Mais j’ai vite senti que cette méthode usuelle, et qui convient à presque tous les écrivains, ne convient peut-être pas à Rousseau, parce que Rousseau n’est pas un écrivain comme un autre. […] Il lit beaucoup et tâche d’y mettre de la méthode. […] — Elle lui a servi, dira Rousseau, à se ressaisir, à se montrer juste et bon envers Sophie, à se conduire courageusement en Alger. — Mais un homme bien né n’aurait-il pu faire exactement les mêmes choses, quand même il eût été élevé au collège de Navarre et selon les anciennes méthodes.
On vit dans des distiques de Jodelle et de d’Alsinois, des voyelles longues, uniquement, selon la prosodie latine, parce qu’elles étaient suivies de deux consonnes ; et, selon des méthodes analogues, Baïf, auteur d’insipides et plates tragédies en latin, essaya en langage vulgaire des strophes saphiques d’après Horace, qui furent naturellement dénuées de tout rythme sensible, malgré les complaisances de la musique. […] Anatole France, dans les lignes suivantes, nettes, simples, belles, et, à mon sens du moins, irréfutables : « Je ne crains pas qu’on dise qu’il y a absurdité à supposer une même méthode appliquée par une foule d’individus différents.
Ces faits ont été souvent contestés, et l’une des considérations qui prouvent qu’ils peuvent l’être encore, c’est l’impossibilité où l’on est de les concilier avec plusieurs des faits les mieux constatés de l’histoire des connaissances humaines. » Le critique reproche au livre trop peu de plan et de méthode : « Un autre genre de fautes, ajoute-t-il, c’est trop de subtilité dans certaines combinaisons d’idées.
Retombé dans la vie laïque, il continua à se cultiver et se perfectionner lui-même, étudiant avec passion et avec méthode, mais sans pédanterie ni rigorisme ; au contraire, à l’exemple de Spenser son maître, dans l’Allegro, le Penseroso, le Comus, il arrangeait en broderies éclatantes et nuancées les richesses de la mythologie, de la nature et du rêve ; puis, partant pour le pays de la science et du beau, il visitait l’Italie, connaissait Grotius, Galilée, fréquentait les savants, les lettrés, les gens du monde, écoutait les musiciens, se pénétrait de toutes les beautés entassées par la Renaissance à Florence et à Rome.
— d’améliorer leurs méthodes, de régler l’orientation de leurs études et de leurs travaux.
C’est-à-dire que, le samedi, nous lirons et analyserons les textes, en les accompagnant d’un commentaire historique, littéraire et philologique, selon la méthode très simple et très bonne, qui était celle, par exemple, de M. […] Le climat différent veut une autre méthode ; Ce qu’on admire ailleurs est ici hors de mode.
Préface Je ne crois pas trop présumer de ma situation dans le monde des lettres françaises contemporaines en disant qu’on n’est pas sans y avoir ouï parler d’une légende d’après laquelle, à deux époques différentes, j’aurais exprimé sur l’école romantique et sur ses illustres chefs deux opinions absolument contradictoires, et que, selon le mot qui en a couru, « j’aurais brûlé ce que j’avais adoré ». Les pièces que, dans ce cas, j’appellerais : pièces de l’époque du dénigrement, sont des articles de Revue, déjà réimprimés pour la plupart dans d’autres volumes, et qu’on retrouvera dans celui-ci. Les pièces de l’époque de « l’adoration » consistent en une série d’articles de Revue qui ont paru de 1829 à 1832 dans le Journal des Débats. Ils sont restés depuis lors dans la collection de ce journal, dirais-je plutôt négligés qu’oubliés ; car où aurait-on trouvé, sinon dans ces articles, l’origine du grief qu’on m’a fait d’avoir commencé par « adorer ce qu’ensuite j’aurais brûlé » ? Plusieurs fois, la pensée m’était venue de réimprimer ces articles.
. — Pour les personnages mêmes, autre méthode. […] Telle est, à prendre les lignes principales, la méthode.
(C’est sa méthode ; il n’est pas un journal qui se fonde, auquel M.
. — Remarquez en passant qu’un jour, infidèle à cette méthode, il ira chercher des paysages et des mœurs que l’éloignement, à travers le temps et l’espace, rende, à ce qu’il croira, plus poétiques : c’est alors qu’il écrira Salammbô. […] tandis que, dans l’Éducation sentimentale, au contraire, où cependant la méthode est la même, où la logique des caractères n’est ni moins finement observée, ni moins rigoureusement suivie, l’intérêt s’éparpille et se divise entre tant de scènes et tant de personnages si divers qu’il finit par s’évanouir, ou pour mieux dire qu’il ne parvient à naître seulement pas ?
C’est lui qui écrivit les excellentes Méthodes de Port-Royal, grecque, latine, italienne et espagnole ; et c’est lui qui assembla les Racines grecques, versifiées ensuite par M. de Sacy (1657) : (Entre en ce jardin, non de fleurs Qui n’ont que de vaines couleurs, Mais de racines nourrissantes Qui rendent les âmes savantes…) C’est à Lancelot, sacristain et helléniste, que Jean Racine dut de savoir le grec à fond, dans un temps où la plupart des lettrés ne savaient que le latin (aujourd’hui, ils ne savent ni l’un ni l’autre) ; et par suite, si Racine, tout imprégné des Grecs, choisit chez eux la moitié des sujets de ses tragédies profanes, et s’il écrivit Andromaque, Iphigénie et Phèdre, c’est un peu au sacristain de Port-Royal que nous le devons.