Plut., in Hipp.
Vous pouvez sans vous gêner, vous procurer de beaux modèles et faire tant d’études qu’il vous plaira.
Halte-là, s’il vous plaît.
Contentez-le en l’imitant, et, pour plaire à des gens gais, soyez gai. — Soyez poli, c’est le second commandement, tout semblable à l’autre. […] Je n’ose pas vous exhorter à leur plaire ; je remarque seulement que pour leur plaire un grain d’humeur séditieuse ne nuit pas. […] Pour plaire à leur tempérament, il ne faut point égratigner, mais supplicier le vice ; pour plaire à leur esprit, il ne faut point railler par des saillies, mais par des raisonnements. — Encore un mot : là-bas, au milieu de l’assemblée, regardez ce livre doré, magnifique, royalement posé sur un coussin de velours. […] Balzac se plaît à la peindre sans autre but que de la peindre. […] « Plaise à Votre Majesté, dit-il, voici la patente de marquis envoyée de Saint-Germain par votre royal père au vicomte Castlewood mon père.
Aussi, nous plaît-il de clore cette courte notice par un souvenir bien près de nous et déjà bien effacé au milieu de ces luttes, nous voulons dire l’apparition en 1887 du très curieux poème de H. […] » Mais, voilà, je ne puis m’empêcher de me demander si ces effets n’auraient pas pu être obtenus par les moyens coutumiers, et si ce n’est que le seul talent de ces poètes qui me fait me plaire à ce qu’ils nomment le Vers Libre — et non la valeur de ce vers en lui-même. […] Le très mystique poète qui, pour les âmes naïves, les âmes saintes, se plut à édifier en magnificences, simples toujours, mais modernes, les légendes de la Légende Dorée, M. […] Henri de Régnier, qui se juge poète plus intéressant et populaire que Mistral et… les autres, a bien emboîté le pas à M Moréas, créant ainsi, en poésie, une sorte de mode hellénique ; aussi, nous plaît-il de saluer en ces deux poètes (qui, sans doute, se croient ennemis), MM. […] Si je me suis servi d’une prosodie basée sur l’accent tonique, ce n’était pas pour l’imposer, mais simplement pour mettre en valeur un élément prosodique que l’on avait négligé jusqu’ici, et, plus simplement encore, parce qu’il me plaisait plus que tout autre comme forme prosodique.
La preuve qu’il ne s’y plaît pas exclusivement, c’est qu’on n’en rencontre jamais dans les sujets qui ne les inspirent pas. […] Une puissance naturelle, qui se plaît de relever ce que les superbes méprisent, s’est répandue et mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. […] Il n’a pas songé d’ailleurs, comme Pascal, à faire un ouvrage agréable, et ne s’occupe guère de plaire dans un sujet où la religion est si gravement intéressée. […] On sent, dans sa controverse, ce désir de plaire, même à ses laquais, dont parle Saint-Simon. […] Le Saint-Siège même, en le frappant, laissa voir qu’il avait été sensible à ce grand art de plaire que relevait une vertu admirable.
Je veux noter ici, chemin faisant, mille petits détails que ma mémoire perdrait et qui me plairont un jour comme souvenirs. » Ces premières notes sont presque toutes relatives au monde de Mme Récamier et aux personnages que j’y voyais ou qu’elle avait connus.
L’héroïne du roman, Française de vingt-quatre ans, blonde au visage noble et animé, qui a quelque chose d’élégant, de modeste et de naturel dans toute sa personne, d’un abord parfois sévère, mais qui s’adoucit avec de la grâce et de la cordialité, telle enfin qu’on croit sentir en elle une âme à la fois aimable et forte, capable de grandes choses, mais sensible aux petites ; Thérèse de Longueville, au milieu des hommages dont elle est l’objet, et auxquels elle reste assez indifférente, ne tarde pas à distinguer Sextus, à le craindre d’abord (car d’anciens chagrins l’ont rendue prudente), puis à désirer de le revoir et de lui plaire.
C’est l’œuvre d’un patient ciseleur de rimes, amoureux des mots scintillants, qui, avec un grand fond de tendresse, souvent se plaît à voir la nature et l’âme comme à travers un prisme, qui cherche à saisir le caprice de la couleur et du reflet.
Quelques romantiques farouches et bruyants se plaisent également à ce jeu et rappellent les colères de MM. […] En architecture, l’artiste peut se livrer à toutes ses fantaisies, pourvu qu’elles plaisent à l’œil ; on ne doit voir un monument que dans son ensemble, le détail n’est rien. […] « Que m’importe à moi les règles, pourvu qu’on me plaise ! […] Je sais qu’il n’y a que le vrai qui plaise et qui touche. […] Il vaudrait peut-être mieux décidément laisser les artistes libres d’exposer où et quand il leur plairait et sans aucune intervention officielle.
ce qu’on doit observer, et ce qu’on doit éviter dans l’usage des tropes, et pourquoi ils plaisent. […] On ne doit donc se servir de tropes que lorsqu’ils se présentent naturèlement à l’esprit ; qu’ils sont tirés du sujet ; que les idées accessoires les font naitre ; ou que les bienséances les inspirent : ils plaisent alors, mais il ne faut point les aler chercher dans la vue de plaire. […] Les figures qui plaisent dans un épithalame, déplaisent dans une oraison funèbre ; la tristesse doit parler plus simplement, si elle veut nous intéresser : mais revenons à l’hypotypose. […] Les viandes plaisent ou déplaisent au gout, sans qu’on soit obligé de dire pourquoi : un ouvrage d’esprit, une pensée, une expression, plaît ou déplaît, sans que nous soyons obligés de pénétrer la raison du sentiment dont nous somes afectés. […] Il y a des objets qui nous plaisent et que nous trouvons beaux, il y en a d’autres au contraire qui nous afectent d’une manière desagréable, et que nous apelons laids ; mais il n’y a aucun être réel qui soit la beauté ou la laideur.