Je leur rappelle donc, pour qu’ils s’en méfient, ce qu’ils savent aussi bien que moi : De toutes les dispositions de l’esprit, l’ironie est la moins intelligente. […] [NdA] Cet article des Regrets a fait un certain bruit ; il a été reproduit par la plupart des journaux, même par Le Moniteur ; et, pour qu’il n’y manquât rien, il a obtenu une réfutation de M.
Quand Baudelaire et Poe sont à bout d’inspiration et d’expression diaboliques, ils s’appliquent des espèces de traitements atroces, et ils remuent, à l’aide des moyens les plus grossièrement meurtriers, leur punch infernal, pour que la flamme bleuâtre ne s’en éteigne pas. […] C’est là une raison pour que, encore une fois, la Critique ne doive jamais poser, quand il s’agit de poètes, que la question de puissance, laquelle implique toujours la question de sincérité.
Les fameux paient pour les obscurs… Mais voilà une seconde raison pour que Babou, le sceptique, exclusivement, de nature, ne fasse pas de critique dans les meilleures pages de ses Lettres » — car critique, c’est justice étroite, et vengeance, c’est large justice, disait lord Bacon, cet homme ample de toutes façons. […] Ainsi, dans sa lettre sur Théodore de Banville, après lui avoir servi de toutes sortes d’éloges, ne finit-il pas par lui dire que lui, Banville, en ses Poésies funambulesques, a fait de l’Apollon du Belvédère un Polichinelle, et, pour qu’on n’en ignore !
Les artistes ne disent pas tout, ou parce qu’ils n’en ont pas le droit, ou parce qu’il leur suffit d’indiquer une ligne pour que la courbe se prolonge à l’infini dans l’esprit du lecteur intelligent. […] Il faut, chez un homme, ces dispositions que j’appellerai exclusives, pour qu’il perçoive et retienne chacun des détails dont se compose un paysage.
L’idiome, l’accent indigène, fait partie trop essentielle de la poésie pour qu’il soit permis de la juger quand ce secours nous manque. […] Il n’était pas besoin de ce prosaïsme d’une reconnaissance solliciteuse pour que l’assimilation des promenades du noble lord aux courses de Pise parût bien étrange.
Est-ce une revanche du cœur pris de compassion, ou bien une innocente rouerie pour que la dernière impression efface les autres ? […] Sommes-nous des parias pour qu’on nous refuse le droit d’avoir un serin ? […] Anatole France est trop parnassien pour qu’on ait à craindre avec lui les diarrhées oratoires. […] Il n’hésite pas plus à rendre des arrêts qu’à les motiver, et, pour que nul ne s’y puisse méprendre, il s’est plu à confesser maintes fois les principes qui servent de base à ses jugements. […] Je ne sais plus quel directeur disait : « Pour que le public s’intéresse à une scène, il faut qu’il s’attende toujours à voir sortir quelqu’un de dessous une table. » M.
Il a été trop bien loué dans les deux discours qu’on va lire pour que je me permette d’y rien ajouter en ce moment.
M. de Lamartine ne peut être populaire que parmi les classes lettrées ; les habitudes de son esprit le portant trop yers les abstractions pour qu’il puisse mordre sur les masses.
Vatout, député, directeur des Bibliothèques du roi, et auteur d’une Histoire des Châteaux royaux, est aussi fort en instance ; il est homme d’esprit et joyeux convive (good fellow) plutôt que littérateur ; ce ne serait pas une raison pour qu’il ne réussît pas.
Pendant qu’Aliste est au lit, un peu avant le jour, Margiste introduit Berte dans la chambre sous je ne sais quel prétexte, probablement pour qu’elle s’assure si la pauvre Aliste est réellement morte en sa place.
L’histoire d’une famille peut exiger des siècles et des siècles pour que le drame moral y soit complet : patiens quia æternus.