Les Lecteurs éclairés nous les pardonneront d’autant plus aisément, qu’ils doivent sentir par eux-mêmes, que lorsqu’il s’agit de venger la Religion, les Mœurs & le Goût, contre les erreurs de plusieurs Ecrivains accrédités, on ne sauroit s’exprimer avec trop de force. […] L’amour de la Religion, de la Patrie, des Lettres & du Goût, a été notre unique motif : nous voudrions en être la victime, si vous deviez par-là achever de vous faire connoître ».
La science, si vaine qu’elle soit et dont un jour peut-être il sentira le creux, est pour lui présentement ce que la religion est pour nous, et l’avenir ce qu’est pour nous le passé. […] Il a la religion de l’homme. » C’est du Hegel pur… ou impur !
La liberté fit la législation, et de la législation sortit la philosophie.Tout ceci est une nouvelle réfutation du mot de Polybe que nous avons déjà cité ( Si les hommes étaient philosophes, il n’y aurait plus besoin de religion ). Sans religion point de société, sans société point de philosophes.
Il y va de toute la religion. […] Mais si la religion, par hasard, avant d’être une politique, était une discipline de mœurs ? […] Voyez-le, par exemple, aborder la difficile matière de la Vérité de la religion. […] Diderot ne pourra pas même écrire une poétique sans y parler en deux ou trois endroits de religion et de gouvernement ? […] Les encyclopédistes avaient leur « petit religion », et les économistes avaient la leur.
Il n’a pas sa petite religion à lui ! […] Toute la Religion de Chateaubriand tient en effet dans ce mot : Fidélité. […] Mais c’est une religion sûre et une religion continue. […] La poésie, dont elles sont l’élément nourricier, en a eu le, bénéfice, la religion aussi, la religion surtout. […] Cette idée il ne l’a pensée religieusement que pendant son voyage dans la terre mère des religions.
On reconnoît dans ses Ecrits cet emportement de démence & d’atrocité, que la Religion réprouve dans ses aveugles défenseurs, & qui ne doit être le partage que des Adversaires plus aveugles encore qui la combattent.
Cet Ouvrage, aussi heureusement conçu, qu’habilement exécuté, place M. l’Abbé Gérard parmi des Ecrivains qui ont le plus contribué à diminuer l’espece d’autorité que les prétendus Sages de nos jours se sont acquise sur l’opinion publique, & lui donne des droits sur l’estime & la reconnoissance de tous ceux qui intéressent au maintien des mœurs & à la gloire de la Religion.
Hayer ont pareillement pour objet la défense de la Religion.
Après avoir professé la Religion Protestante, il l’abjura à l’âge de 25 ans, entra aussi-tôt dans l’état ecclésiastique, & s’appliqua à des Ouvrages d’Astronomie.
Son Histoire de l’Empire du Mogol, & celle du Fanatisme des Religions Protestantes, trouvent encore des Lecteurs, quoiqu’elles soient diffuses & chargées de trop de détails inutiles.
On y remarque, en général, un esprit nourri de la lecture des Livres saints, quelquefois, de l’onction, & presque toujours des règles de conduite utiles & propres à éclairer ceux qui auroient un vrai désir de pratiquer les devoirs de la Religion.