Si l’une et l’autre, d’aventure, se rencontrent dans le même homme, celle-ci n’implique nullement celle-là ! […] Paul Claudel (dont on s’étonnerait à juste titre de ne pas rencontrer le nom ici) crée de toutes pièces une forme intermédiaire entre les laisses de Whitman et les versets des prophètes, forme dont on ne peut dire que c’est de la prose, même lyrique, tant est puissant le mouvement qui la soulève, et qui pourtant demeure irréductible à aucun système de rythme, vieux ou neuf ; quand il s’écrie dans une ode admirable : Les neuf muses, et au milieu Terpsichore Je te reconnais, Ménade, je te reconnais Sibylle, etc. […] Marc Lafargue (1876-1926), poète proche du naturisme que Gide avait rencontré en 1899, a publié Le Jardin d’où l’on voit la vie en 1897.
Ils s’appelaient Saint-Lambert, Sieyès, Garat, Tracy, Laromiguière, — et on les rencontrait fréquemment dans les bureaux de la Décade philosophique. — Ils se réunissaient encore à Auteuil chez Mme Helvétius [Cf. […] — Qu’à tout le moins, quand on a reconnu la vérité de ces reproches ; — et, à tous ces défauts, quand on a joint encore une manière de poser ses sujets, — qui ressemble à du charlatanisme ; — ou une perpétuelle affectation de profondeur, — qui se traduit par des maximes dont l’enflure ne renferme souvent que du vide ; — on est bien obligé de lui reconnaître une « puissance d’évocation » unique ; — et le don, comme il disait lui-même, d’avoir fait avec les personnages de sa comédie : « concurrence à l’état civil ». — Une question s’élève là-dessus, que l’on a déjà rencontrée [Cf. l’article Molière] ; — à savoir si cette manière d’écrire, inégale, confuse et mêlée comme la vie même, — ne serait pas une condition de la représentation de la vie ? […] Cependant les événements de 1870-71 éclatent ; — et ils sont pour Taine un trait de lumière. — Il publie ses Notes sur l’Angleterre, 1872 ; — et il conçoit le plan du grand ouvrage — dont le premier volume ; L’Ancien Régime, 1875, — est peut-être son chef-d’œuvre. — Les études qu’il entreprend sur la Révolution — lui font connaître alors une espèce d’hommes qu’il avait peu pratiquée jusqu’alors. — Il se demande, avec une angoisse qui l’honore, — s’il est bien vrai « qu’un palais soit beau même quand il brûle, ou surtout quand il brûle » ; — et quand nous rencontrons un « crocodile » parmi nous, — si nous n’avons qu’à le décrire et qu’à l’admirer ?
Hier je rencontrai une belle dame bien parée ; je demandai son nom, c’était encore le même.
Nous pouvons négliger ces commencements de l’art dramatique que nous rencontrons en Orient.
Nous ne rencontrons point sur notre route d’images extraordinaires, soudaines, éclatantes, capables de nous éblouir et de nous arrêter ; nous voyageons éclairés par des métaphores modérées et soutenues ; Jonson a tous les procédés de l’art latin ; même quand il veut, surtout en sujets latins, il a les derniers, les plus savants, la concision brillante de Sénèque et Lucain, les antithèses équarries, équilibrées, limées, les artifices les plus heureux et les plus étudiés de l’architecture oratoire119.
Je fis ouvrir au hasard, devant le public prévenu, le premier volume du poète Métastase, le Quinault de l’Italie, et l’on mit sous les yeux de mon petit Wolfgang les premières paroles qui se rencontrèrent.
Sa seule consolation avait été d’y rencontrer çà et là quelques rares compagnons d’infortune, membres, comme lui, de l’Assemblée constituante, fuyant l’échafaud, naufragés sur ce nouveau monde, cultivant avec leur famille les steppes de l’Amérique du Nord.
En mourant, il doutait qu’il l’eût accompli : c’est à nous de rendre aux choses et à l’œuvre tout leur sens, d’y voir toute l’harmonieuse ordonnance, et de dire que Virgile mourant, au lieu de se décourager et de défaillir, aurait pu se faire relire son hymne glorieux du troisième chant des Géorgiques, et, satisfait de son vœu rempli, rendre le dernier souffle dans une ivresse sacrée27. » Les Géorgiques sont, dans leur genre, le plus parfait modèle de poésie didactique qui ait enchanté les agriculteurs de tous les âges, la limite précise où la nature et la poésie se rencontrent pour s’embrasser.
Alors, vous rencontrerez probablement, parmi ces beaux messieurs, quelques-uns des entrepreneurs de romans dont à présent vous vous occupez : quand on est doué d’une certaine absence de scrupules, c’est bien le moins qu’on s’en fasse des rentes de plusieurs manières.
Mais leur mauvaise étoile fit que la première syllabe ne pût être rencontrée dans tout le testament.
Faute de partir d’un principe commun, les arguments frappent au hasard, sans avoir chance de se rencontrer.