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607. (1802) Études sur Molière pp. -355

Mais je n’aime pas l’étourdissement que Molière donne à Lélie, pour avoir le prétexte de le faire entrer dans la maison, de Sganarelle : l’auteur avait déjà tire parti de l’évanouissement de Célie, et c’était assez d’une pâmoison. […] mais les auteurs tragiques prennent le parti des comédiens, qui, malgré leur prononciation ampoulée et emphatique, font applaudir leurs vers ; ils leur confient de préférence leurs ouvrages. […] Bellecour en tirait grand parti, cet acteur avait le talent de faire valoir ceux que ses camarades dédaignaient, et ses camarades s’en vengeaient, en l’appelant un comédien de forme. […] Molière, en tirant parti de tout cela, n’aurait-il pas mieux fait de laisser à l’auteur italien quelques questions un peu trop grossières pour des oreilles délicates ? […] le monarque qui faisait trembler l’Europe, recula devant le parti déchaîné contre le Tartuffe ; et ce parti, devenu nécessairement plus nombreux, plus puissant, plus audacieux, par la politique circonspection du souverain, se porta aux plus grands excès.

608. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXVII » pp. 153-157

Le nombre des légitimistes partis pour rendre hommage à leur prétendant est fort grossi par leurs amis d’ici.

609. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVI » pp. 301-305

Sainte-Beuve, c’est-à-dire toutes les lettrées du parti classique.

610. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219

Avant de parler de cette révolution, l’ordre chronologique nous oblige à passer en revue plusieurs événements qui affligèrent le parti honorable.

611. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 109-114

Entraîné long-temps par le tourbillon des intrigues & des cabales ; témoin & peut-être victime des artifices, des perfidies, des lâchetés ordinaires dans un parti formé sous l'apparence d'intérêt général & réellement pour des intérêts particuliers, sa sensibilité s'est aigrie, ses lumieres se sont méprises, parce qu'il ne voyoit, d'un côté, rien que de louche, & qu'il n'éprouvoit, de l'autre, que des procédés révoltans.

612. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre II. Vue générale des Poèmes où le merveilleux du Christianisme remplace la Mythologie. L’Enfer du Dante, la Jérusalem délivrée. »

Cette timidité l’a forcé d’user des petits ressorts de la magie, tandis qu’il pouvait tirer un parti immense du tombeau de Jésus-Christ qu’il nomme à peine, et d’une terre consacrée par tant de prodiges.

613. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre IV. Pourquoi les Français n’ont que des mémoires. »

Il s’enthousiasme pour telle ou telle cause, tel ou tel personnage ; et, tantôt insultant le parti opposé, tantôt se raillant du sien, il exerce à la fois sa vengeance et sa malice.

614. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — I »

Et pour résumer la situation en deux traits empruntés au journalisme quotidien, celui qui a écrit : « La vertu et le vice sont des produits comme le vitriol et le sucre », était classé ces années dernières comme « un du parti des ducs ».‌

615. (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458

Concevra-t’on, à moins de vouloir faire un monstre de Romulus, qu’il pût hésiter entre ces deux partis ? […] Il prend toûjours, sans balancer, le parti le plus héroïque, quoiqu’il lui en puisse coûter ; et à cette fermeté vertueuse il ajoûte une modestie presque ignorée au théatre. […] Le parti vertueux qu’elle prend satisfait à tout. […] Il y a encore un autre endroit dans Inés, où je me range un peu du parti de mes critiques. […] Pourquoi au second, prend-t’il un parti contraire ?

616. (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363

Il serait aujourd’hui difficile de reconnaître et de rassembler tout ce qu’il a écrit sur la lutte et les espérances des partis. […] S’il se fût arrêté à ce dernier parti, je suis sûr qu’il eut rencontré la clarté, et que toute la pièce eût été inondée d’une lumière pure et abondante. […] Le sujet de cette pièce est d’une extrême simplicité ; mais le poète a su en tirer un excellent parti. […] Prévost n’a pas craint de se décider pour ce dernier parti, et nous devons dire que, dans le cours de son récit, il est demeuré presque toujours fidèle à son dessein. […] Il a tiré de son sujet tout le parti qu’on pouvait souhaiter ; il l’a fécondé sans l’épuiser.

617. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »

Et vous voilà parti en guerre, non contre des adversaires visibles qu’on peut toujours combattre, mais contre l’inconnu que je vois planer sur vous comme une menace et un danger. […] Devant toutes ces complications possibles et même probables, mon cher Carvalho, quel parti comptez-vous prendre ? […] Les artistes avaient pris parti contre l’Empire. […] Il se plaça sous la protection de Mme de Metternich, et revint à Paris protégé par l’Empire, lui que nous avions fait connaître, nous blessant dans ce qu’on a de plus cher, après le patriotisme, dans notre parti vaincu.

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