit Saint-Évremond. Vie de madame de Krüdner, par M. Charles Eynard »

Voici, au reste, la lettre qu’elle adressait à l’habile docteur ; j’en rougis pour mon héroïne, mais M. 

2885. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre quatrième »

Otez de leurs élégies la rime, les images mythologiques, les périphrases, il reste de la prose érotique.

2886. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les poètes décadents » pp. 63-99

Le travail n’a pas de sexe, et plus les femmes en font, moins il en reste pour les hommes.

2887. (1900) Poètes d’aujourd’hui et poésie de demain (Mercure de France) pp. 321-350

Un symbole est, en effet, une comparaison et une identité de l’abstrait au concret, comparaison dont l’un des termes reste sous-entendu.

2888. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XII. La littérature et la religion » pp. 294-312

Le Mystère de Troie la Grand annonce que la Renaissance est proche et que l’Église est menacée de perdre l’ascendant qui lui reste encore.

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