Et je ne crois pas qu’il faille chercher plus haut les origines de notre littérature : les âmes antérieures ont créé une vie que nous sommes impuissants à reconstituer ; leurs œuvres, du moins, n’ont pas, dès ce temps, contribué à la préparation des nôtres.
On prendra une idée de ce Poëte dans l’Origine des Dieux du Paganisme & le sens des Fables, avec une Traduction des Poésies d’Hésiode par M.
Toutefois les anatomistes attribuaient à cette salive mixte deux origines distinctes, savoir : d’une part, les glandes salivaires proprement dites ; et d’autre part, les glandes mucipares. […] Toutefois, bien qu’il paraisse très probable, d’après ce que nous venons de dire, que le sulfocyanure ne préexiste pas dans la salive, mais qu’il s’y développe sous certaines influences accidentelles, l’origine de cette substance est encore aujourd’hui très obscure, et il est impossible de déterminer d’une manière précise toutes les conditions qui lui donnent naissance. […] Mais, plus tard, quand nous étudierons l’origine de la matière qui donne lieu à la réaction dans le tissu même du pancréas, à propos du suc pancréatique artificiel, nous chercherons sa signification, et nous aurons à examiner si son existence est spéciale au pancréas ou si elle s’étend à d’autres organes. […] Ces caractères, joints à la dissolution de l’oxyde de plomb et à l’origine du produit, s’accordent avec l’existence de la glycérine.
Il est bon qu’un roi ait sous ses yeux l’indigence de ses peuples, & qu’il apprenne de bonne heure à souffrir patiemment la vue des miseres humaines ; il est bon qu’il sache qu’un individu parfaitement semblable à lui du côté du physique & du moral, qui a la même origine, qui aura la même fin, n’a que la terre pour lit, tandis que S. […] Mais je voudrois bien savoir la véritable origine de ces jolis billets doux…. […] Mais Voltaire auroit commencé cette histoire par exposer, d’une maniere frappante, l’origine & les progrès de la monarchie Prussienne : J’apprends dans ce moment que ce travail est réservé à une plume des plus énergiques, & qu’avant peu nous aurons plusieurs volumes extrêmement curieux sur cette matiere.
Keunan nous dit leurs noms, leurs origines, leurs travaux, leurs espérances, la forme de leur esprit ; il nous les fait connaître et aimer. […] *** Il n’y a que de la pourriture et du fumier, il n’y a que de l’impureté à l’origine de toute vie. […] monsieur, si j’avais le loisir, en ce moment, de démonter la gloire de presque tous nos grands hommes — les plus incontestés et les plus retentissants — nous y découvririons, à l’origine, moins encore !
Mais pour écrire ce roman, j’ai fait un monde de recherches, et sur la terre et sur la propriété, sur ses origines ; j’ai vécu avec des socialistes, avec des anarchistes ; je les ai consultés sur tous les points, j’ai lu tout ce qui est relatif à la politique des campagnes, j’ai étudié Malthus à fond, et tout cela passe inaperçu, et je n’ai écrit que des « cochonneries » ! […] Dans un chapitre très animé, où le malheureux mari cherche l’origine de son mal, voici un souvenir d’enfance discret et ému qui est bien l’une des plus jolies choses du roman : J’aimais ma mère d’une affection absolue, despotique, instinctive, ainsi qu’une bête qui suit l’odeur des mamelles où elle a puisé la vie à pleine bouche.
La troisième République, en répudiant toutes ces antiquités, a renié ses propres origines et compromis son avenir. […] La Seine, venue de loin, lui apportait l’idée de la montagne salubre où filtrait, à travers les herbes neuves, le mince filet d’eau, origine du fleuve. […] Attiré par l’inconnu, il se plaît à interroger l’énigme insoluble qui fait hésiter la science devant le problème de leurs origines.
Jaurès, pour conclure simplement contre la capacité éducatrice du moine, avait fait son procès au christianisme tout entier depuis ses origines jusqu’à nos jours : « Au moment où le christianisme est apparu à la surface du monde, au moment où l’idée divine a tenu, selon la religion catholique, à se manifester dans une personne humaine, à ce moment la face du monde a changé. […] Voilà comment le christianisme devait asservir la pensée humaine ; et en même temps il allait l’exalter en lui donnant de son origine, puisqu’un Dieu était venu pour le sauver, en lui donnant de son but dans une autre existence, la plus haute idée. […] En tout cas, elle est destinée à porter toujours ou très longtemps la marque, le poids et la peine de son origine. […] Paul Seippel (Les Deux Frances et leurs origines historiques) s’obstinent à répéter cette vieille vérité que la bourgeoisie française s’est jetée entre les bras de l’Église pour y trouver une défense contre la Révolution, pour appuyer aussi et soutenir ceux qui peuvent museler la Révolution et l’endormir.
La licence qui signalait le genre à son origine, et qui lui attirait de fréquents démêlés avec le lieutenant de police, devait être imputée bien moins aux auteurs qu’au public même, qui le voulait ainsi.
Le Chœur était tout, à l’origine, dans la tragédie ; l’action ne vint que peu à peu, introduisant et mettant en jeu un petit nombre de personnages devant un autel : le Chœur et ses chants, même quand ils ne parurent plus qu’un entracte dans l’action, restaient donc une partie intégrante de la tragédie antique.
Nous avons beaucoup interrogé les savants sur l’origine de ce nom.