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1052. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — I. » pp. 322-340

Dans cette même lettre à sa mère, il y a, sur la fin, un mot de sensibilité ; il regrette la vie tranquille et douce qu’il menait sous le toit domestique : Babil de femmes, folies de jeunesse, s’écrie-t-il, qu’êtes-vous en comparaison ? […] [NdA] Un scrupule me vient ; une dame, contemporaine de la jeunesse de Courier, assure qu’il avait fini pourtant par très bien danser.

1053. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le président de Brosses. Sa vie, par M. Th. Foisset, 1842 ; ses Lettres sur l’Italie, publiées par M. Colomb, 1836. » pp. 85-104

Il en est résulté que de Brosses, l’ami de Buffon, n’est resté grand homme que dans sa province ; et, pour l’apprécier aujourd’hui en quelques-unes de ses qualités rares, c’est à ses Lettres écrites d’Italie qu’il faut s’adresser, lettres de jeunesse, écrites pour l’intimité et entre camarades, avec toute la liberté bourguignonne et le sel du pays natal, mais remplies aussi d’observations excellentese, de libres et fins jugements sur les arts, sur les mœurs et sur les hommes. […] Cet ouvrage, conçu dès la jeunesse du président, et qui ne parut que l’année même de sa mort (trois volumes in-4º, 1777), fut l’œuvre savante à laquelle il revint toujours à travers ses digressions nombreuses.

1054. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1873 » pp. 74-101

Il parle ensuite des savoureuses heures de sa jeunesse, des heures, où couché sur l’herbe, il écoutait les bruits de la terre, et des heures passées à l’affût dans une observation rêveuse de la nature qu’on ne peut rendre. […] Et la jeune femme a pour repoussoir à son éblouissante jeunesse, d’un côté le chinois Tsing à la face plate, au nez retroussé, de l’autre sa mère, la vieille Grisi, dans son ratatinement souffreteux.

1055. (1889) Émile Augier (dossier nécrologique du Gaulois) pp. 1-2

Malgré le grand succès de toutes ses pièces en prose, Émile Augier revient aux vers avec la Jeunesse, donnée, en 1859, à l’Odéon ; mais c’est là à peu près son avant-dernière tentative de versification dramatique. […] Après la Jeunesse, la série continue glorieuse.

1056. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »

De là une verve et une ardeur qui ressemblent à de la jeunesse. […] Royer-Collard avait été, dans sa jeunesse, passionné pour les mathématiques, et même à Saint-Omer il les avait enseignées quelque temps.

1057. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « I » pp. 1-8

Il a été dans sa jeunesse magistrat.

1058. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Rêveries sur un empereur »

Il est monstrueux que des millions d’hommes passent dans les casernes les plus vivaces années de leur jeunesse, de façon qu’en additionnant ce qu’ils coûtent et ce qu’ils pourraient produire, on constate une perte annuelle de dix milliards pour le bien-être de la pauvre humanité occidentale.

1059. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Bilan des dernières divulgations littéraires. » pp. 191-199

Cela a commencé, cet été, par la correspondance de Mme Desbordes-Valmore ; puis vinrent les lettres de George Sand à Alfred de Musset et le journal de Pagello, et les lettres de jeunesse de Victor Hugo ; et la Revue de Paris nous donnait ces jours-ci les lettres de George Sand à Sainte-Beuve.

1060. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sully Prudhomme (1839-1907) »

Sully Prudhomme, son ami : « Vous avez mérité la sympathie et la reconnaissance de tous ceux qui lurent vos vers dans leur jeunesse : vous les avez aidés à aimer. » M. 

1061. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre II. « Faire de la littérature » » pp. 19-26

Au besoin ils poliraient des verres de lunettes, comme Baruch Spinoza ; il est vrai qu’ils aiment mieux être bibliothécaires ; mais ils copieraient de la musique, plutôt que d’interdire à leur esprit, par un renoncement une fois consenti, de se développer librement, de toucher à la physiologie après le roman, et à la géométrie après la physiologie, si les déplacements successifs de leur point de vue les y poussaient… Mais ces intelligences sont rares parmi la jeunesse lettrée.

1062. (1887) Discours et conférences « Discours à l’Association des étudiants »

Votre jeunesse me réchauffe et me ravive.

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