Dans la passion de la colère, par exemple, il y a des symptômes sensoriels, dont la perception offre une grande analogie avec la perception externe.
Harmand nous répondait qu’il serait très heureux de nous offrir une lecture, mais après la pièce qu’il montait, le Monsieur de Saint-Bertrand de M.
Au plafond et sur les murs un affreux et triste papier imitant — tout est imitation ici — un cuir naturel, gaufré de petits trèfles, et sur le mur chocolat, dans un cadre une affiche jaune des Enfants d’Édouard, pour la quarante-et-unième soirée littéraire, et à côté une grande et mélancolique aquarelle, représentant Fleuret dans le rôle de Marcasse, offert par le peintre à l’acteur.
La vertu succombant sous l’audace impunie, L’imposture en honneur, et la vertu bannie ; L’errante liberté Aux dieux vivants du monde offerte en sacrifice ; Et la force partout fondant de l’injustice Le règne illimité !
Qu’il se prépare ainsi un désaccord grave entre les écrivains et le public, que ce dernier hésite devant la littérature et refuse de s’y passionner, cela n’offre rien de surprenant.
En admettant que le témoignage géologique soit extrêmement incomplet, tous les faits qu’il nous offre sont à l’appui de la théorie de descendance modifiée.
Et il y en a un aussi de décourager notre sympathie au moment précis où elle pourrait s’offrir, de telle manière que la situation, même sérieuse, ne soit pas prise au sérieux.
Sacrifices mille fois plus horribles que ceux que nos ancêtres offraient à l’affreux Teutatès, car cette idole insensible n’avait jamais dit aux hommes : Vous ne tuerez point, vous êtes tous frères ; je vous haïrai si vous ne vous aimez pas. » Le vœu de tolérance cher au xviiie siècle trouve là son écho. […] De telles vues, dont ce livre offre maint exemple, rachètent bien de petits excès.
Leur entreprise, recommencée aujourd’hui, offre donc d’immenses difficultés qu’ils n’ont pas connues au même degré. […] Le spectacle de la nature nous offre trois classes d’êtres, ou, si l’on veut, trois degrés d’êtres profondément différents : au premier degré, la matière brute, obéissant à des lois mécaniques, à des combinaisons fatales et mathématiques, se développant en apparence sans raison et sans but ; au second degré, la vie, dont le caractère le plus saisissant est une combinaison de moyens appropriés à une fin, qui manifeste par conséquent l’idée de but et l’idée de choix ; seulement ce choix, dans les êtres vivants, paraît être l’objet d’un instinct aveugle, d’une activité qui s’ignore.
Trissotin se retire aussitôt, et Clitandre au contraire offre toute sa fortune à la famille de celle qu’il aime. — C’est alors qu’Ariste déclare que les lettres qu’il a apportées étaient supposées. […] Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants ; Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants ; Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue ; Voilà comme Pyrrhus s’est offert à ma vue ! […] Pour moi, je suis plus fière, et fuis la gloire aisée D’arracher un hommage à mille autres offert, Et d’entrer dans un cœur de toutes parts ouvert. […] Il offre la matière d’une étude curieuse pour le psychologue et l’historien du cœur humain.
. — Il est certain que le verbe nimer (to nim), signifiant manger, se serait développé en lui, si son esprit en mûrissant n’avait adopté la langue courante qui s’offrait à lui toute faite. » — L’initiative de l’enfant se manifeste encore par l’usage incorrect qu’il fait de nos mots en leur donnant un sens qu’ils n’ont point pour nous et qu’il invente.