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2080. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 398-399

Il ne faut donc pas juger de ce Poëte par les* Satires que M. de Voltaire a substituées aux éloges qu’il lui avoit d’abord accordés.

2081. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 64

Ce Poëte conserva sa gaieté jusque dans l’âge le plus avancé.

2082. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 408

Dans l’ Apothéose du Docteur Procope, en six Chants & en Vers, la Poésie parle le langage du Docteur Diafoirus ; mais avec assez d’esprit & de talent, pour faire regretter que le Poëte ait choisi des sujets si bizarres.

2083. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 478

HABERT, [Germain] Abbé & Comte de Cérisy, de l’Académie Françoise, mort à Paris, sa patrie, en 1655, frere du précédent, & aussi bon Poëte que lui.

2084. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 266-267

Poëte oublié, qui n’étoit pas sans mérite, plus digne d’obtenir une place dans le Parnasse François de M. du Tillet, & dans la Bibliotheque Françoise de M. l’Abbé Goujet, que tant d’autres Poëtes obscurs, qu’on eût pu oublier plus justement que lui.

2085. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 299

On auroit pu demander encore au Poëte inexorable, où sont la justice, la droiture, la sincérité ?

2086. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 107-108

Quand on considere l'étendue de son travail, les difficultés qu'il avoit à vaincre, la gêne impitoyable de la rime, l'insuffisance de notre Langue, comparée à celle du Poëte dont il est l'interprete, on conçoit aisément que les beautés de sa Traduction tournent bien plus à sa gloire, que les endroits foibles, qui sont en petit nombre, ne peuvent lui faire de tort.

2087. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Bachelier »

Le philosophe veut faire des vers, et il en fait de mauvais ; le poëte veut trancher du philosophe, et il fait hausser les épaules à celui-ci.

2088. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451

Ainsi considéré, Virgile, dans ses Géorgiques, n’est plus seulement un poète, il s’élève à la fonction d’un civilisateur et remonte au rôle primitif d’un Orphée, adoucissant de féroces courages. — Touchant, en passant, les travaux de Pouilly et de Beaufort qui, bien * avant Niebuhr, avaient mis en question les premiers siècles de Rome, Gibbon s’applique à trouver une réponse, une explication plausible qui lève les objections et maintienne la vérité traditionnelle : « J’ai défendu avec plaisir, dit-il, une histoire utile et intéressante. » Celui qui exposera le déclin et la chute de l’Empire romain se retrouve ici, comme par instinct, défendant et maintenant les origines et les débuts de la fondation romaine. — En ce qui est de l’usage que les poètes ont droit de faire des grands personnages historiques (car Gibbon, dans cet Essai, touche à tout), il sait très bien poser les limites du respect dû à la vérité et des libertés permises au génie : selon lui, « les caractères des grands hommes doivent être sacrés ; mais les poètes peuvent écrire leur histoire moins comme elle a été que comme elle eût dû être ».

2089. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — I. » pp. 495-512

Ce sont là de ces mots qui touchant toujours, parce qu’ils tiennent à la fibre humaine ; et plus l’expression du sentiment est simple, plus on aime à la noter chez l’historien comme chez le poète. […] Joinville a traduit là, dans son moral de croyant, le « illi robur et aes triplex » du poète : le néant de l’homme à la merci des élémentsm. […] En un mot, il a eu tout le raffinement et tout l’art d’un grand poète blasé : il s’est donné le plaisir d’avoir deux Joinville à ses côtés, tout en faisant le Chateaubriand à son aise et avec un surcroît de verve et d’ivresse.

2090. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — II. (Fin.) » pp. 322-341

Villemain est assiégé par des formes de phrases ; et, ce qu’on appelle un poète, M.  […] C’est le manque absolu de ce courage qui cloue dans la médiocrité tous nos pauvres poètes. […] Et moi je n’ajouterai qu’un mot qui est celui du poète de La Métromanie : Ce mélange de gloire et de gain m’importune !

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