/ 2067
1960. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »

On était philosophe ; on ne jouait pas l’austérité, on l’avait parfois sans en faire montre.

1961. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79

Je jouis ici d’un repos que les philosophes d’Athènes, les poètes de Rome, les anachorètes du désert, n’ont jamais goûté.

1962. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312

Meissonnier, poète, écrivain et philosophe retiré sous sa treille et sous son figuier dans la petite maison de Massillon, un des prophètes de Louis XIV, me fit faire le tour de la ville.

1963. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240

Seulement Saint-Évremond n’avait jamais d’humeur ni contre les événements, ni contre les hommes, ni contre la fortune ; il se laissait amuser, il se prêtait même en philosophe anacréontique au bonheur qu’on voulait lui faire ; il était le complaisant de la belle Hortense.

1964. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (3e partie) et Adolphe Dumas » pp. 65-144

« J’ai traversé ces champs de la Thrace, incultes et délaissés aujourd’hui, où Orphée essaya de régner en philosophe après son père, le roi Œagre : hérédité incertaine, que les âges ont effacée à demi pour y substituer une filiation surnaturelle.

1965. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80

Seulement, ami de quelques philosophes de seconde ligne, il écrit, pour complaire à l’époque, une ode sur la prise de la Bastille.

1966. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »

Tandis que les philosophes du dix-huitième siècle, en mettant le vrai hors du goût, mettent le goût hors de l’homme, la définition de Rollin met tout le goût dans le discernement du vrai, et le restitue à l’homme devenu juge des beautés des lettres, par la même sorte de raison perfectionnée qui discerne le bien du mal dans les choses de la conduite.

1967. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre onzième »

Un abbé gentilhomme, philosophe par principes, ecclésiastique par état, l’interrogeait sur l’art de vivre en homme, et de concilier ses devoirs avec son mépris pour les préjugés, c’est-à-dire avec l’incrédulité à la mode.

1968. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Poètes, historiens, orateurs, philosophes avaient si bien vanté les anciens qu’on crut bon de se vêtir comme eux.

1969. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222

Mais l’homme de pensée ne s’y trouve-t-il pas mal à l’aise comme devant l’ennemi, comme devant l’œuvre de Dieu qui le mangera et fera de l’engrais et de la verdure de sa cervelle de philosophe ?

1970. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

Près de son lit, est dressé un guéridon, où le philosophe Caro mange à côté d’elle, et lui fait des conférences sur la Cité de Dieu.

/ 2067