Faure, qu’il prouve péremptoirement, dans une excellente page, malgré Bossuet, Daunou et Guizot, son protecteur, que la Pragmatique sanction, dans laquelle les philosophes et les gallicans avaient vu avec tant, de joie une opposition au Saint-Siège, n’est qu’un cancan et un préjugé historique, il est vrai que Guizot n’est point de cet avis ; il résiste à l’opinion justifiée de son lauréat. […] Toujours est-il que, maniaque de sympathie nouvellement éclose, il en répète le mot à chaque page, à chaque ligne, avec une fréquence qui ressemble au tic d’un appauvrissement.
— à moitié de ceinture par un Marmontel des Contes moraux, non plus philosophe, mais chrétien… À côté de pages magnifiques, écrites avec ce feu blanc des mystiques qui traverse les âmes en les illuminant, il y en a d’autres d’une inspiration innocente et presque enfantine (voir le Gâteau des Rois). […] Jamais, avant le Séraphitus de Balzac, on n’avait écrit de ces pages entraînantes dans l’enthousiasme sacré, et depuis, on n’en avait pas écrit non plus… C’est bien ici (disons le mot) que le génie de Hello ne procède plus par pointes, mais par épanouissement… Cet épanouissement, du reste, on le trouve encore ailleurs.
Lui peint cru et implacablement tout, jusqu’aux collets rouges des facteurs de la poste (page 140) ; il colorie avec acharnement ses daguerréotypes des moindres accidents vulgaires, mais c’est un photographe sans soleil ! […] Malot a eu la force d’écrire quatre cents pages sans nous révéler ce secret, mais le silence qu’il garde le trahit plus que s’il avait parlé… C’est un positif qui doit trouver le christianisme bien vague pour la fermeté de sa pensée.
Mais si ce livre n’était pas vrai, — pas vrai même dans le sentiment d’observateur de celui qui en a tracé les pages, — que mériterait, dans la mémoire de ses compatriotes, l’homme qui a osé l’écrire, pour avoir tenté, satirique impie, de déshonorer si abominablement son pays ? […] Depuis l’émancipation, le Roman de Gogol n’est plus qu’une page d’histoire.
L’affreux mot rare abonde dans ces pages. […] Il a donné sur certains caractères russes des pages qui les éclairent singulièrement. […] C’est un désenchantement morose qui s’exhale de ces pages fantasques. […] S’il s’était, par exemple, il y a quinze ans, trouvé en possession de l’autorité qu’il détient aujourd’hui, les pages qu’il consacra à M. […] Non, c’est le souffle d’une sensualité débordante qui circule dans ces pages pour y répandre sa chaleur et son âpreté.
À quoi bon une page de Paul-Louis Courier, reliée par mégarde dans un volume de Hugo ? […] » (Une des plus belles pages de la langue que nous parlons !) […] Mais ai-je besoin de noter surtout cette admirable page qui résume tout dans ce chapitre : Un homme à la mer ? […] Cette longue image de quatre pages vaut tout un livre. […] XVIII Lisez, lisez toutes ces pages, et surtout celles de son voyage pour arriver à temps : chemin de croix des justes !
Maurice Tourneux La vénalité de l’homme et les défauts inhérents aux facultés mêmes de l’improvisateur ont singulièrement nui à la gloire littéraire de Barthélemy, que protège seul aujourd’hui le souvenir de la première Némésis ; il y a également dans Napoléon en Égypte et dans les Douze journées de la Révolution des pages qui mériteraient de se fixer dans la mémoire des nouvelles générations.
De jolis profils de femmes traversent ces pages, où l’auteur a su traduire les fraîches impressions de la jeunesse en ouvrier consciencieux et habile.
On sent, en lisant ces pages, que la grandeur pourrait exister dans le monde qu’elles créent : mais malheureusement les personnages sont si faiblement inventés, qu’elle passe rapidement après avoir empreint au hasard la trace de ses pas sur quelques vers. […] La peur vous prend ; vous vantez des pages, vous êtes arrêté par une ode sur la naissance du comte de Paris et enfin vous vous laissez tomber sur des stances à Louis-Philippe à l’occasion de l’attentat de Meunier. […] Est-ce que cet âge voit durer ses douleurs morales pendant tant de pages, et ne savons-nous pas combien la consolation est prompte à descendre sur la jeunesse et à lui rendre la force d’avancer dans la vie ? […] Nous avons passé de bonnes soirées à la chaumière. » En lisant cette page, on est très certainement ému. […] Voici, quelques pages plus loin, la Nuit de Cléopâtre ; cette petite composition nous plaira davantage.
Les pages lyriques ont été recueillies quelques mois avant sa mort, sous le titre : Les Deux Saisons.
Du reste, nul effet d’érotisme ou de névromanie dans tout cela ; mais l’effusion bien franche d’un écrivain dont la santé physique exubère et qui, à chacune de ses pages, découvre son tempérament.