Mais, pour que cette indemnité d’un royaume détaché par Napoléon lui-même de ses conquêtes pût être donné au roi de Sardaigne, il fallait deux choses : d’abord consentir à être l’obligé et pour ainsi dire le complice du conquérant distributeur d’empires.
« Je n’ai jamais été, je ne suis pas royaliste ; mais ce n’est pas une raison pour que j’aille me mêler à cette clique.
— Eh bien, je parle pour qu’on m’entende, reprit-elle ; ton Napoléon ne me fait pas peur ; il a commencé par nous empêcher de parler, pour faire ce qu’il voudrait… mais tout cela va finir !
Du moment que ces critiques sont violentes et ces attaques passionnées, il y a bien des chances pour qu’elles ne comptent guère… Laissons-les se calmer.
Soixante ans pouvaient suffire pour faire de Papelardie Faux-Semblant ; mais il ne fallait-pas moins de quatre siècles pour que Faux-Semblant devînt Tartufe.
Je cherche ce qui dut paraître si nouveau dans le style de Buffon, pour qu’on y fît plus attention qu’à sa science.
Tout y est individuel, et, bien que l’orgueil national de l’Arabie soit le fond de la texture, aucune cause suffisamment nationale n’est mise en jeu pour que cette belle composition dépasse la sphère du roman.
L’isthme qui rattachait le promontoire du mont Athos à la terre ferme, avait été coupé par un canal assez large pour que deux trirèmes pussent y passer de front, à pleines voiles.
Oui, d’énergie lente et comme en dessous des pensées qui s’en pénètrent comme en sub-conscience, quelque chose est venu pour qu’après tous ses avatars, Brunetière ait dit ceci, si résumant : « S’il y a une tendance qui s’affirme de notre temps, c’est celle de comprendre que l’homme n’est pas la mesure de toutes choses, mais qu’au contraire il n’est rien qu’un point sur la planète, qui n’est elle-même qu’un point dans l’espace34… » Brièvement parmi les principaux poètes de non-commune valeur et de caractère, notoires où trop nouveaux-venus encore, depuis une dizaine d’années, nous avons noté, de leurs œuvres et leurs dires, en notre Avant-propos, ceux qui s’orientent pleinement ou partiellement ou de tendance seulement, selon les principes de la Poésie scientifique35.
» * * * — Nous, torturés de malaises continus, douloureux, presque mortels au travail et à la production spirituelle, nous ferions volontiers ce pacte avec Dieu : ne nous laisser qu’un cerveau pour créer, nos yeux pour voir, et une main avec une plume au bout, et prendre tout le reste de nos sens et les misères de nos corps, pour que nous ne jouissions plus en ce monde que de l’étude de l’humanité et de l’amour de notre art.
En effet, peindre que bonnes ou des mauvaises pour que l’hérédité soit visible, il faut une exagération des descendants.