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1123. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181

Grille) : Je lis, et, autour de moi, ma femme, mon fils et mes amis lisent votre ouvrage sur Mme de Sévigné avec tout le plaisir que vous pouvez imaginer.

1124. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »

Mais ce qui est en question, ce n’est pas l’existence d’une activité comme faculté, c’est l’existence de l’action même, de l’action réelle, de l’agir ; or, c’est cette action dont, nous avons perpétuellement conscience dans tous nos états, quoique nous ne puissions, encore une fois, nous la représenter, c’est-à-dire l’imaginer sous la forme passive d’une sensation affaiblie.

1125. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Les romans de M. Edm. de Goncourt » pp. 158-183

Et maintenant cette analyse terminée, il faut imaginer que le mécanisme cérébral dont nous avons essayé d’isoler et de montrer les gros rouages, est vivant et en marche, possédé par une créature humaine, constitue en son engrènement et son travail une unité indivise, la pensée, la raison et le génie d’un artiste et d’une personne.

1126. (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »

« D’autres, disait-il, emplissent des crânes de millet desséché qu’ils pèsent ensuite, et, comparant les poids obtenus, ils s’imaginent avoir découvert la mesure de la capacité intellectuelle des différentes races.

1127. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre douzième. »

Joli petit conte, et bonne leçon pour qui peut en profiter ; mais j’imagine que les occasions en sont rares.

1128. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Seconde partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère de la littérature et des arts » pp. 326-349

On s’est imaginé que l’homme créait la poésie : la poésie consiste à dire des faits ou des doctrines poétiques par eux-mêmes.

1129. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIX. Mme Louise Colet »

Je me l’imagine, au bonheur plat, mais enivré, qu’elle éprouve, cette philosophe et cette républicaine, à dire dans son livre, à toute page, que sa mère était noble.

1130. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Les deux cathédrales »

Ce que doivent être les résultats d’une conception de cette nature, on pourrait, avant même d’avoir consulté l’histoire ou jeter les yeux autour de soi, l’imaginer facilement.

1131. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »

Tour à tour caustique et flatteur, mais flatteur brusque, il épuisait son esprit à imaginer de nouvelles formules de satire et d’éloge.

1132. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVIII et dernier. Du genre actuel des éloges parmi nous ; si l’éloquence leur convient, et quel genre d’éloquence. »

Imaginez la nature sans mouvement : tout est mort ; plus de communication ; l’univers n’est qu’un assemblage de masses isolées et de corps sans action, éternellement immobiles.

1133. (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143

Après Descartes, Malebranche juge nécessaire de distinguer, des lois d’essence, les lois d’action ou d’existence, et il imagine, à ce sujet, sa théorie des causes occasionnelles. […] Les lois logiques et mathématiques témoignent du besoin qu’a l’esprit de concevoir les choses comme déterminées nécessairement ; mais l’on ne peut savoir a priori dans quelle mesure la réalité se conforme à ces symboles imaginés par l’esprit : c’est à l’observation et à l’analyse du réel qu’il appartient de nous apprendre si la mathématique règne effectivement dans le monde. […] L’être doué d’une âme n’est pas seulement une fin, comme l’être doué de vie : il est capable de se proposer une fin et d’imaginer des moyens propres à la réaliser. […] La division du travail est un moyen plus ou moins intelligemment imaginé pour réaliser cet idéal. […] En fait, les mathématiques se sont constituées et se perfectionnent par un travail de généralisation qui consiste à imaginer des axiomes et des définitions permettant de développer les démonstrations avec le plus de continuité, le moins de lacunes possible.

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