. — Le Livre de la Ligue des patriotes (1887). — Refrains militaires (1888). — Histoire d’amour, roman (1890). — Messire Duguesclin, pièce en trois actes et en vers (1895). — Poésies militaires (1896). — La Mort de Hoche, drame en prose en quatre actes (1898). — La Plus Belle Fille du monde, conte dialogué en vers libres (1898). […] Son petit livre mérite d’être distingué. […] Dans ce petit livre, que terminait un appel éloquent à Corneille, les accents cornéliens ne manquaient pas… Vous retrouverez dans les Chants du paysan l’impression des Chants du soldat, le même patriotisme et la même flamme ; et aussi la même supériorité de la pensée sur l’expression, quoique celle-ci soit souvent neuve et pleine. […] Pourtant, je pris le livre. […] Tout ce qu’il y a de sang gaulois dans le cœur du petit livre de M.
Le livre très distingué d’Alcide Dusolier : Nos gens de lettres, leur caractère et leurs œuvres 25, promet un critique de plus à cette fin de siècle, dont le caractère intellectuel, qui se précise de plus en plus, tend à devenir éminemment critique. […] Son livre atteste une sensibilité littéraire des plus rares et qui n’a peut-être pas longtemps à attendre pour devenir exquise, et une justesse de sens très ferme, sous tous les sourires de l’esprit. […] Ce n’est pas un livre, mais c’est mieux qu’un livre ; c’est la promesse de dix. […] C’est particulièrement un descriptif que Dusolier, et je le crois même trop préoccupé (théoriquement) de description ; mais le sentiment le sauve des affreuses matérialités contemporaines… En ce moment encore, ce qui l’attendrit, il est vrai, c’est plus les choses que les personnes » Le salon de son père est plus tendrement traité que son père dans son livre, et pourtant c’est le charme du père qui fait le charme de ce salon.
Ses livres étaient à ma disposition, et il avait une bibliothèque très complète. […] Carbon m’imposa d’accepter cent cinquante francs pour acheter des livres. […] Or l’étude attentive que je faisais de la Bible, en me révélant des trésors historiques et esthétiques, me prouvait aussi que ce livre n’était pas plus exempt qu’aucun autre livre antique de contradictions, d’inadvertances, d’erreurs. […] Le Livre de Judith est une impossibilité historique. […] Un livre inspiré est un miracle.
de s’attaquer à un livre qui, comme une torche qu’on secoue, ferait, s’il était discuté, plus de lumière qu’il n’en répand de lui-même. […] Sous ce point de vue, l’histoire de Clément XIV est peut-être un livre de circonstance providentielle. […] Le cabinet de Madrid n’en agit pas moins avec cette persévérance dont les livres saints ont fait un attribut du démon. […] Voilà la valeur de ces livres. […] et ad contemnit, disent les saints livres.
Quoi qu’il en soit, le livre de saint François de Sales parut à point pour servir ce désir royal, mais il n’en fut point le résultat ; ce ne fut en rien un livre commandé. […] Celui-ci ne savait trop d’abord ce qu’on voulait lui dire, et trouvait merveilleux d’avoir fait ainsi un livre sans en avoir eu la moindre pensée. […] Il a, dès le premier livre, une méditation sur la mort qui est pleine d’énergie et de beauté morale. […] Tout ce chapitre plein de vigueur peut se lire à côté d’un chapitre pareil de l’Imitation (23e du livre premier). […] [NdA] Les éditions de l’Introduction à la vie dévote se multiplièrent à l’infini ; on traduisit le livre dans toutes les langues : on le mit en latin ; on le mit même en vers français.
Et cependant on peut se demander qui donc s’est occupé de cette publication parmi ceux-là même dont la fonction, dans la littérature contemporaine, est d’attacher à la tête des livres qui en valent la peine les bouffettes de la publicité. […] Seulement, avant de terminer, nous voulons dire un mot d’un livre plus facile à comprendre pour les esprits positifs du siècle (positifs ! […] et qui va nous montrer, dans la sainte Térèse entrevue, une autre sainte Térèse inconnue : c’est le livre des Fondations. […] Ce n’est ni la brûlante Visionnaire de la Vie, la pluie de larmes qui coula toujours, ni l’Extatique torturée, l’ardente poétesse d’après la Communion qui nous a laissé ce livre des Exclamations où les phrases ne sont plus que des cris, et ce n’est pas non plus la sainte Térèse du livre des Fondations. […] Or, le livre de sainte Térèse n’est pas seulement un chef-d’œuvre pour les Initiés de la Foi.
