Sur cette déception, celui qui avait trouvé le premier échappatoire, reprit cœur et dit : Mes frères, il y a encore de l’espoir, nous ne pouvons tromper ces nœuds-d’épaule ni totidem verbis ni totidem syllabis, mais j’ose affirmer que nous les trouverons tertio modo ou totidem litteris.
Il reprend donc sur cette base la discussion contre l’idéalisme.
Pour reprendre l’exemple de tout à l’heure, une première expérience a réuni dans l’esprit de l’enfant la brûlure à la flamme et produit ainsi une certaine direction de la pensée en même temps que de l’action : d’autre part, aucune autre expérience n’est encore venue contrarier la première.
Mon interêt m’oblige de le reprendre ici de cette faute.
les détails manquent, reprend en gémissant François Hugo, le Jérémie des feuilletons qui n’ont pas été faits : « L’Histoire, qui conte tant de choses inutiles, — (quelle portière !!)
Dès que la respiration reprend son cours normal, la conscience de l’effort s’évanouit, à moins qu’on ne meuve réellement le doigt.
Quand Taylor parle de la mort, il ne fait que reprendre et achever une pensée que Shakspeare ébauchait déjà378. « Toutes les successions de la durée, tous les changements de la nature, les milliers de milliers d’accidents de ce monde, et tous les événements qui arrivent à chaque homme et à chaque créature nous prêchent notre sermon funèbre, et nous avertissent de regarder et de voir comment le Temps, ce vieux fossoyeur, jette les pelletées de terre et nous creuse la fosse où nous irons enfouir nos joies et nos peines, et déposer nos corps comme une semence qui lèvera au jour magnifique ou intolérable de l’éternité. » Car, outre cette mort finale qui nous engloutit tout entiers, il y a les morts partielles qui nous dévorent pièce à pièce. « Nous sommes morts à tous les mois que nous avons déjà vécus, et nous ne les revivrons jamais une seconde fois. » Et voilà comme nous laissons derrière nous, lambeau par lambeau, toute notre vie, d’abord notre première vie engourdie et obscure « quand nous sortons du ventre de notre mère pour sentir la chaleur du soleil. […] Il reprit sa balle, se remit à jouer avec fureur, et jura plus haut et plus souvent que jamais.
De nos jours, les disciples de Lamarck et de Darwin reprennent la question d’origine, mais cela au point de vue historique et non plus métaphysique, et cherchent à dresser l’arbre généalogique des espèces. […] Volontiers le naturalisme moderne reprend cette parole.
Herckenrath reprend et met en lumière par un développement assez heureux, quoique trop bref. […] Le génie lyrique et élégiaque les reprend, si tant est qu’ils n’aient pas jeté le coup d’œil rapide sur la réalité, seulement pour y puiser un motif de développement lyrique ou élégiaque. […] Le socialisme, lui-même, le collectivisme, la parfaite égalité des conditions fussent-ils établis demain, la « bonne nature », ainsi nommée par antiphrase, reprendrait après-demain son petit train ; l’évolution agirait de nouveau comme à son ordinaire, et l’inégalité, que veut la nature, et la prépondérance du fort sur le faible seraient vite rétablies. […] Pour qu’à cette transformation l’unité allemande ne se disloque pas, il faudra, ce qui du reste est possible, que l’union par la force se soit transformée, elle aussi, en une profonde union morale ; car, pour reprendre notre formule, si en despotisme c’est la force qui fait l’union, en liberté c’est l’union qui fait la force.
Cela traîna ainsi jusqu’au 18 fructidor ; mais, à partir de cette date, la persécution, qui n’avait jamais cessé, reprit avec une vigueur toute nouvelle. […] En 1900 la campagne anticléricale recommença avec vigueur, et ce qui prouve, chose du reste qu’il est naïf de faire remarquer, que cette guerre n’est inspirée que par des intérêts électoraux, ce fut à propos d’ingérence du monde religieux dans les élections que les hostilités reprirent. […] » Il en profita pour bien montrer que ce qu’il désirerait, le cas échéant, c’était bien la séparation d’avec l’État de l’Église catholique seule, de telle sorte que l’Église protestante et l’Église juive devinssent religions d’État et l’Église catholique religion privée ; car il reprit ainsi : « … de l’Église catholique et de l’État ; ou bien, si elle pense que cette séparation n’a pas été suffisamment préparée, à une révision sérieuse et efficace des règlements sur la police des cultes. » La Chambre n’accepta point la proposition tendant à la séparation et vota un ordre du jour conciliateur de M. […] Thézard par exemple, dans un remarquable discours prononcé devant ses commettants en août 1903 et qu’il a repris en le développant devant le Sénat en novembre 1905) sont des autoritaires aussi, fidèles à la conception napoléonienne et qui se disent que la séparation, c’est, quoi qu’on fasse, la liberté et qu’avec la liberté on ne sait jamais ce qui peut arriver ; que la séparation, quelque complétée qu’elle puisse être par toutes les mesures possibles d’extermination, commence toujours par mettre l’Église hors des mains de l’État et que cela seul est déjà dangereux ; que mieux vaut garder un esclave enchaîné que l’affranchir en se promettant de l’assommer ensuite.
leur vie même, leur petite vie humble et basse ; il l’interprète en beauté ; « il trouve autour de lui la vie des petites gens des provinces romaines : il l’interprète, il y met un sens supérieur et par là même le courage de mépriser tout autre genre de vie, le tranquille fanatisme que reprirent plus tard les frères Moraves, la secrète et souterraine confiance en soi qui grandit sans cesse jusqu’à être prête à surmonter le monde. » Bouddha trouve autour de lui, quoi ? […] Soit, reprenons. […] Les forts, les courageux, les intelligents et les artistes n’abdiquent jamais, ou, tout au moins, ne donnent jamais leur démission et ils ont plus tard repris en partie leurs positions dans le Christianisme même, prêtres, évêques, papes, prédicateurs, fondateurs d’ordre, peintres, sculpteurs, architectes ; mais l’esprit du Christianisme est resté longtemps ce que nous venons de dire et il ne s’est jamais entièrement aboli ni même considérablement modifié et cela a eu de grandes conséquences, comme nous verrons. […] Le reste était si peu dans son esprit vrai qu’il a été caduc dès le premier jour, vite abandonné et n’a jamais été repris sérieusement que par les ennemis de la Révolution française et ceux qu’elle lésait.