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1380. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »

Évidemment, pour tout homme de bonne foi et dont le regard traverse les surfaces, les hérésies nées du Protestantisme n’en peuvent plus. […] L’erreur n’y est pas dans les proportions gigantesques, infinies, absolues, des autres hérésies nées de Luther. […] Il était en 1800, de l’honorable Philip Bouverie, qui ajouta à son nom celui de Pusey. […] Une circonstance qui vint à naître montra bien, même dans Oxford, la force collective qu’on essayait de nier.

1381. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »

En cet état un besoin naît, qui est que notre façon d’être ne nous soit pas imposée par autrui. […] Gardons-nous de retomber à ce propos dans l’erreur cent fois énoncée qui « met la charrue avant les bœufs » : une société ne peut naître de contrats entre individus ; les contrats entre individus supposent au contraire, pour être valables et produire un effet social, l’existence d’une société selon les règles de laquelle ils sont formulés et par la puissance de laquelle, une fois formulés, ils sont garantis. En ce sens la solidarité qui naît de la différence des individus a pour condition une solidarité autre, qui naît précisément de leurs ressemblances « Pour que les unités sociales puissent se différencier, il faut d’abord qu’elles se soient attirées et groupées en vertu des ressemblances qu’elles présentent118. » Ajoutons que pour qu’elles veuillent rester groupées et cherchent un ordre social qui fasse à chacune sa juste part, il faut que certaines ressemblances aient continué de les unir et, comme le Dieu de Descartes recrée à chaque moment le monde, recréent à chaque moment l’association : le départ de ce qui revient à chaque individualité ne peut être effectué que par des individualités qui s’entendent, c’est-à-dire qui ont quelque chose de commun.

1382. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

Le Dante n’avait pas épuisé la richesse du sol italien rajeuni ; ou du moins, lorsqu’il eut enlevé sa triple moisson, si la terre, comme brûlée de ses feux, dut reposer deux siècles, à côté de lui, au souffle de son génie, une autre flamme était née, brillante et légère. […] Telle est cette méditation lyrique, la Nuit sereine, à don Oloarte : « Quand je contemple le ciel paré d’innombrables flambeaux, et que je ramène mes regards sur la terre enveloppée de la nuit et livrée au sommeil et à l’oubli, l’amour et la tristesse réveillent en mon cœur une ardente inquiétude ; des flots de larmes s’échappent de mes yeux, et je dis enfin, d’une voix brisée : « Ô divine demeure, temple de lumière et de beauté, cette âme qui naquit pour ton sublime séjour, quelle malencontre la retient dans cette prison basse et obscure ? […] « Ici naquit ce foudre de guerre, père de la patrie, honneur de l’Espagne, le pieux, l’heureux, le triomphateur Trajan, devant qui se prosternèrent dans le silence et la terre qui voit le lever du soleil et celle que baignent les flots, vaincus aussi, de la mer de Cadix. […] Ce sont quelques paraphrases d’un psaume, quelques vers que Fénelon lui-même, si rigoureux à notre poésie, sera forcé d’admirer comme une œuvre antique ; ce sont aussi quelques accents vraiment lyriques, nés de la passion présente et d’un travail ardent de l’esprit.

1383. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Celui-ci, qui voit naître cette aveugle passion, veut la combattre en mariant sa fille à un des commis de son maître. […] Cette idée, d’ailleurs, naît en nous, comme toute idée, par la réunion des caractères communs qui nous frappent dans ce grand nombre d’exemplaires. […] Il ne faut pas, en effet, que l’exécution musicale puisse nous distraire de l’émotion que la puissance des sons musicaux n’est que médiatement destinée à faire naître en nous. […] Tout le surplus de nos impressions, souvent très complexes, naît du rapport que ces sensations simples ont avec l’état moral de notre âme. […] Deuxièmement, nulle action dramatique, née du conflit de passions humaines, ne peut s’isoler des milieux où elle se noue, se développe et tend à sa fin.

1384. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 111-112

Abauzit’,[Firmin] Bibliothécaire de la ville de Geneve, à Uzez, mort à Geneve en 1758.

1385. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 293

Berville, [guyart de] à Paris en 1697, mort en 1770.

1386. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 365-366

Boursier, [Laurent-François] Docteur de la Maison & Société de Sorbonne, dans le Diocèse de Paris en 1679, mort en 1749.

1387. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 437

Camusat, [Denis-François] à Besançon en 1697, mort à Amsterdam en 1732.

1388. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 482-483

Charpentier, [François] Doyen de l’Académie Françoise & de celle des Inscriptions, à Paris en 1620, mort dans la même ville en 1702.

1389. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 62-63

COTTEREAU DU COUDRAY, [Jean-Baptiste-Armand] Curé de Donnemarie, de l’Académie de Ville-Franche, à Tours en 1697.

1390. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 67

COURTILS, [Gratien Sandras de] à Montargis en 1644, mort à Paris en 1712, est connu par plusieurs Ouvrages historiques, où l’on remarque beaucoup de facilité, mais peu d’exactitude.

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