Il fût devenu certainement, s’il avait eu tout ce que le Christianisme peut donner, le premier critique d’un temps qui n’a pas de premier, et personne, incontestablement, dans ce siècle, ni Sainte-Beuve, ni Gustave Planche, ni les autres qui font de la critique, n’aurait pu lui être comparé. […] Les deux premiers volumes de ces Mémoires, par convenance interrompus, ont, de toutes manières, trompé l’espoir qu’on pouvait avoir d’un beau massacre. […] L’Angleterre politique, évoquée dans ce volume et considérée dans quelques-uns de ses écrivains politiques et littéraires, a ravivé l’Anglais qui était entré dans Chasles avec la profondeur des premières impressions de sa jeunesse, passée à Londres, et qu’on retrouvait parfois dans les réfléchissements et les scintillements d’une nature essentiellement réverbérante, mais qui n’y était qu’à l’état de rayon, intersecté par tant d’autres rayons.
La question peut paraître, à première vue, étroite et purement sectaire, mais en présence de la réaction romaine qui s’accentue de jour en jour, elle n’en est pas moins au fond d’une importance capitale, d’une poignante actualité. […] Il y a donc trois choses dans cette première formule : 1° une humiliation devant Dieu considéré comme le juste auteur des vengeances provoquées par l’oubli du culte qu’il exige ; 2°la demande de libération du Saint-Siège ; 3° la demande de bonheur pour la France par son retour à la loi médiévale. […] Ses grands politiques, les Palmerston, les Richard Cobden, les Pitt, ses grands savants, les Newton, les Darwin, les Herschel, ses grands poètes, les Robert Burns, les Shakespeare, les Chaucer et les Milton, ses grands inventeurs, ses premiers rois, ses réformateurs et ses philosophes, en un mot tous ceux qui ont lentement pétri l’âme anglo-saxonne dorment ici côte à côte ou revivent dans une image.
Héritier du Scythe et du Slave, il a la vigueur sauvage du premier et la flexibilité du second. […] Sa femme est une personne fort recommandable, et il y a là deux jeunes filles fort gracieuses, qui ont reçu une éducation du premier ordre et qui, en outre, ont de la fortune. […] Dans sa première jeunesse, on remarquait en elle une certaine beauté, mais bientôt cette beauté s’était flétrie. […] Le matin, selon son habitude, elle avait tiré les cartes, et avait réuni du premier coup, dans son jeu, quatre valets ; excellent augure ! […] Sa première idée pourtant fut de le faire revenir au plus tôt à Moscou, puis elle réfléchit et déclara qu’elle n’avait pas besoin de reprendre dans sa maison un tel ingrat.
. — Mystères physiques (1887), première partie d’un livre philosophique : Le Livre des chaînes.
Un poète qui a aimé une femme belle et intelligente, un poète que les hasards de la vie ont fait marin, se rappelle et évoque, autour de sa première maîtresse, les errantes amours de sa vie d’escales, et les confronte, et cherche tout ce qu’il y eut eu tous ces caprices et ces amourettes de traces de son plus profond sentiment.
Ce qu’il a écrit sur la Genèse & sur la conduite qu’Adam & Eve durent tenir à la naissance de leurs premiers enfans, porte le même caractere d’esprit & de talent ; mais il faut bien se garder d’adopter ses conjectures, qui n’ont été vraisemblablement que le fruit de l’activité de son imagination.
Qu’il s’y soit mal pris, on peut en convenir, il n’en sera pas moins vrai qu’il a relevé un nombre infini de bévues & de traits d’ignorance dans les cinq premiers volumes de cette énorme Compilation.
Il a néanmoins le mérite d’avoir su joindre l’utile & l’agréable dans ces différens Recueils, dont le titre du premier nous paroît fautif.
Sénecé ou Séneçai, [Antoine Bauderon de] premier Valet de Chambre de la Reine Marie-Thérese, femme de Louis XIV, né à Mâcon en 1643, mort dans la même ville en 1737.
Les Misérables, première partie : Fantine, texte établi par Gustave Simon, in Œuvres complètes de Victor Hugo.
nos premiers écrivains n’ont pas su dire les paroles viriles et douces que nous espérions. […] Gabriel Charmes a raconté avec beaucoup d’esprit ce premier voyage, qui aboutit à une déconvenue. […] La vertueuse veuve, dès son premier entretien avec le respectable évêque, sentit en elle une disposition de paix et de joie. […] J’étais né pour cela. » Débarqué dans l’île d’Elbe, son premier soin fut de faire manœuvrer un bataillon. […] Ses deux galons et son premier livre ne sont qu’un commencement.