Maintenant qu’il n’est plus, on voudrait retrouver ces cristallisations éblouissantes, et on se livre à cette recherche ; mais les hommes qui ont ce génie de l’expression instantanée sont moins heureux que Polycrate. […] Dans son œuvre, il y a des livres faits par l’esprit seul. Les Sensations de Polydore Marasquin, livre à la Swift, et la renversante Histoire d’Aristide Froissard. Mais dans les autres livres de Gozlan faits par l’imagination et les autres facultés de l’auteur, à chaque ligne ne se rencontre pas moins l’esprit, sa faculté première, et quelle que soit la page, — qu’elle soit chauffée par la passion ou noyée dans les larmes de la tristesse ! […] Dans la plupart de ses livres, longs ou courts d’haleine, la nature humaine et les événements finissent, littéralement, par se casser, à force d’invraisemblances, de complications et d’intensité.
L’un explique du Cœsar à livre ouvert. […] C’est aujourd’hui un livre très documenté de M. […] Il faudrait un livre pour résoudre toutes ces énigmes. […] Quel livre ! […] Son livre abonde en formules qui vont très loin.
C’est surprenant qu’il ait été fait à l’étranger une traduction de ce livre de style et de dissection psychologique, de ce livre si peu intéressant pour le gros public français. Dans son lit, avec sa figure à l’ovale maigre et allongé, ses mains exsangues au-dessus des draps, d’une voix du fond de la gorge, Daudet dit : « Je divise les livres en deux : les livres naturels, les livres d’une inspiration spontanée, et les livres voulus. » Et il se livre à une classification curieuse, dans ces deux divisions, des livres célèbres du moment. […] Voici le titre du livre que j’ai trouvé à faire, si je devenais aveugle : une crainte qui me hante. […] Voyons, là, raisonnablement, est-ce que la confection des fruits confits et des livres devrait avoir la même récompense ? […] Huysmans remet à plus tard son livre sur Hambourg.
Il est advenu souvent qu’au lieu de lui dire simplement : Votre livre est mauvais, on lui a dit : Pourquoi avez-vous fait ce livre ? […] que signifie ce livre inutile de pure poésie, jeté au milieu des préoccupations graves du public et au seuil d’une session ? […] Il regrettera seulement que le livre ne soit pas meilleur. […] Certes, ce n’est pas l’auteur de ce livre qui réalisera jamais un ensemble d’œuvres auquel puisse s’appliquer la comparaison qu’il a cru pouvoir hasarder. […] Il résulte de tout cela que l’Orient, soit comme image, soit comme pensée, est devenu, pour les intelligences autant que pour les imaginations, une sorte de préoccupation générale à laquelle l’auteur de ce livre a obéi peut-être à son insu.
Néanmoins, il n’est pas inutile de le remarquer, toutes les grandes convictions sur lesquelles repose le livre sont demeurées intactes, et les problèmes fondamentaux obtiennent toujours, à mes yeux, les mêmes solutions. […] Deux articles, insérés, l’un dans le Journal des Débats, l’autre dans le Journal du Commerce, à la fin de 1818, marquent très bien, à mon avis, la situation des esprits, relativement à l’Essai sur les Institutions, lorsque le livre parut. […] Nodier disait « Pour juger une grande époque de destruction et de renouvellement, comme celle où nous vivons, il faudrait pouvoir se séparer tout à fait du passé et de l’avenir, ne conserver de l’un que des souvenirs sans passion, ne fonder sur l’autre que des espérances sans regrets… On sent partout, dans ce livre, l’inspiration qui a produit Antigone ; et je ne sais par quel mystère qui étonne et qui effraie, il rappelle le langage des fondateurs de la civilisation, comme si la nôtre était déjà détruite : il résulte de ce mélange d’éléments quelque chose qui accable la pensée, mais qui a un caractère monumental très instructif pour le siècle, si les livres remarquables sont les témoins de l’état de la société. […] Nodier, comme on vient de le voir, portait dans l’examen du livre un esprit troublé encore par les graves circonstances où nous nous trouvions, après en avoir épuisé de si terribles. […] J’ai donc laissé subsister les pages 127 et 128, si mal consonantes avec l’ensemble même du livre.