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199. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Table »

Mois Wagnérien ; articles des journaux. […] Mois Wagnérien ; articles de journaux.

200. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Arrivent les premiers journaux, annonçant la prise de Montretout. […] Le soir, pas de journaux. […] Enfin un journal m’apprend que les Bellevillais ont été battus. […] Pour moi, le journal politique n’est qu’un instrument de mensonges et d’excitation ; pour moi, le journal littéraire, le petit journal, ainsi que j’ai cherché à le démontrer dans Les Hommes de lettres, n’est qu’un instrument d’abaissement intellectuel. […] Les journaux annoncent un échec des Versaillais à Asnières.

201. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gregh, Fernand (1873-1960) »

[Le Journal (3 décembre 1896).] […] Par une lettre rectificative adressée à l’Écho de Paris et parue dans ce journal au numéro du 30 août 1896, honnêtement il la révéla.

202. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80

Une épouvante nous a pris du double fond de son âme, de la faculté puissante, de la science, du génie consommé, que tout son être a du mensonge… * * * Ces notes, je les extrais de notre journal : Journal des Goncourt (Mémoires de la vie littéraire) ; elles sont l’embryon documentaire sur lequel, deux ans après, mon frère et moi composions Germinie Lacerteux, étudiée et montrée par nous en service chez notre vieille cousine, Mlle de Courmont, dont nous écrivions une biographie véridique à la façon d’une biographie d’histoire moderne. […] Pourquoi, à l’heure actuelle, un romancier (qui n’est au fond qu’un historien des gens qui n’ont pas d’histoire), pourquoi ne se servirait-il pas de cette méthode, en ne recourant plus à d’incomplets fragments de lettres et de journaux, mais en s’adressant à des souvenirs vivants, peut-être tout prêts à venir à lui ? […] Enfin, j’ai besoin de relire nos confessions, notre livre préféré entre tous, un journal de notre double vie, commencé le jour de l’entrée en littérature des deux frères et ayant pour titre : Journal de la vie littéraire (1851-188.), journal qui ne doit paraître que vingt ans après ma mort. […] Voir cette préface à l’autobiographie Journal des Goncourt, Mémoires de la vie littéraire.

203. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « M. Boissonade. »

Je suis bien sûr que, dans le petit Journal qu’il tenait pour lui et où il écrivait ses moindres pensées et ses jugements, il y avait plus d’une sévérité à l’adresse de quelqu’un de ceux qui sont célébrés aujourd’hui presque en son nom. Heureusement ce petit journal, qui s’intitulait Éphèmèrides comme celui de Casaubon, a été presque tout entier brûlé, et par lui-même ; il n’en est resté qu’un cahier, choisi comme à plaisir12. […] Boissonade donna dans le Journal des Débats ou de l’Empire sur la littérature grecque. […] Mérimée, dont il goûtait le savoir si précis, si positif, sous des formes parfaitement aisées et mondaines, il écrivait dans son Journal : « J’applique à M.  […] Beuchot était rédacteur appointé du Journal de la Librairie sous l’Empire.

204. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Journal et Mémoires, de Mathieu Marais, publiés, par M. De Lescure  »

Journal et Mémoires de Mathieu Marais publiés par M.  […] Pour moi, je la crois sérieuse, et je n’en veux d’autre preuve que le petit article suivant que je lis dans le Journal de Mathieu Marais, du mois de juillet 1717 : « M.  […] À mon retour de la Suisse française où j’avais gardé des amis, vers 1840, je concevais un parfait journal littéraire dont il y aurait eu un rédacteur double, l’un à Paris pour tout savoir, l’autre à Lausanne ou à Neuchâtel pour tout dire, — j’entends tout ce qui se peut dire honnêtement et avec convenance. […] Basnage met la politesse dans l’arrangement et dans la recherche des mots ; mais il ne songe pas à l’ennui dont il couvre son Journal et dont il accable ses lecteurs, qui aimeraient mieux dix lignes de M.  […] Nous n’avons pas tout à fait fini de Mathieu Marais, de son Journal et des anecdotes qu’il y raconte.

205. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — II. (Fin.) » pp. 213-233

Une pièce sans date, mais qui doit être de cette époque environ, nous montre Mézeray en voie de fonder le premier journal littéraire et scientifique qui eût paru en France. […] Elle est nécessairement antérieure à la fondation du Journal des savants (1665), et elle doit se rapporter aux premiers temps de l’influence de Colbert (1663). […] (Journal littéraire général), ce qu’il ne saurait faire s’il n’a sur ce nos lettres qui lui en permettent l’impression. […] Ce fut le Journal des savants, imaginé par M. de Sallo, et bientôt dirigé par l’abbé Gallois, qui se chargea de remplir imparfaitement une partie du programme de Mézeray, qu’il faut peut-être appeler aussi bien le programme de Colbert. […] Camusat, qui s’était occupé de l’Histoire des journaux, n’a pas eu sous les yeux le manuscrit original, sans quoi il n’eût pas omis cette pièce.

206. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »

On l’a assez fait dans ce journal, auprès de moi ; je laisse aux fines plumes, et plus alertes que la mienne, leur duel habile et tout leur jeu. […] Il imagina et entreprit coup sur coup plusieurs journaux et publications de divers genres qui répondaient à des besoins du temps, à des besoins encore vagues qu’il était l’un des premiers à deviner et à pressentir. […] Sa fondation essentielle et vivante, à laquelle son nom restera attaché et qui fit révolution dans le journalisme par le bon marché et toutes les conséquences qui en découlent, est celle du journal La Presse, en juillet 1836. La contradiction qu’excita cette nouveauté inouïe, scandaleuse, d’un journal quotidien à quarante francs et la coalition soudaine des intérêts froissés et menacés allumèrent une polémique dans laquelle intervint alors, on le sait trop, la plus noble plume et la plus désintéressée en ces questions, celle d’Armand Carrel. […] Dans le journal Le Constitutionnel.

207. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1873 » pp. 74-101

Mardi 27 mai J’ai eu un succès au dîner de Brébant, avec ce mot : « La France finira par des pronunciamento d’académiciens. » 2 juin Je ne puis surmonter mon dégoût, quand je lis à la quatrième page d’un journal, dans les réclames payées : Il vient de paraître la seconde édition : De la situation des ouvriers en Angleterre… « travail où M. le comte de Paris a fait œuvre de penseur et de citoyen… » Les prétendants qui se font écrivains socialistes… Pouah ! […] Des directeurs de journaux, qui sont obligés d’avoir l’air de dire quelque chose, sur n’importe quoi, à n’importe qui, arrivent à ne plus faire la distinction des gens auxquels ils parlent. […] Demain je refuserais d’une manière retentissante, dans tous les journaux, et je passerais pour un pur, et je vendrais mon édition. […] Au milieu de son speach, une allusion à l’église de Montmartre lui fait dire : « Moi, vous savez depuis longtemps mon idée, je voudrais un liseur par village, pour faire contrepoids au curé, je voudrais un homme qui lirait, le matin, les actes officiels, les journaux ; qui lirait, le soir, des livres. » Il s’interrompt : « Donnez-moi à boire, non pas du vin supérieur que boivent ces messieurs — il fait allusion à une bouteille de Saint-Estèphe — mais du vin ordinaire, quand il est sincère, c’est celui que je préfère, non pas du Bourgogne, par exemple : ça donne la goutte à ceux qui ne l’ont pas, ça la triple à ceux qui l’ont… Les vins des environs de Paris, on est injuste pour eux, ils étaient estimés autrefois, on les a laissé dégénérer… ce vin de Suresnes sans eau, ce n’est vraiment pas mauvais… Tenez, monsieur de Goncourt, il y a longtemps de cela, mon frère Abel, en sa qualité de lorrain et de Hugo, était très hospitalier. […] » Vendredi 12 décembre De Béhaine, en attendant le dîner, et Stoffel qui est en retard, me parle de l’espèce de susceptibilité maladive de Bismarck, de ses fureurs à la moindre attaque d’un journal français, de sa gallophobie, de la chance, qu’a la France de trouver dans le comte d’Arnim — tout prussien qu’il est — un sentiment aristocratique, qui le rend hostile au radicalisme français et non à la France.

208. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édelestand du Méril »

Et c’est cette érudition prodigieuse… et monstrueuse pour les petits galants littéraires qui s’occupent, dans les journaux, de rendre compte des livres qui traversent la publicité pour s’y éteindre comme des éclairs, c’est cette érudition, je n’en doute pas, qui a empêché le grand retentissement auquel un pareil livre avait droit. Le Journal des Savants a pu en parler sérieusement et au long. Mais les journaux, qui ne sont pas le cul d’une bouteille aussi hermétiquement bouchée que ce journal de mandarins entre eux, les journaux à conque de trompette ont-ils pour lui sonné leurs fanfares ?

209. (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur le sénatus-consulte »

un oubli complet de tout ce qui pouvait les rallier à temps, les concilier, surtout les nouveaux arrivants, leur offrir des cadres naturels d’activité, leur permettre de s’appliquer à d’honorables emplois, de donner cours et carrière à leurs facultés de production et de travail ; pas une Revue largement ouverte et solidement fondée ; pas un journal vaste, impartial, sans acception de personnes et libéralement hospitalier. […] « La Profession de foi saint-simonienne de Pierre Leroux, qui parut dans le Globe au moment de la cession du journal aux Saint-Simoniens, est de moi : Leroux n’a fait qu’y changer deux ou trois mots et y mettre un ou deux pâtés d’encre72. « L’article du National au lendemain de la blessure de Carrel dans son duel avec Lahorie, article qui fut accepté également de la Tribune, et qui parut à la fois dans les deux journaux, est de moi. […] Nous signalons ce prospectus aux amateurs : il nous a été impossible de nous le procurer ; il manque à la Bibliothèque nationale, bien qu’il soit indiqué comme déposé, sur le Journal de la Librairie.

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