N’est-ce pas un spectacle de ce genre qui nous est offert, lorsque nous voyons le prêtre, cet atrophié, ce blessé, ce malade de corps et d’âme, redevenir sain, normal, s’acheminer vers sa libération corporelle et spirituelle ? […] Mais je salue néanmoins la petite phalange héroïque, qui offre à ses anciens compagnons de misère, l’exemple du courage, et à nous, le plus réconfortant, le plus magnifique des spectacles !
Seconde patrie des arts, foyer de notre Occident moderne, vous que la France de 1800 aurait dû délivrer, quels événements et quelles leçons vous avez offerts, au début de ce siècle ! […] Au terme de nos courses diverses dans le passé, avant de quitter tant de grands souvenirs, n’avons-nous pas quelques regards à jeter sur le monde actuel et ce qu’il offre encore d’imagination élevée et d’enthousiasme, au-delà du cercle d’or et de fer dont il semble de toutes parts s’environner ?
La conscience de la maladie, loin d’offrir une chance de guérison, n’est qu’une aggravation de douleur et ne saurait servir ici qu’à l’exaspérer davantage. […] Ce qui offre un caractère plus curieux, c’est de voir. […] Et d’offrir le combat au sort injurieux. […] Plus tard, pour racheter sa faute primitive et lui permettre de participer aux béatitudes éternelles, une des hypostases de la trinité divine s’est incarnée en lui, s’est offerte comme holocauste, a pleuré et s’est immolée sur la croix. […] En Bretagne, en Orient surtout, il se laisse à tout moment détourner des spectacles que lui offrent les paysages ou les ruines par des aventures ou des traits de mœurs insignifiants.
Sur quoi Marquise, comme font les femmes en pareil cas, dut lui offrir son amitié, « une bonne amitié, bien franche, bien sincère… » ; vous connaissez la phrase. […] Il lui offre des fleurs et des couronnes, et lui adresse des prières qui rappellent de très près les cantiques qu’on chante dans les catéchismes de persévérance. […] Il n’offre même que trop de nuances et de savantes oppositions. […] Elle offre cette particularité d’être ironique dans sa « moralité » » et profondément émouvante dans son développement. […] Le vieux savant lui offre une hospitalité de quelques heures, l’endort avec un certain élixir qui le fait passer pour mort, et le dessèche avec soin sous sa cloche pneumatique.
Elle lui offrira des peintures de passions fortes et intactes. […] Porus repousse fièrement cette offre. […] Mais, peu après, elle offre à Néron son propre appartement « pour cacher des plaisirs dont un si jeune âge et une si haute fortune ne sauraient se passer », et elle lui donne de l’argent tant qu’il en veut. […] Il lui offre des fleurs et des couronnes, et lui adresse des prières qui rappellent de très près les cantiques qu’on chante dans les catéchismes de persévérance. […] Mais pour vous en venger je vous offre ma vie.
Si le hasard m’offre une belle page ignorée, j’en jouis doublement, et par l’admiration qu’elle me cause, et par l’espoir de l’indiquer à mes amis. […] Je ne le lis guère, parce qu’il m’offre sans cesse un artiste épris de son talent, qui, la baguette à la main, me marque l’excellence de sa composition, que j’aimerais autant admirer ailleurs que sur son chevalet. […] Si je voulais citer des maximes, ce traité m’en offrirait sans nombre. […] Les disciples de Socrate offraient des présents à leur maître, et chacun d’eux à proportion de sa fortune. […] Non, sans doute ; à Dieu ne plaise que j’arrache des mains du lecteur des feuilles qui lui offriront à chaque ligne les préceptes de l’art de bien vivre et de bien mourir !
Je savais, au reste, les difficultés sans nombre qu’offrait cette application du scalpel ou même du crayon à une nature délicate et chatouilleuse telle que la sienne, surtout lorsqu’on tenait avant toute chose à ne la point froisser.
Je n’y allais pas non plus pour m’offrir d’en parler, ni pour faire des avances : j’étais trop critique, même dans ma jeunesse, pour aller d’emblée me jeter à la tête des auteurs dont je pouvais avoir à parler.
Jusque-là, son pouvoir avait été précaire et contesté ; et, si elle avait terminé sa vie politique en 1705, elle n’aurait offert au jugement de l’histoire qu’un caractère équivoque et mal éclairci.
Après le règne florissant d’Auguste, on vit naître les plus féroces et les plus grossières tyrannies dont l’antiquité nous ait offert l’exemple.
Les modernes ont dû réunir à cette éloquence, qui n’a pour but que d’entraîner, l’éloquence de la pensée, dont l’antiquité ne nous offre que Tacite pour modèle.