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1780. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234

Quel besoin a celui que traite un parfait médecin d’aller chercher d’autres médecins par la ville ?

1781. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Mais, hors de là, il le considérait infiniment pour le parfait dévouement qu’il avait aux intérêts de l’État, pour sa vertu et ses grandes qualités.

1782. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Par le chevalier Chardin (suite) I Après que ce voyageur parfait a puissamment éveillé et satisfait la curiosité de l’Europe sur ces merveilleuses terres des califes, des contes et des Mille et une Nuits, il passe à la religion, à l’histoire et aux mœurs.

1783. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306

. — La Parfaite Maraîchère, E. 

1784. (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132

Buloz est commissaire du roi jusqu’à concurrence de six mille francs, régisseur du théâtre dans la proportion de deux mille écus 2, représentant salarié de l’autorité auprès de la Comédie, agent appointé des comédiens auprès du pouvoir, — commissaire neutralisé par sa régie, — régisseur neutralisé par son commissariat, — fonctionnaire sui generis dont la double autorité est incessamment comprimée sous la parfaite équation de deux chiffres portés à son profit sur un double budget.

1785. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »

La parole intérieure a l’apparence d’un son, et ce son est celui que nous nommons parole ou langage : il se compose de deux sortes d’éléments, des voyelles et des articulations ; ces voyelles et ces articulations sont groupées en syllabes, les syllabes peuvent se grouper en mots, les mots se groupent en phrases ; une syllabe est un ensemble de voyelles et d’articulations simultanées ou qui se succèdent avec une continuité parfaite, sans le moindre intervalle de silence ; des syllabes, soit distinguées par l’intonation, soit séparées par un intervalle de silence extrêmement court, forment un mot ; des intervalles plus longs séparent les mots d’une même phrase, de plus longs encore les membres de phrase et les phrases ; les phrases sont, en outre, marquées par des intonations : chaque phrase a son chant propre et sa note finale ; enfin l’intensité du son varie dans le discours, mais entre des limites sensiblement fixes.

1786. (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627

C’est ainsi, si je peux dire, qu’une jeune femme au corps parfait peut paraître nue, sans désagrément pour les yeux, mais qu’une grosse femme gélatineuse sera horrible sans corset.

1787. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I

Le professeur de faculté voit la science dans son passé ; elle est pour lui comme parfaite dans le présent ; il la vulgarise en exposant dogmatiquement son état actuel. […] Dans le premier cas, on ne trouvera plus de sucre dans le foie, tandis qu’il y en aura toujours dans le second, comme cela arrive chez les animaux de boucherie qui ont été tués dans un état de santé parfaite. […] Puisqu’il se forme incessamment du sucre, et que, d’un autre côté, il n’en sort point au dehors, il faut bien que, dans l’état physiologique, il y ait un équilibre parfait entre la formation et la destruction.

1788. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

Lorsque Pascal, en un autre endroit, appuie sur les imperfections de notre triste nature humaine, on ne lui répond pas « qu’on peut soutenir que l’homme est l’être le plus parfait de la création », parce que d’abord nous n’en savons rien, ni moi, ni lui. Molinier, ni personne ; « ou même qu’il est parfait absolument », parce que chacun de nous fait tous les jours l’épreuve du contraire ; ou « qu’en pareille matière enfin tout dépend de la tournure d’esprit du raisonneur », car nous connaissons quantité de raisonneurs qui ont l’esprit furieusement mal tourné. […] Dans le siècle précédent, un grand homme a représenté son temps comme Voltaire a fait le sien, et résumé pour ainsi dire en lui, sous leur forme la plus parfaite, jusqu’aux moindres qualités de ses illustres contemporains : j’ai nommé Bossuet.

1789. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315

Pour l’articulation, il est situé dans la partie postérieure de la troisième circonvolution frontale gauche142 ; de là part l’impulsion qui fait jouer les organes vocaux ; quand cette partie de l’écorce est désorganisée, la parole mentale peut demeurer intacte et parfaite ; mais la parole effective est incohérente ou nulle.

1790. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1888 » pp. 231-328

Mme Daudet fait la remarque de la parfaite ressemblance des noces des gens riches avec les noces des ouvriers, et comme les gens distingués, dans l’attifement de ce jour, deviennent communs, et comme on croirait que ça doit finir, le soir, par une goguette.

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