« Ce qui est maintenant inflexion a été autrefois agglutination, et ce qui est maintenant agglutination a d’abord été racine. » Telle est l’histoire des mots ; quelle que soit aujourd’hui leur altération, déformés, effacés, réduits à un minimum de matière et de sens, à une particularité d’orthographe, à une simple lettre terminale, presque vides et presque nuls, ils ont été d’abord des racines pleines, indépendantes, intactes, d’un sens complet et distinct, comme l’y chinois.
« La coupe est pleine pour moi !
Ses yeux, quoique proéminents et pleins d’insolence, paraissaient souffrir de l’éblouissement du grand jour.
Son enfance, comme celle des hommes prodigieux, fut, dans la tradition des paysans et des matelots de Sorrente, pleine de prodiges.
la vie répandue à pleine main et renaissant d’elle-même comme un élément insensé, animé à la fois de l’existence et répandant en lui et autour de lui la folle ivresse de la vie !
Quand la déclamation est vide et froide, elle prouve le néant de l’âme ; mais, quand elle est pleine et chaude, elle prouve la surabondance d’idées.
L’Italie et l’Europe furent pleines de son nom.
Moins sobre, moins plein, moins sûr, c’est le même style que dans le Roland, lit, si l’on fait la différence des siècles, c’est le style de Dumas père ou de Scribe : le style enfin du dramaturge ou du romancier, qui n’est que cela.
Vérard, 1493 (réimprimé par Crapelet, Poésies des xve et xvie siècles, Paris, 1830-1832 ; le Jardin de plaisance et fleur de rhétorique, éd. s. d. (1499) ; le Grand et Vray Art de pleine rhétorique, par Pierre Lefèvre, Rouen, 1521 ; l’Art et Science de rhétorique, part Gratien du Pont, Toulouse, chez M.
Deschanel, est pleine « d’effets et de contrastes romantiques »60.
Vices et vertus, quand on dépense, c’est à pleines mains et par la fenêtre, à la gentilhomme. » Et en avant les zouaves de Charette et « les duchesses qui montent dans les mansardes ».